1 BNF FM2 (895), Loge L’Avenir, Correspondance GO (années 1876-91), convocation du 28 mai 1888.
2 Ibid.
3 L’Univers, article « Le Congrès des francs-maçons au Cirque d’hiver », 5 juin 1888.
4 Le Radical, article « Le Congrès maçonnique, vote antiboulangiste », 5 juin 1888. La liste des loges présentes, énumérée par l’article ne comporte en réalité que 94 loges (après suppression des doublons). La GLSE ne compte que 16 loges dans ces départements et le GODF 68. Le chiffre avancé de 111 loges, voire de 124 loges pour l’Univers, même en y incorporant les loges du Suprême Conseil, paraît exagéré.
5 Ibid.
6 L’Univers, article « Le Congrès des francs-maçons au Cirque d’hiver », 5 juin 1888.
7 Le Radical, article « Le Congrès maçonnique, vote antiboulangiste », 5 juin 1888.
8 Professeur à l’École centrale, maire adjoint du VIIe arrondissement, initié en 1881 aux Disciples du progrès, vénérable de Thélème, conseiller de l’Ordre (1888).
9 Les députés Gustave Mesureur et Georges Martin sont élus accesseurs.
10 L’intégralité du discours est retranscrite dans Le Radical, article « Le Congrès maçonnique, vote antiboulangiste », 5 juin 1888. Voir ci-après.
11 D. Ligou, Frédéric Desmons et la Franc-maçonnerie sous la Troisième République, op. cit., p. 193.
12 V. Ragache, op. cit., p. 54.
13 Le Mot d’Ordre, article « L’action maçonnique », 24 mai 1888.
14 BNF FM2 (912), Loge Les droits de l’homme, correspondance GO (1886-90), dossier 4, correspondance du 1er juin 1889 mentionnant l’ordre du jour voté par l’atelier dans sa tenue solennelle du lundi 13 mai 1889 : « estimant que la propagande engagée par elle depuis dix-huit mois contre le Césarisme est le seul procédé utile aujourd’hui pour la défense de l’Ordre maçonnique, de la Liberté et de la République ; Décide la continuation de cette propagande par tous les moyens maçonniques qu’elle a déjà à son service ».
15 B. Joly, Nationalistes et conservateurs en France, 1885-1902, op. cit., p. 346.
16 Le Radical, article « Le Congrès maçonnique, vote antiboulangiste », 5 juin 1888 ; L’Univers, article « Le Congrès des francs-maçons au Cirque d’hiver », 5 juin 1888.
17 Colfavru n’a proposé au vote que quatre des six motions déposées, faute de temps ou désir d’agréger des débats de plus en plus houleux ?
18 Homme de lettres, membre de la loge Thélème.
19 L’Univers, article « Le Congrès des francs-maçons au Cirque d’hiver », 5 juin 1888. La motion est signée par les maçons Armand (vénérable des Pyramides), le Docteur Chailloux (même loge), Decrette (École, équité et travailleurs unis), Dénéchaud et Laxaud (Le Progrès), Lecrain (Le Lien des peuples), Mélinette (Thélème), Parmentier (vénérable du Lien des peuples et bienfaiteurs), Portaillier (même loge).
20 A. Combes, Histoire de la Franc-Maçonnerie au XIXe siècle, op. cit., p. 224.
21 Bull. GLSE, n° 100, juillet 1888, p. 134.
22 Jacques Néré, Le boulangisme et la presse, Paris, Collection Kiosque, 1964, p. 6.
23 Le Radical, article « Une Maladie » de Louis Lucipia, 15 mai 1888.
24 On ne peut ici que renvoyer aux deux études de référence sur cet aspect : Philippe Levillain, Boulanger, fossoyeur de la monarchie, Paris, Flammarion, 1982 ; William D. Irvine, The Boulanger Affair reconsidered, Royalism, boulangism and the origins of french radical rignt in France, New York, Oxford university press, 1989.
25 Ibid.
26 Le Radical, article « L’infaillibilité » de Louis Lucipia, 28 mai 1888.
27 Ibid.
28 Le Radical, article « Boulanger et son modèle » de Louis Lucipia, 14 juin 1888.
29 Ce dernier avait activement milité pour l’amnistie des communards durant la décennie précédente, et, en particulier, pour le cas Lucipia dont il était proche depuis la fin du Second Empire.
30 Le Radical, article « Les recrues de M. Naquet » de Louis Lucipia, 19 juin 1888.
31 La Presse, 22 juin 1888.
32 Le Radical, 25 juin 1888.
33 Son dernier article relatif à la menace boulangiste date du 29 juin et s’intitule « Discipline républicaine » (Le Radical, 29 juin 1888). De juillet 1888 à janvier 1889, il ne rédigera plus, au sein du Radical, aucun article concernant le boulangisme. Il faut attendre le mois de janvier 1889 pour qu’il dresse, dans sa rubrique « la politique en 1888 », un bilan de la situation politique (Le Radical, 3 janvier 1889).
34 BNF FM2 (914), Les Droits de l’Homme. Travaux, 1882-1895, annexe n° 4.
35 Une explication plus « pratique » pourrait partiellement justifier son choix pour la Loge Les Droits de l’Homme : la proximité (tous deux demeurent rue Lepic, au n° 20 pour Lucipia et au n° 25 pour la Loge).
36 L’initiation de Lucipia dans cette Loge semble surtout s’expliquer par l’antiboulangisme intransigeant que cette dernière professe sous la présidence du vénérable Edmond Lepelletier.
37 Arch. PPO (Préfecture de police de Paris), dossier Ba/1164, Rapport de police, 24 mai 1888.
38 BNF FM2 (914), Les Droits de l’Homme. Travaux, 1882-1895, annexe n° 5.
39 BNF FM2 (914), Les Droits de l’Homme. Tableaux, 1882-1899. Initialement composée de 29 membres actifs (février 1883), elle atteindra 106 membres en 1894 (mars 1894). Son engagement vers l’antiboulangisme, au cours de l’année 1888, s’accompagne d’une réelle augmentation de ses effectifs, de 76 (mars 1887) à 90 membres actifs (mars 1889).
40 Paul Faure, né en 1852, devient membre actif le 7 février 1887, avant d’atteindre le grade d’apprenti, le 2 janvier 1888.
41 Le Radical, 5 juin 1888. Discours du Maçon Léon Bulot, délégué par la Loge Les Droits de l’Homme, lors du Congrès maçonnique du Cirque d’Hiver, le 3 juin 1888. Les termes soulignés sont en italiques dans le texte originel.
42 La Franc-maçonnerie démasquée, article « Dernières nouvelles », n° 50, avril 1888.
43 Voir chapitre 2.
44 La Franc-maçonnerie démasquée, article « Une campagne révolutionnaire et maçonnique », n° 52, juin 1888.
45 Ibid.
46 Ibid.
47 Ibid.
48 La Franc-maçonnerie démasquée, article « Vergoin, boulangisme et maçonnerie », n° 64, juin 1889.
49 La Chaîne d’union, novembre 1888, p. 411.
50 Le Radical, article « Le Congrès maçonnique, vote antiboulangiste », 5 juin 1888.
51 La Chaîne d’union, juillet 1888, p. 232.
52 Discours à la Chambre des députés, 4 juin 1888.
53 La Chaîne d’union, septembre 1888, p. 348.
54 Sur cet aspect, voir les travaux de François Vindé, L’Affaire des fiches (1900-1904) : Chronique d’un scandale, Paris, Éditions universitaires, Collection « Documents », 1989 ; Emmanuel Thiébot, Scandale au Grand Orient, Éditions Larousse, 2008 ; Xavier Boniface, « L’affaire des fiches dans le Nord », Revue du Nord, 2010, tome 96, n° 384, p. 169-194.
55 La Chaîne d’union, septembre 1888, p. 348.
56 La Chaîne d’union, octobre 1888, p. 379.
57 Ibid.
58 Ibid.
59 Cité par Daniel Ligou dans Frédéric Desmons et la franc-maçonnerie sous la Troisième République, op. cit., p. 146.
60 Opinion exprimée par André Combes (Histoire de la Franc-Maçonnerie au XIXe siècle, op. cit., p. 225).
61 Fontainas et Gérard sont désignés assesseurs. Level et Francolin sont désignés secrétaires.
62 Et non de La Fraternité (Orient de Genève) comme énoncé par Daniel Ligou (Ibid., p. 145) ou Pierre Chevallier (op. cit., p. 183-189).
63 A. Combes (Histoire de la Franc-Maçonnerie au XIXe siècle, op. cit., p. 225) semble plus catégorique ; pourtant rien ne mentionne son appartenance au boulangisme. Mélinette se défend lui de l’être : « Je ne suis pas boulangiste, au contraire » (Bull. GODF, séance du 10 septembre 1888, p. 364-376). De plus, son nom n’apparaît pas non plus dans les listes d’accusés rédigées en 1890, lors des procès maçonniques.
64 Bull. GODF, 44e année, séance du 10 septembre 1888, p. 364-376.
65 Ibid.
66 Ibid.
67 Ibid.
68 B. Joly, Nationalistes et conservateurs en France, 1885-1902, op. cit., p. 56.
69 Bull. GODF, 44e année, séance du 10 septembre 1888, p. 364-376.
70 Bull. GODF, 44e année, séance du 10 septembre 1888, p. 364-376 et Bull. GLSE, 1888-1889, p. 153. Tenue solennelle de clôture : discours du F∴ Dequaire-Grobel, orateur, discours « La Franc-éducatrice de la Démocratie ».
71 FM2 (912), Loge Les Disciples du progrès, correspondance GO (1885-1894), dossier 2. Copie des planches adressées aux différentes loges, datée du 2 mai 1888.
72 On peut aisément en déduire les noms d’Émile Goussot et de Charles-Ange Laisant, tous deux boulangistes, membres de la Ligue d’action républicaine, fondée par Laguerre le 23 avril 1888.
73 FM2 (912), Loge Les Disciples du progrès, correspondance GO (1885-1894), dossier 2. Correspondance du 18 mai 1888, mentionnant l’ordre du jour de la tenue du 17 mai 1888.
74 Ibid. Plainte d’Émile Goussot, 11 juin 1888.
75 BNF FM2 (912), Loge « Les disciples du progrès », correspondance GO (1885-1894), dossier 2. Lettre d’Irénée Blanc, vénérable du Progrès, datée du 15 mai 1888.
76 La Presse, éditorial de Laguerre, « Notre programme », 6 juin 1888.
77 BNF FM2 (912), Loge « Les disciples du progrès », correspondance GO (1885-1894), dossier 2. Lettre d’Irénée Blanc, vénérable du Progrès, datée du 15 mai 1888.
78 Un éclairant résumé de l’affaire est disponible dans la notice « Maurice Vergoin » in Bertrand Joly, Dictionnaire biographique et géographique du nationalisme français (1880-1900), op. cit., p. 397-399.
79 B. Joly, Vie de Maurice Vergoin, op. cit.
80 BNF FM2 (897), Loge L’Avenir, Tableaux, dossier 1.
81 Présidée par Eugène Pelletan, elle a accueilli les deux gendres de Marx Charles Longuet et Paul Lafargue.
82 BNF FM2 (897), Loge L’Avenir, Archives internes (1875-1907), dossier 8 : Affaire Vergoin (1887-1890). Copie de la plainte datée du 8 mai 1888.
83 L. Marot, op. cit. (Voir chapitre 1).
84 Bull. GODF, 42e année, 19 mars 1886. Il avait présenté en 1886 une planche à L’Homme libre intitulée : « Ce qu’est réellement La Ligue des Patriotes, ce qu’elle veut faire dans la Franc-Maçonnerie ».
85 BNF FM2 (897), Loge L’Avenir, Archives internes (1875-1907), dossier 8 : Affaire Vergoin (1887-1890). Lettres de Vergoin lues en son absence lors du second « conseil de famille » du 12 juin 1888.
86 Ibid. Lettre du 10 juillet 1888.
87 Le Radical, article « La politique en 1888 » de Louis Lucipia, 3 janvier 1889.
88 J. Garrigues, Le boulangisme, op. cit., p. 46.
89 Bull. GODF, 44e année, séance du 23 mai 1888, p. 142-155.
90 Bull. GODF, 44e année, p. 791. Cité par D. Ligou, Frédéric Desmons et la franc-maçonnerie sous la Troisième République, op. cit., p. 146.
91 Bull. GODF, 44e année, p. 689. Le 10 décembre 1888, le Conseil de l’Ordre nomme une Commission chargée de l’organisation du Congrès (parallèlement au rôle de la Commission des Affaires Extérieures), composée des maçons Heredia, Doumer, Sincholle, Boucheron et Croissant.
92 Société Anonyme Immobilière du Grand Orient de France, présidée par De Heredia, assisté de Fontainas et Level.
93 B. Joly, Nationalistes et conservateurs en France, 1885-1902, op. cit., p. 83.
94 La Presse, article « Explosion de grèves », 11 août 1888.
95 La Justice, article « Et les affaires ? », 16 janvier 1889.
96 La Presse, 22 janvier 1889.
97 Effectifs retenus par B. Joly (Nationalistes et conservateurs en France, 1885-1902, op. cit., p. 50).
98 La Presse, article « Aux électeurs de la Seine », 22 janvier 1889.
99 La Presse, article « Question bien posée », 21 janvier 1889.
100 Le Radical, 8 janvier 1889. Comité présidé par Anatole de la Forge, avec Clemenceau et Robinet comme assesseurs, Henri Brissac et Hector Depasse comme secrétaires.
101 La Chaîne d’Union, édito d’Hubert, janvier 1889, p. 3-5.
102 La Chaîne d’Union, Tenue loge Les Droits de l’Homme : « La Franc-maçonnerie et le boulangisme », p. 12-13. Le Radical, 12 janvier 1889. La Loge Les Droits de l’Homme est félicitée par la presse républicaine pour sa tenue « Pour la République et contre Boulanger ».
103 La Chaîne d’Union, janvier 1889, p. 56-58 : Les Amis bienfaisants, La France maçonnique, La Justice, La Renaissance, l’Union fraternelle, l’Union des peuples, Les Zélés philanthropes, l’Orphelinat maçonnique, Étoile polaire, Les Droits de l’Homme.
104 Ibid.
105 La Chaîne d’Union, « Manifestations antiboulangistes », janvier 1889, p. 12.
106 Ibid. La loge L’Amitié de Boulogne-sur-Mer s’excuse pour son absence.
107 La Franc-maçonnerie démasquée, « une élection antimaçonnique », février 1889, n° 60.
108 D. Ligou, Frédéric Desmons et la Franc-maçonnerie sous la troisième République, op. cit., p. 146.
109 La Presse, article « D’où vient l’argent », 23 janvier 1889.
110 La Presse, article « Où est l’Empire ? », 24 janvier 1889.
111 Le Radical, article « L’argent inavouable », 26 janvier 1889. L’article s’appuie sur les nombreux articles d’Anatole de La Forge démontrant le financement monarchiste.
112 La Presse, article « Calomniateurs ou ignares », 27 janvier 1889. Naquet s’en prend directement à Clemenceau, Sigismond Lacroix et Tony Révillon.
113 La campagne parisienne pulvérise les records avec plus de 100 000 affiches placardées par jour. La duchesse d’Uzès aurait versé près de 500 000 francs pour cette seule campagne (Jean Garrigues, Le boulangisme, op. cit., p. 59).
114 Les crieurs de journaux, vendeurs d’écrits ou camelots sont engagés pour diffuser les journaux boulangistes, en se distinguant comme « les auxiliaires les plus actifs, les plus bruyants » du mouvement boulangiste (Rapport de police « L’embauche de camelots », février 1889, cité par Jean Garrigues, « Boulanger, ou la fabrique de l’homme providentiel », Parlement[s], Revue d’histoire politique 2010/1 (n° 13), p. 18).
115 B. Joly, Nationalistes et conservateurs en France, 1885-1902, op. cit., p. 83.
116 B. Joly démontre ainsi la vitalité du boulangisme dans cet arrondissement malgré une profonde rivalité de ses comités, notamment celui de la Ligue des Patriotes (Dictionnaire biographique et géographique du nationalisme (1880-1900), op. cit., p. 460 à 465).
117 Le Figaro, 5 février 1889. Cité par Jean GARRIGUES « Le général Boulanger et le fantasme du coup d’État. », Parlement[s], Revue d’histoire politique 2/2009 (n° 12), p. 46.
118 Le Temps, 29 janvier. Ibid.
119 La Presse, 5 février 1889.
120 Le Radical, article « Rhubarbe et Séné » de Louis Lucipia, 18 février 1889.
121 Le Radical, article « L’Honneur ou la Raison », 19 février 1889.
122 La Justice, 16 mars 1889.
123 Le Radical, article « Droits et devoirs », 26 mars 1889.
124 Le Radical, 13 mars 1889. Grand titre : « Conspiration boulangiste. Demande de poursuites ».
125 La Justice, 8 mars 1889. Camille Pelletan, ardent antiboulangiste, membre de la Société des Droits de l’Homme et du Citoyen, proteste contre la dissolution de la Ligue des Patriotes, condamnée à 100 francs d’amende.
126 La Chaîne d’Union, article « Une allocution du général Riu », février 1889, p. 41. Le XIXe siècle, article « Le général Riu et le boulangisme », 5 février 1889.
127 Ibid.
128 B. Joly, Dictionnaire biographique et géographique du nationalisme français (1880-1900), op. cit., p. 221.
129 Lalou fait partie des bailleurs de fonds qui permet au journal de naître en mars 1888. Le succès (plus de 70 000 exemplaires en mars 1888) semble éphémère (8 000 en février 1889).
130 Le XIXe siècle, article « M. Lalou franc-maçon », 5 février 1889.
131 Le Radical, article « Le boulangisme au Grand Orient », 6 février 1889.
132 Le XIXe siècle, article « L’affiliation de Monsieur Lalou à la Franc-maçonnerie », 6 février 1889.
133 BNF FM2 (973), Loge La République démocratique, dossier « procès Laguerre », plainte de la loge Lutèce, 20 janvier 1890. Lalou aurait été vu aux environs des parvis du temple.
134 Le Radical, article « Le boulangisme au Grand Orient », 6 février 1889.
135 Ibid.
136 Ibid.
137 La Presse, article « L’incident de la loge La République démocratique », 7 février 1889.
138 Ibid.
139 La Chaîne d’Union, article « Ce que doit être le publiciste Franc-Maçon », mars 1887, p. 91-92.
140 La Chaîne d’Union, « Le petit Convent », mars 1889, p. 69.
141 Sa tenue a été avancée d’un mois en raison des préparatifs du Centenaire.
142 Certaines loges, à l’instar des Droits de l’Homme lors de sa tenue du 1er avril 1889, ne se gênent pas pour pointer les retards de l’enquête BNF FM2 (912), Loge Les droits de l’Homme, correspondance GO (1886-90), dossier 4, lettre du 6 avril 1889 : « La loge les droits de l’homme invite le conseil de l’ordre à statuer sans nouveau retard sur la plainte portée contre la loge La République Démocratique, conformément à l’article 279 de la constitution maçonnique ».
143 La Chaîne d’Union, « Circulaire n° 25 du Grand Orient » du 2 avril 1889 transmise aux loges, mai 1889, p. 135-137.
144 Desmons vote les poursuites contre Boulanger, mais s’abstient lors du vote sur les poursuites contre les trois députés membres de la Ligue des Patriotes (Jacques Kayser, op. cit., p. 171).
145 Le Mot d’Ordre, article « La Maçonnerie et Lalou », 3 mars 1889.
146 Les éditions du 16 avril annoncent des chiffres variables : 200 pour Le Rappel, 300 pour Le Radical, 600 pour La Croix ou 800 pour La Presse. La réalité semble se situer dans la fourchette basse, soit 200, là où 800 personnes étaient espérées.
147 Si Le Rappel du 16 avril 1889 insiste sur le ridicule de la situation, La Croix et La Presse (du 16 avril) mettent en scène un départ escorté sur les acclamations de nombreux partisans, étouffant largement les cris des opposants au Général.
148 Le Rappel, article « Le banquet de Versailles », 16 avril 1889.
149 La Croix, article « Le banquet de Versailles », 16 avril 1889.
150 La Franc-maçonnerie démasquée, article « Boulangisme et maçonnerie », avril 1889, n° 62.
151 La Franc-maçonnerie démasquée, article « La Maçonnerie, le gouvernement et le boulangisme », mai 1889, n° 63.
152 La Chaîne d’Union, article « Affaire Vergoin (suite) », juillet 1889, p. 211-212.
153 FM2 (897), Loge L’Avenir, Archives internes (1875-1907), dossier 8, Affaire Vergoin (1887-1890), note du 11 mai 1889.
154 La presse antimaçonnique le reconnaît elle-même, lors d’une fête maçonnique au Grand Orient, où Desmons « s’est élevé avec vigueur contre la tendance de ce nouveau parti qui, sous le nom de boulangisme, exploite les passions les plus basses pour faire échec à la République, et se proclame le défenseur le plus fervent de la liberté » (La Franc-maçonnerie démasquée, article « Vergoin, boulangisme et maçonnerie », juin 1889, n° 64).
155 FM2 (897), Loge L’Avenir, Archives internes (1875-1907), dossier 8, Affaire Vergoin (1887-1890), jugement du 14 janvier 1890.
156 Condamné à huit mois de prison par le tribunal correctionnel de la Seine pour avoir injurié et diffamé un magistrat, le procureur général, Quesnay de Beaurepaire, dans l’exercice de ses fonctions, Vergoin a fui à Bruxelles.