1 Le Gaulois, 20 mai 1890.
2 Henri Guillemin, Le « Converti » Paul Claudel, Paris, Gallimard, 1968, p. 96.
3 Tête d’or, pièce de théâtre en trois parties de Paul Claudel en 1889.
4 B. Joly, Les forces nationalistes et conservatrices en France (1880-1900), op. cit., p. 8-14.
5 D. Ligou, Frédéric Desmons et la franc-maçonnerie sous la Troisième République (chapitre 6, « la crise boulangiste »), op. cit., p. 129-157. P. Chevallier (Chapitre « La Maçonnerie et la politique extérieure de la IIIe République », 2e sous partie « La Maçonnerie en face du nationalisme boulangiste »), op. cit., p. 183-189. A. Combes, Histoire de la Franc-Maçonnerie au XIXe siècle (chapitre « Le Grand Orient et le boulangisme »), op. cit., p. 213-235.
6 Bull. GLSE, « Bulletin des conférences », mai 1889, n° 110, p. 32-34.
7 BNF (FM2) 974, Loge « La République démocratique », dossier Laguerre, Procès-verbal de la commission chargée de l’instruction, 14 janvier 1890.
8 P. Chevallier, op. cit., p. 183-189.
9 A. Combes, op. cit., p. 220.
10 Bull. GODF, 44e année, mars 1888-février 1889, p. 791.
11 B. Joly, Vie de Maurice Vergoin, député boulangiste, suivie des souvenirs intellectuels de Maurice Vergoin, « Notes sur le mouvement républicain-révisionniste et le boulangisme » (16 mars 1888-6 octobre 1889). Paris, Champion, 2005.
12 Voir chapitre 1.
13 R. Girardet, op. cit., p. 53.
14 Bruno Étienne, « Note sur quelques juifs francs-maçons de Provence », dans Jean-Louis Miège, Les Relations intercommunautaires juives en Méditerranée occidentale, XIIIe-XXe siècles, Paris, CNRS, 1984, p. 270-274.
15 Pierre Birnbaum, Les Fous de la République : Histoire politique des Juifs d’État de Gambetta à Vichy, Paris, Fayard, 1992.
16 Alfred Naquet, Questions constitutionnelles, p. 15.
17 A. Laisant, La politique radicale en 1885, p. 84.
18 Ibid., p. 77.
19 Le Radical, article « La première année », 18 juillet 1886.
20 Le Radical, article « Effet de tactiques », 30 mai 1885.
21 Émile-Joseph Basly (1854-1928), député de la Seine, futur député du Pas de Calais, maire de Lens, sera initié le 20 novembre 1888.
22 Louis Calvinhac (1849-1902), publiciste, député de Toulouse.
23 Zéphirin Camélinat (1840-1932), ancien communard, exilé jusqu’en 1879, député de Paris (1885-1889), initié à son retour en France dans la loge Les Trinitaires.
24 Daniel Mollenhauer, « À la recherche de la “vraie République” : quelques jalons pour une histoire du radicalisme des débuts de la Troisième République », in Revue historique, n° 607, juillet-septembre 1998, p. 612.
25 B. Joly, Les forces nationalistes et conservatrices en France (1880-1900), op. cit., p. 27.
26 La loge, affaiblie par ces divisions, fusionnera en 1893 avec les Vrais frères unis inséparables pour former les Inséparables du progrès.
27 Bull. GLSE, « Fête de la maçonnerie blanche », juin 1888, n° 99, p. 54.
28 Bull. GLSE, « Le Grand Orient de France et le mouvement plébiscitaire », mai 1888, n° 98, p. 30-32.
29 La Chaîne d’Union, « Incident à la loge La République démocratique », mars 1889, p. 93-95. BNF FM2 974, Loge « La République démocratique », dossier Laguerre.
30 « La Chaîne d’Union, le banquet boulangiste de Versailles par M. Vergoin », mai 1889, p. 133-134 ; « Affaire Vergoin », juillet 1889, p. 211-212. BNF FM2 (897) : Loge « L’Avenir », Archives internes (1875-1907), dossier 8 : Affaire Vergoin (1887-1890).
31 B. Joly, Les forces nationalistes et conservatrices en France (1880-1900), op. cit., p. 18.
32 B. Joly, Dictionnaire biographique et géographique du nationalisme français (1880-1900), op. cit., p. 215.
33 Quatre personnalités sans mandat : Déroulède, Lalou (La France), Mayer (La Lanterne), Rochefort (L’Intransigeant) ; onze députés appartenant à l’aile gauche et socialisante des radicaux : Borie, Brugeilles, Chevillon, Duguyot, Laguerre, Laisant, Laur, Le Hérissé, Michelin, Susini, Vergoin puis Boulanger, Dilon, Naquet et Thibaud (Voir Bertrand Joly, Nationalistes et conservateurs en France, 1885-1902, Paris, Les Indes Savantes, 2008, p. 44-48).
34 Son appartenance à l’ordre est mentionnée par Daniel Ligou, mais sous le nom de « Deguyot », député radical d’Yonne. Il renvoie bien entendu à Pierre Arsène Duguyot, député radical d’Yonne de 1886 à 1889. Cependant, le fichier Bossu de la BNF ne mentionne aucun maçon portant ce nom. (Daniel Ligou, Frédéric Desmons et la franc-maçonnerie sous la Troisième République, op. cit., p. 136).
35 B. Joly, Nationalistes et conservateurs en France, 1885-1902, op. cit., p. 44-48.
36 La rivalité entre les membres du CRN et la Ligue des patriotes sera une constante, les uns comme les autres cherchant à contrôler l’ensemble du mouvement boulangiste.
37 Pour Laisant, Boulanger représente la paix, la République et le patriotisme (A. Laisant, À mes électeurs. Pourquoi et comment je suis boulangiste, op. cit.). Vergoin préfère lui exprimer sa crainte de l’immobilisme des vainqueurs de 1885, tout comme Naquet qui voit dans le programme du général l’heure enfin arrivée de solder toutes les promesses non tenues depuis 1885 (La Presse, article « Parole féconde », 6 juin 1888).
38 B. Joly, Nationalistes et conservateurs en France, 1885-1902, op. cit., p. 346.
39 Tous deux publicistes à La France, sous la direction de Lalou. Ils appartiennent à la loge Le Progrès, aux côtés d’un autre militant boulangiste, Irénée Blanc (vénérable de la loge).
40 B. Joly, Vie de Maurice Vergoin. Député boulangiste, op. cit.
41 Archives Préfecture de Police de Paris (APP), Ba 1466, « Dossier du IXe arrondissement » cité JOLY Bertrand, Nationalistes et conservateurs en France, 1885-1902, op. cit., p. 55.
42 La Franc-Maçonnerie démasquée, « Une campagne révolutionnaire et maçonnique », n° 52, juin 1888.
43 Le Radical, article « Le Congrès maçonnique, vote antiboulangiste », 5 juin 1888.
44 L’Univers, article « Le Congrès des francs-maçons au Cirque d’hiver », 5 juin 1888.
45 Léo Taxil, La France maçonnique : nouvelles divulgations, Paris, Agence des bons livres, 1888. Le nom du général Boulanger est cité à la page 58. En observant la typographie, on remarque que le nom a été sûrement inséré à la hâte (les caractères sont différents de ceux utilisés pour les autres noms).
46 La Croix, article « Francs-maçons », 29 avril 1888.
47 Ibid.
48 La Croix, article « Est-il maçon ? », 10 mai 1888.
49 La Croix, article « Méfions-nous », 13 avril 1888.
50 La Croix, article « Les deux partis », 25 avril 1888.
51 La Franc-Maçonnerie démasquée ira même jusqu’à reconnaître cette erreur : « les maçons donnent avec d’autant plus d’ardeur qu’il s’agit de défendre le F∴ Floquet et que Boulanger n’est pas franc-maçon, comme on l’a dit à tort » (La Franc-Maçonnerie démasquée, article « Une campagne révolutionnaire et maçonnique », n° 52, juin 1888).
52 La Grande République française, 18 avril 1889.
53 La Presse, « La nuit historique : curieux récits de deux témoins », 19 avril 1889.
54 Les coulisses du boulangisme, Paris, 1890, p. 206-229.
55 La Justice, 9 juillet 1887, article d’Alexandre Millerand : « Nous sommes les amis du général Boulanger. On connaît nos sentiments pour le cabinet Rouvier […] Quels que soient les services qu’un homme ait rendus, quels que soient ceux qu’il puisse rendre, des républicains ont pour premier devoir de ne jamais exalter à ce point un individu. C’est à l’idée et à l’idée seule, qu’ils doivent leurs hommages. […] La popularité actuelle du général Boulanger est faite surtout de l’impopularité de ceux qui nous gouvernent ».
56 Le gendre du président Grévy, Daniel Wilson, lui-même député très influent, est accusé de s’être servi de ses relations pour vendre les légions d’Honneur.
57 Il s’agit en réalité du « Casino Cadet », 18 rue Cadet : établissement qui depuis 1859 accueillait des bals (les mardi, jeudi et samedi) et des concerts (les autres jours), mais également des réunions politiques. Le GODF siège au 16.
58 Les coulisses du boulangisme, Paris, 1890, p. 210.
59 Les deux refusent la présidence du Conseil sous un mandat Grévy prolongé de quelques mois, convoitent en réalité la fonction présidentielle.
60 Les coulisses du boulangisme, Paris, 1890, p. 222. Le nom de Boulanger n’est toutefois évoqué que pour le ministère de la Guerre, et nullement à tête d’un gouvernement.
61 Après la visite de Granet et de Laguerre à l’Élysée, le 30 novembre 1887, pour annoncer à Grévy l’échec des négociations.
62 Comte Edmond de Martimprey (1849-1891), député conservateur du Nord.
63 Baron Armand de Mackau (1832-1918), député constamment réélu dans la circonscription d’Argentan dès 1876 (Eric Phélippeau, L’invention de l’homme politique moderne. Mackau, l’Orne et la République, Belin, 2002).
64 La Chaîne d’union, « Soutien au gouvernement Floquet », février 1888, p. 35.
65 Les coulisses du boulangisme, Paris, 1890, p. 228.
66 Revue des Deux Mondes, « Chronique de la quinzaine. Histoire politique et littéraire », 30 avril 1888, t. 87, p. 226.
67 J. Garrigues, Le Boulangisme, Paris, Presses universitaires de France, coll. Que sais-je ?, 1992, p. 29.
68 L’Intransigeant, article « La manœuvre continue », 26 février 1888.
69 La Justice, article « La question Boulanger », 8 mars 1888.
70 La Justice, article « Destitution », 16 mars 1888.
71 La Justice, article « La situation », 17 mars 1888.
72 Largement battu par Félix Pyat à Marseille, il arrive cependant en tête dans l’Aisne, avant de se retirer au second tour, du fait de son inéligibilité, laissant la victoire au radical et maçon Paul Doumer.
73 L’Intransigeant, 18 mars 1888, première page.
74 La Justice, article « Popularité », 18 mars 1888.
75 La Justice, article « Déclaration de l’Extrême gauche », 20 mars 1888. On y retrouve presque tous les députés d’extrême gauche, intransigeants et socialistes, sauf les 11 députés boulangistes (Borie, Brugueilles, Chevillon, Duguyot, Laguerre, Laisant, Laur, Le Hérissé, Michelin, Susini et Vergoin), Clovis Hugues, et Frédéric Desmons.
76 Jacques Kayser, Les grandes batailles du Radicalisme, Paris, Marcel Rivière, 1962, p. 167.
77 D. Ligou, Frédéric Desmons et la franc-maçonnerie sous la Troisième République, op. cit., p. 134.
78 La Chaîne d’union, « Soutien au gouvernement Floquet », février 1888, p. 35.
79 La Chaîne d’union, « Soutien au gouvernement Floquet », avril 1888, p. 160-161.
80 Ibid.
81 Édouard Gaussorgues (1857-1909), avocat, magistrat, conseiller général d’Anduze, député de 1885 à 1889.
82 Sincère adhésion au boulangisme pour les uns, protestation contre les pressions émises par les cadres radicaux pour les autres.
83 Fernand Crémieux (1857-1928), avocat, député de 1885-1889, puis 1893-1898. Sénateur en 1903 jusqu’à sa mort.
84 A. Laisant, À mes électeurs. Pourquoi et comment je suis boulangiste, op. cit.
85 La Justice, article « Le Silence », 24 avril 1888.
86 D. Ligou, Frédéric Desmons et la franc-maçonnerie sous la Troisième République, op. cit., p. 138.
87 La Justice, article « Boulangistes honteux », 26 avril 1888.
88 La Chaîne d’Union, article « Le ministère Floquet et le boulangisme », mai 1888, p. 180-185.
89 Fabricant d’engrais à Bordeaux, vénérable des Chevaliers de la Fraternité, Orient de Bordeaux.
90 Le Radical, « Les Francs-maçons de Bordeaux », 6 mai 1888.
91 Bull. GODF, 44e année, séance extraordinaire du 1er mai 1888, p. 118-132.
92 Ibid.
93 Burgues, Dambrine, Dreyfus, Dusacq, Faure, Fontainas, Lagache, Prost, Rousselle, Sincholle et bien entendu Desmons. Ce nombre limité de participants peut s’expliquer tant par le court délai laissé aux membres du Conseil pour s’organiser, que par la volonté de certains d’être à distance d’une mise en accusation « illégitime » de leur président, ce dernier élu à l’unanimité. Le souvenir des tensions provoquées par les critiques de président Cousin après sa démission reste sûrement très présent à leur esprit (voir chapitre 1, note infra 187).
94 Bull. GODF, 44e année, séance extraordinaire du 1er mai 1888, p. 118-132.
95 Ibid.
96 Ibid.
97 Ibid.
98 Ibid.
99 Ibid.
100 Publiciste.
101 La déclaration des trois députés ayant été diffusée dans la presse profane, il ne pouvait de toute façon qu’accepter de participer à cette réunion.
102 Bull. GODF, 44e année, séance extraordinaire du 1er mai 1888, p. 118-132.
103 Ibid.
104 Bull. GLSE, « Le Grand Orient de France et le mouvement plébiscitaire », mai 1888, n° 98, p. 30-32. Tenue du 6 mai 1888 de la Loge n° 4, Les Hospitaliers de Saint-Ouen, sous la présidence du vénérable Gabriel Fontaine.
105 La Chaîne d’Union, article « Le boulangisme et antiboulangisme du F∴Desmons », mai 1888, p. 185.
106 Friedrich Nietzsche, Humain, trop humain, édition augmentée, Arvensa Éditions, 2015, p. 812.
107 On peut toutefois souligner sa présence, aux côtés du député Barbe, le 4 mai 1888, lors de la tenue de la loge Ordre et Progrès de Mantes, durant laquelle celle-ci exprime son soutien au gouvernement Floquet ; présence finalement assez formelle pour le président du Conseil de l’Ordre (La Chaîne d’Union, juin 1888, p. 223).
108 Archives nationales, F7 12445. Cahier 1, 19 (cité par Louis CAPERAN, Histoire de la laïcité républicaine. La Laïcité en marche, Paris, Nouvelles éditions latines, p. 247).
109 Daniel Ligou justifie également cette décision par une nécessité purement fonctionnelle, en gardant une personne certes unanimement respectée et reconnue pour son honnêteté, mais surtout « plus apte que quiconque à préparer et à présider les grandes manifestations maçonniques prévues pour le centenaire de la Révolution française » (Frédéric Desmons et la franc-maçonnerie sous la Troisième République, op. cit., p. 146.).
110 J. Kayser, op. cit., p. 167.
111 La première référence à l’épisode boulangiste apparaît dans les articles « Soutien au gouvernement Floquet », La Chaîne d’union, février 1888, p 35 et avril 1888, p. 160-161.
112 La Chaîne d’Union, « Le ministère Floquet et le boulangisme », mai 1888, p. 180-185.
113 Bull. GLSE, « Déclaration du 23 avril 1888 », avril 1888, n° 97, p. 12.
114 La Chaîne d’Union, « Le ministère Floquet et le boulangisme », mai 1888, p. 180-185.
115 Le Mot d’ordre, 12 avril 1888. Loge Les Droits de l’Homme, tenue du 11 avril 1888.
116 Ibid. Loge La Fédération universelle, tenue du 10 avril 1888.
117 Le Radical, « Les Francs-maçons de Bordeaux », 6 mai 1888.
118 BNF FM2 (912) : Loge « Les disciples du progrès », correspondance GO (1885-1894), dossier 2. Lettre du 2 mai 1888, de la Loge Les Disciples du progrès, adressée au GODF, aux loges de Bordeaux, à la GLSE, à la Clémente amitié de Paris, avec copie jointe de la planche des Amis des Hommes de Lyon.
119 Encore proche du courant boulangiste durant ce printemps 1888.
120 La Chaîne d’union, « Le ministère Floquet et le boulangisme », mai 1888, p. 180-185. Tenue de la loge Les Vrais amis d’Avignon.
121 La Chaîne d’union, « Le ministère Floquet et le boulangisme », mai 1888, p. 180-185. Tenue de la loge La Franchise beauceronne de Chartres.
122 La Chaîne d’union, « Le ministère Floquet et le boulangisme », mai 1888, p. 180-185. Tenue de la loge Les Droits de l’Homme de Paris, 11 avril 1888.
123 Bull. GLSE, « Déclaration du 23 avril 1888 », avril 1888, n° 97, p. 12.
124 La Chaîne d’Union, mai 1888, p 223 et Le Radical, « Les Francs-maçons de Bordeaux », 6 mai 1888.
125 La Chaîne d’union, « Le ministère Floquet et le boulangisme », mai 1888, p. 180-185. Tenue de la loge Le Mont Sinaï de Paris.
126 Il n’est utilisé qu’une seule fois par Hubert pour annoncer la manifestation des maçons de Bordeaux.
127 La Chaîne d’union, Éditorial d’Hubert, 1er juin 1888, p. 226-227.
128 La Chaîne d’union, juin 1888, p. 223-229.
129 La République française, 19 avril 1888. Cité par Jean Garrigues in « Le boulangisme est-il antiparlementaire ? », Parlement[s], Revue d’histoire politique 2013/3 (n° HS 9), p. 54.
130 Le Temps, 21 avril 1888. Cité par Jean Garrigues in « Le boulangisme est-il antiparlementaire ? », Parlement[s], Revue d’histoire politique 2013/3 (n° HS 9), p. 54.
131 La Chaîne d’union, juin 1888, p. 223-229. Tenue de la loge Le Temple des Amis de l’honneur français, le 23 avril 1888.
132 La Chaîne d’union, juin 1888, p. 223-229. Tenue de la loge Le libre examen de Paris.
133 Ibid.
134 La Chaîne d’union, juin 1888, p. 229. Tenue de la loge La Fraternité universelle, 7 mai 1888.
135 BNF FM2 (912) : Loge « Les disciples du progrès », correspondance GO (1885-1894), dossier 2. La lettre, datée du 15 mai 1888, rédigée et signée par Irénée Blanc, provient de la loge Le Progrès.
136 Charles-Ange Laisant, op. cit., p. 29.
137 BNF FM2 (912), Loge « Les disciples du progrès », correspondance GO (1885-1894), dossier 2. Lettre d’Irénée Blanc, vénérable du Progrès, datée du 15 mai 1888.
138 Bull. GODF, 44e année (1888-1889), séance du 23 mai 1888, p. 142-155.
139 Publiciste, grand réformateur social, promoteur de l’éducation populaire (1869-1875), avant de jouer un rôle dans le pré-syndicalisme enseignant (1876-1893). Proche des milieux socialistes. Voir Éric LEBOUTEILLER, article « Gustave Francolin, l’« éminent éducateur », Chroniques d’Histoire maçonnique, Institut d’études et de recherches maçonniques, n° 72 (2013-3).
140 Bull. GODF, 44e année (1888-1889), séance du 23 mai 1888, p. 142-155.
141 Ibid.
142 Ibid.
143 Ibid.
144 Ernest Gérard (1830-1894), Docteur, conseiller général de l’Oise, maire de Beauvais. Initié aux Admirateurs de l’Univers (1865), vénérable de l’Étoile de l’espérance à Beauvais, membre du Conseil de l’Ordre, Grand orateur du Grand Collège.
145 Gustave Lagache Saint Gest, avocat, ancien sous-préfet, conseiller général de Boulogne sur Mer.
146 Bull. GODF, 44e année (1888-1889), séance du 23 mai 1888, p. 142-155.
147 Vénérable de La Persévérance Couronnée de Rouen.
148 Bull. GODF, 44e année (1888-1889), séance du 23 mai 1888, p. 142-155.
149 Ibid.
150 Chef de division à la Préfecture de la Seine.
151 Pour : 17 (Viguier, Flamens, Gravey, Milsan, Péan, De Heredia, Fontainas, Lagache, Dusacq, Faure, Sincholle, Chay, Dreyfus, Dambrine, Barbe, Rousselle, Sarrat) ; Contre : 5 (Gérard, Francolin, Burgues, Michaud, Boucheron) ; Abstention : 1 (Prost). Desmons qui préside la séance ne participe pas au vote.
152 Bull. GODF, 44e année (1888-1889), séance du 23 mai 1888, p. 142-155.
153 Rappelons-le, la salle du « Casino Cadet » ou « salle des fêtes du Grand Orient » est largement mise à disposition des réunions politiques profanes, elle ne reçoit aucune tenue maçonnique.
154 Bull. GLSE, « Le Grand Orient de France et le mouvement plébiscitaire », mai 1888, n° 98, p. 30-32.
155 Bull. GODF, 44e année, séance du 10 septembre 1888, p. 367. Les opinions « remontant de la salle du rez-de-chaussée » auraient influencé l’ordre du jour adopté par la séance extraordinaire des maçons à l’étage. Si cette affirmation est invérifiable, les navettes des conseillers de l’Ordre entre les deux réunions sont, elles, bien réelles.
156 Le Radical, « La Société des droits de l’Homme et du Citoyen », 25 mai 1888.
157 Georges Clemenceau, Henry Maret, Tony Révillon, Camille Pelletan, Sigismond Lacroix et Victor Simond.
158 Le Mot d’Ordre, article « L’action maçonnique » par Edmond Lepelletier (vénérable de la loge Les Droits de l’Homme), 24 mai 1888.
159 B. Joly, Nationalistes et conservateurs en France, 1885-1902, op. cit., p. 55.
160 Le Radical, article « Le boulangisme devant le Conseil de l’Ordre du Grand Orient de France », 25 mai 1888 : « Le Conseil de l’Ordre du Grand Orient de France a été mis en demeure par quelques francs-maçons boulangistes de désapprouver, conformément aux règlements maçonniques, les ordres du jour antiplébiscitaires et anticésariens votés par la presque unanimité des loges de Paris et des départements ». Il n’y a bien sûr, comme nous l’avons démontré, nullement d’unanimité des loges (à peine 18 % se sont exprimées).