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George Sand comique

 | 
Olivier Bara
, 
François Kerlouégan

I. Formes et registres comiques

Le comique du romanesque

Pascale Auraix-Jonchière

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Extrait du texte

Les trois romans choisis à titre d’exemple pour représenter le « roman romanesque1 », considéré ici comme une catégorie à part entière dans l’œuvre de George Sand, ont en commun un rapport étroit avec les arts de la scène. Le Piccinino, ce « roman de fantaisie » centré sur un « petit chef de brigands2 », comme l’écrit Sand dans la notice de 1853, procède plus particulièrement d’un texte paru en 1837 dans la Revue et gazette musicale de Paris, Le Contrebandier, texte lui-même « écrit dans la marge d’un autre texte », une chanson espagnole dont il serait la paraphrase « hyperesthétique3 », comme l’a montré Yvon Le Scanff, qui qualifie cette « nouvelle dialoguée » de « mélodrame4 » à la « tonalité lyrico-fantastique5 ». Si ce texte s’inscrit en outre par son thème dans tout un réseau de filiations (dont Les Brigands de Schiller), il est lui-même à l’origine d’un ensemble de créations : L’Uscoque en 1838 et, donc, Le Piccinino en 1847, désignés l’un et l’autre comme des « fantaisies ». ...

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