1 Au nombre de 33 en 1789 sous l’abbesse Florence de Lannoy, elles sont encore une vingtaine le 30 novembre. Aucune ne fut exécutée ni poursuivie.
2 Ernest Matthieu, « Chartes concernant le chapitre noble de Sainte-Aldegonde de Maubeuge », Analectes pour servir à l’histoire ecclésiastique de la Belgique, 1881, p. 129-147. Laurent Honnoré, directeur des Archives de l’État à Mons, nous a confirmé que ces documents ont été détruits en 1940 (courrier électronique du 27 avril 2015).
3 Une note de synthèse dans laquelle elle résume le résultat de ses recherches nous a été particulièrement utile. En particulier, toutes les informations données sans références dans la suite de ce texte sur la descendance du notaire Bottieau sont issues de ce travail.
4 André Le Glay, Cameracum christianum, ou histoire ecclésiastique du diocèse de Cambrai, Lille, 1849, reproduit p. 245-248 la notice latine tirée de Gallia christiana, t. 3, 1725, col. 146-148 ; p. 245-246, il écrit : « Les Bénédictins, qui voulaient donner une histoire des abbesses de Maubeuge dans la Gallia christiana, firent de longs et vains efforts auprès des chanoinesses pour obtenir la permission de visiter leurs archives. Ces dames refusèrent toujours, en disant qu’elles attachaient peu d’importance à ce qu’on écrivît l’histoire de leur maison, et même qu’elles verraient avec peine la réalisation de ce projet. »
5 Sur ce chapitre, voir la communication de Christophe Leduc dans ce même volume. Rappelons l’ouvrage de Jacques Nazet, Les chapitres de chanoines séculiers en Hainaut du XIIe au début du XVe siècle, Bruxelles 1993, dans lequel on consultera en particulier avec intérêt (p. 72-75) l’essai sur l’histoire des archives de ce chapitre, qui présente bien des analogies avec celle qui nous occupe ici.
6 André Le Glay, « Mémoire sur les bibliothèques publiques et les principales bibliothèques particulières du département du Nord », Mémoires de la Société royale des sciences, de l’agriculture et des arts de Lille, 1839-deuxième partie (Lille, 1840), p. 5-482, la « Bibliothèque de M. Estienne à Maubeuge » étant décrite p. 287-291. Republié à l’identique dans Annuaire du Nord, 1843, p. 11-76 et 1844, p. 11-90, la bibliothèque d’Estienne se trouvant dans la deuxième livraison, p. 69-72.
7 Voir la communication de Nicole Cartier dans ce volume. Un compte rendu de la séance de la Commission historique du Nord du 18 novembre 1867, paru dans le Bulletin de la Commission historique du département du Nord (t. X, 1868, p. 346-348), fournit une liste de documents du fonds de Sainte-Aldegonde d’une « collection particulière » non précisée mais qu’il faut situer dans cette branche de la famille du fait de la présence de l’inventaire du trésor.
8 Un répertoire numérique de ce fonds est publié en annexe de l’inventaire du fonds Cornet, op. cit., note (10), n. p.
9 Edouard Poncelet, « Rapport sur les Cartulaires et sur d’autres documents manuscrits se rapportant à la Belgique qui se trouvent à Paris, Lille, Valenciennes, Douai, etc. », Compte rendu des séances de la Commission royale d’histoire ou recueil de ses bulletins, Cinquième série, tome septième, 1897, p. 606-618.
10 La Semaine religieuse du diocèse de Cambrai, 19e année, n° 1, 4 janvier 1936 et n° 9, 29 février 1936
11 Lettre datée du 23 janvier 1923 (sic pour 1953 ?). Le lot acquis par Savagnez est évoqué dans l’article de A. A[rnould], « Les archives des chanoinesses de Maubeuge », Revue belge de philologie et d’histoire, 1945, p. 666, ainsi que par l’intéressé lui-même dans deux lettres, l’une à Louvain-la Neuve du 11 juin 1946 (FP I / 6, voir note (11)), l’autre à Arras du 20 janvier 1955.
12 Les archives de ce legs ont été inventoriées par Françoise Mirguet, Archives de l’Université catholique de Louvain. Fonds privés, I : Fonds Eugène Cornet (XIIIe-XVIIIe siècles), Louvain-la-Neuve, 1984. Les archives de Sainte-Aldegonde sont aux p. 7 à 25. Une édition revue en 2009 existe au format PDF. La cote FP I a été attribuée à ce fonds.
13 Il est cité brièvement dans deux lettres de Piétresson de Saint-Aubin en date du 29 décembre 1949 et du 21 février 1955, sans que rien n’y laisse penser qu’il ait cherché à entrer en contact avec lui.
14 Tous ces détails sont mentionnés dans des notes conservées dans FP I / 6.
15 FP I / 7.
16 Dans une lettre de la correspondance arrageoise en date du 15 mars 1955, Piétresson de Saint-Aubin fait allusion à l’inventaire des archives du diocèse et du chapitre de Cambrai auquel il est en train de travailler : « Mais combien d’autres documents se cachent-ils encore chez des gens qui n’en feront jamais rien et de chez qui ils sortiront quand il sera trop tard ? ».