1 Cass. Dio, 69.6.
2 Dante, Purgatoire, 10, 73-96.
3 Hoffmann 1838, p. 548. La plus ancienne publication en grec de Cassius Dion date de 1548, mais cette édition s’arrête au livre 68, soit à la mort de Trajan.
4 Mais en allemand en 1783-1796 (Hoffmann 1838, p. 550-551).
5 Visible sur : http://mbarouen.fr/fr/oeuvres/la-justice-de-trajan [consulté le 20 avril 2018].
6 Ps.-Aur. Vict., Epit. de Caes., 14.6 : « Inconstant, complexe, protéiforme, né pour être en quelque sorte l’arbitre des vices et des vertus, maîtrisant non sans habileté l’impétuosité de son esprit, il cachait adroitement son caractère jaloux, amer, licencieux et orgueilleux jusqu’à l’étalage de soi-même ; il simulait la maîtrise de soi, l’affabilité, la clémence et, au contraire, dissimulait la passion de la gloire qui le dévorait ».
7 Bossuet, Discours sur l’histoire universelle, Paris 1731 [1re éd. 1681], p. 100 : « à des temps si avantageux pour la république, succédèrent ceux d’Adrien meslez de bien et de mal. Ce prince maintint la discipline militaire, vescut luy-mesme militairement et avec beaucoup de frugalité, soulagea les provinces, fit fleurir les arts, et la Grece qui en estoit la mere. Les barbares furent tenus en crainte par ses armes et par son autorité. Il rebastit Jerusalem à qui il donna son nom, et c’est de là que luy vient le nom d’Aelia ; mais il en bannit les juifs toûjours rebelles à l’empire. Ces opiniastres trouverent en luy un impitoyable vengeur. Il deshonora par ses cruautez et par ses amours monstrueuses un regne si éclatant. Son infame Antinoüs dont il fit un dieu, couvre de honte toute sa vie. L’empereur sembla réparer ses fautes, et rétablir sa gloire effacée, en adoptant Antonin le pieux qui adopta Marc Aurele le sage et le philosophe ». Sur Bossuet, voir Poignault 2002, p. 15, qui évoque aussi les opinions de Voltaire, E. Gibbon, E. Renan (p. 15-16).
8 Greenhalg 1984, p. 148.
9 Traduction en français du texte de Boncompagno da Signa dans Frugoni 1984, p. 21 (d’après la trad. italienne).
10 Léon Battista Alberti, Descriptio Urbis Romae, p. 99.
11 Pour la liste de ces erreurs (dont Alberti), voir Valentini & Zucchetti 1946, p. 126 ; Valentini & Zucchetti 1953, p. 70, 73, 220 et 214.
12 Urlichs 1871, p. 38 et 159.
13 Choay 2005, p. 18 et 249, note 80.
14 Urlichs 1871, p. 48 et 118.
15 Fazio degli Uberti, II Dittamondo, avec le commentaire d’Andrea Morena da Lodi (xve siècle) (d’après Frugoni 1984, ill. 3, dans Settis 1984 ; et le site de la BnF (manuscrit italien 81, f° 18r.) : visible sur http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/btv1b8426808j/f41.item.zoom# [consulté le 22 août 2017].
16 Agosti & Farinella 1988, p. 565 et 590-597.
17 Urlichs 1871, p. 60. Soulignons qu’il en est de même de la colonne Trajane, bien identifiées (p. 61 et 74).
18 Frugoni 1984, p. 41.
19 Ibid.
20 Urlichs 1871, p. 79-81 ; si le Forum de Trajan est bien mentionné, la colonne ne l’est plus.
21 Urlichs 1871, p. 119 ; Frugoni 1984, p. 30 ; Lavagne 2002, p. 58.
22 À ce propos, voir les commentaires de Lavagne 2002, p. 56 ; Azzi-Visentini 2002, p. 72-73 ; Reggiani 2000, p. 3 ; Reggiani 2010, p. 2.
23 E. S. Piccolomini, I Commentarii rerum memorabolium, quae temporibus suis contigerunt, Rome, 1584, p. 251 : « (…) circa tre miglia fuori della città l’imperatore Adriano edificò una villa magnifica, a guisa di grande paese. Egli ne ha vista una parte negli avanzi di alte ed ampie cupole di templi, in quelli di aule, di camere, di colonne, di piscine e di lavacri. Ma la vetustà (nota poi malinconicameote) tutto ha deformato; poiché quei muri, che un tempo furon già coperti da stoffe e da aurei drappi, ora son dal Pedere nascosti. I pruni germogliarono rigogliosi ove sassidevano porporati tribuni; e le superbe dimore delle regine son ora abitate dalle serpi. Così rapida e mutevole è la natura delle cose umane ».
24 Lavagne 2002, p. 56.
25 Lavagne 2002, p. 57.
26 Il partage la vision de Flavio Biondo et Pie II quant aux destructions causées par le temps : voir L. Battista Alberti, L’art d’édifier, 6, 1 (p. 275-276).
27 L. Battista Alberti, L’art d’édifier, 1, 12 (p. 87 note 108).
28 L. Battista Alberti, L’art d’édifier, 6, 4 (p. 288). Alberti mentionne également l’existence d’une bibliothèque publique à Tivoli : 8, 9 (et p. 416).
29 Vagenheim 2002, p. 63-69 ; et Azzi-Visentini 2002, p. 71-72 (les documents de P. Ligorio ne furent publiés qu’en 1668).
30 Wataghin 1984, p. 197 ; Lavagne 2002, p. 55-59
31 Johann J. Winckelmann, Histoire de l’art dans l’Antiquité. Seconde Partie (éd. originale 1764), p. 573 (et doc. 141 p. 581), attribue à Hadrien des compétences originales (les événements suivent dans cette Seconde Partie une progression chronologique : l’extrait qui suit concerne donc Hadrien) : « Hadrien n’était pas un simple connaisseur, c’était aussi un artiste qui a réellement travaillé des statues de sa propre main ». Voir p. 574-578 sa description de Tivoli et de ses mosaïques, et son jugement sur Hadrien (p. 578 ; voir note 60 ici).
32 Haskell & Penny 1988, p. 81 ; sur le bas-relief, p. 171-172 ; sur la flore : p. 235-236.
33 Reggiani 2000, p. 5-7 ; Venetucci 2010, p. 42-49, et dans le même volume (outre les articles sur les pavements, mosaïques, etc.), Slavazzi 2010, p. 76-80.
34 L’histoire de la redécouverte de l’Histoire Auguste est cependant complexe, car l’œuvre a d’abord été confondue avec celle de Tacite : Chastagnol 1994, p. XI-XII. Mais on l’a vu, Flavius Blondus et Alberti connaissaient bien le texte.
35 Callu & Desbordes 1989, et bibliographie antérieure. Les manuscrits sont connus et cités avant l’édition princeps de 1475 (Pétrarque, Boccace, Niccolò Niccoli, Biondo, les Manetti…). Sur la période précédant Pétrarque, voir Bertrand, Desbordes & Callu 1984-1985.
36 Azzi-Visentini 2002 p. 79-80. Dans le même volume, Barrier 2002 présente les visiteurs et les influences de la Villa d’Outre-Manche à partir du xixe siècle. Sur le rôle d’Alberti et Palladio, voir Wittkower 1988 [1re éd. 1949]. Voir également les pages consacrées à l’influence palladienne sur P.-L. Moreau : Descat 2004, p. 109 et suivantes.
37 Haskell & Penny 1988, p. 105 : le moulage des Muses, découvertes à la Villa en 1774, arriva rapidement à Saint-Pétersbourg. Voir aussi Neverov 2000.
38 Pinon 2002.
39 Le même mentionne un trépied trouvé sur place : article « Trépié » : « On en a trouvé un dans la maison de campagne d’Hadrien, de la hauteur d’environ cinq pieds ; ce qui prouve qu’il n’a été destiné que pour une offrande. Il est de pierre de touche, du plus beau travail grec ».
40 Codex Cambridge University Library ms. Mm V, 31, f° 74 : visible sur http://cudl.lib.cam.ac.uk/view/MS-MM-00005-00031/151 [consulté le 21 août 2017] ; cité par Frugoni 1984, p. 17.
41 Voir Bianchi Bandinelli & Torelli 1976, p. 124 : les briques datent de la période 115-127. Sur G. Chedanne, lire Geffroy 1892, p. 124-125 ; et l’envoi de l’architecte en 1892 : « Panthéon de Rome. Étude générale de la structure » (cité par Pinon & Amprimoz 1988, p. 375, 397, 434, 456 fig. 8). Sur le panthéon, une des dernières publications est Marder & Jones 2015, et en particulier la contribution de Hetland 2015.
42 Guillaume 1892, p. 575. Le texte continue ainsi (p. 576) : « Telles sont jusqu’ici les découvertes de M. Chedanne et on en voit les conséquences : unité organique de l’édifice dans lequel le système de la construction est intimement lié à la décoration ; arcs de la coupole servant de lien entre les parties hautes et les parties basses de l’œuvre ; obligation d’admettre que le Panthéon est une construction qui ne remonte ni à la république, ni à Agrippa, mais qui appartient à Adrien ; et par suite, nécessité de reconnaître que ce n’est pas le portique qui a été ajouté à la rotonde, mais bien la rotonde qui a été accolée au portique ».
43 Gros 2002.
44 Gros 2002, p. 37-38.
45 Gros 2002, p. 40-44.
46 HA, Hadr., 19.9-10.
47 L. Battista Alberti, L’art d’édifier, 7, 10 (p. 348) ; Et plus loin (7, 11) : « Les plus imposants parmi les ornements des voûtes sont, sans aucun doute, ceux en forme de caissons, que nous voyons en de nombreux endroits, et notamment au Panthéon, mais les livres ne nous ont pas rapporté comment on les faisait. Pour ma part je suis parvenu à les réaliser (…) » (p. 353).
48 L. Battista Alberti, L’art d’édifier, 2, 2 (p. 101 ; le port est aujourd’hui ensablé).
49 L. Battista Alberti, L’art d’édifier, 3, 5 (p. 148 : Alberti décrit les fondations).
50 L. Battista Alberti, L’art d’édifier, 8, 6 (p. 397). Et 10, 10 (p. 503). Est encore cité par Alberti : le Mur d’Hadrien en Angleterre (9, 1) ; le fait que le Panthéon brûla dans l’Antiquité (7, 11), et qu’il avait un toit d’« écailles en bronze doré » (6, 11).
51 Toutes les citations relatives à Brunelleschi renvoient à Giorgio Vasari, Les Vies des meilleurs peintres, sculpteurs et peintres 3. Brunelleschi.
52 Le même usage de l’architecture antique est évoqué à propos de Domenico Ghirlandaio : « Lorsqu’il copiait les antiquités de Rome (…) » (Giorgio Vasari, Les Vies des meilleurs peintres, sculpteurs et peintres 4. Ghirlandaio).
53 Giorgio Vasari, Les Vies des meilleurs peintres, sculpteurs et peintres 1. Préface aux Vies 1. Il est également fait l’éloge des colonnes de granit du portique (Les Vies des meilleurs peintres, sculpteurs et peintres 1. L’architecture), de l’ordre corinthien (L’architecture : « Plus beau encore est le Panthéon, ou Rotonda, de Rome, le plus riche et le plus orné de tous »).
54 Giorgio Vasari, Les Vies des meilleurs peintres, sculpteurs et peintres 5. Andrea Sansovino.
55 HA, Hadr., 19.9-10 : « S’il construisit partout d’innombrables ouvrages, il n’y inscrivit pourtant jamais son nom, sauf sur le temple dédié à son père Trajan. À Rome, il restaura le Panthéon, les enclos électoraux, le Forum d’Auguste… ». Alberti rapporte que le Panthéon avait brûlé (L. Battista Alberti, L’art d’édifier, 7, 11, 6 [p. 352]), et on sait que Domitien le restaura (Torelli & Gros 1992, p. 187 et 198-199 ; Gros 1996, p. 174-179), avant l’incendie de 110 qui allait amener Hadrien à le reconstruire : le passage de l’Histoire Auguste ne suffisait à l’évidence pas pour faire d’Hadrien l’architecte du Panthéon.
56 Giorgio Vasari, Les Vies des meilleurs peintres, sculpteurs et peintres 6. Bramante. Mêmes remarques à propos de Fra Giacondo dans le livre 6.
57 Giorgio Vasari, Les Vies des meilleurs peintres, sculpteurs et peintres 5. Morto da Feltre et Andrea di Cosimo Feltrini.
58 Voir aussi l’article « Escurial », d’un auteur anonyme : « (…) Il y a dans l’Escurial une magnifique église, où Philippe IV fit construire une très-belle chapelle, appelée Panthéon, ou Rotonde. Cette chapelle est le lieu de la sépulture des rois et des reines d’Espagne qui laissent des enfants ; ceux qui n’en laissent point sont enterrés dans un autre caveau de la même église, avec les infants et les autres princes ».
59 Autres articles où figure Hadrien : « Vallum Adriani » (sur le Mur en Grande-Bretagne) ; et « Parilies », à propos de la fête de la Fondation de Rome.
60 Johann J. Winckelmann, Histoire de l’art dans l’Antiquité. Seconde Partie (éd. originale 1764 ; p. 578) ; dans les lignes qui suivent cet extrait, une des causes de cet échec est l’émergence du christianisme.
61 À titre anecdotique mais révélateur, dans l’ouvrage de Thorsten Opper 2008, p. 28-31, les mémoires d’Hadrien apparaissent juste après les sources archéologiques et littéraires antiques.