1 Traduction française du texte origninal espagnol : Catalina González Melero (Université de Séville). Traitement d’images : Rodolfo Domínguez Petit.
2 Ramón Torres 1982.
3 Costa 2007.
4 Ramón Torres 1982, p. 13-15.
5 Román 1913, p. 71, explique que l’on fouilla « jusqu’à épuiser ce site archéologique ». Les activités clandestines postérieures ne firent qu’aggraver la situation.
6 Román 1913, p. 85.
7 J. Vicente Morales, « La fauna de la cueva-santuario púnica de Es Culleram (Sant Joan, Ibiza) », dans C. Gómez Bellard, E. Díes Cusí, V. Marí i Costa, Tres paisajes ibicencos : un estudio arqueológico, Saguntum extra 10 (2011), p. 81-90.
8 Ramón Torres 1982, p. 17-26 ; Costa 2007, p. 12-15.
9 Pour un exposé des premiers résultats et une illustration plus riche, voir Marín Ceballos et al. 2010.
10 Aubet 1969 ; Aubet 1982.
11 Jusqu’à présent un seul exemplaire dépourvu de kalathos est connu (Musée National d’Archéologie [ci-après : MAN] 1923/60/538, anciennement 36.167) : Aubet 1982, p. 15, pl. 5 ; Almagro Gorbea 1980, p. 174, pl. 103, 4.
12 En ce qui concerne la coiffure et la coiffe des figurines campaniformes, voir une étude plus détaillée dans Marín et al. 0000.
13 Aubet 1969, p. 9-27 ; Almagro Gorbea 1980, p. 169-180, s’est également conformée à cette typologie, tout en y incluant de nouveaux types.
14 Sur cette méthode et le vocabulaire technique, voir Muller 1997b.
15 Typologie présentée dans Marín Ceballos et al. 2010, p. 139-140, fig. 3-6 et p. 141, tableau 1.
16 Voir G. Robins, « Beauté idéale et emblèmes divins », dans C. Ziegler (éd.), Reines d’Égypte d’Hétephérès à Cléopâtre (2008), p. 127, cat. 152.
17 F. Pirovano, « Kalathos e Kiste nel culto urbano », Religione e città nel mondo antico 11 (1980-1981), p. 172-174.
18 Chérif 1997, nos 263, 265, 267, 275.
19 À celles-ci, il faudrait ajouter la terre cuite léontocéphale du sanctuaire carthaginois de Thinnisut dont l’origine remonte à la fin du iiie s. av. J.-C. : S. Bullo, C. Rossignoli, « Il santuario rurale presso Bir bou Rekba (Thinissut) : uno studio iconografico ed alcune riconsiderazioni di carattere architettonico-planimetrico », L’Africa romana 12 (1998), p. 254.
20 López Grande 2003.
21 Aubet 1976, p. 76 ; G.-C. Picard, Les religions de l’Afrique Antique (1954), p. 67 ; M.J. López Grande, J. Trello, « Pervivencias iconográficas egipcias en las imágenes de damas sagradas del ámbito feniciopúnico », dans A. González Blanco, G. Matilla Séiquer, A. Egea Vivancos (éds), El Mundo Púnico. Religión, Antropología y cultura material (Colloque, Cartagena, avril 2000) (2004), p. 348-349.
22 Musée National de Carthage, 898.116.
23 Parmi les exemplaires connus, seuls deux conservent leur tête : l’exemplaire MAN 1923/60/538, anciennement 36.167, dépourvu de kalathos, et un autre dans une collection privée d’Ibiza, portant une coiffure.
24 Type 8 de B. Quillard, Bijoux carthaginois. I, Les colliers : d’après les collections du Musée National du Bardo et du Musée National de Carthage (1979), p. 81-88, qui lui attribue une origine égyptienne.
25 Aubet 1976, p. 72, envisage la possibilité que le motif en forme de cœur représente un élément iconographique dont la signification nous échappe et qui pourrait être imité par l’iconographie de ces bijoux.
26 C. Román, « Excavaciones en diversos lugares de la isla de Ibiza. Resultados obtenidos en las excavaciones practicadas en 1919 y 1920 », Memorias de la Junta Superior de Excavaciones y Antigüedades 43 (1921), p. 15 ; Almagro Gorbea 1980, pl. 109, 2.
27 Chérif 1997, nos 263, 265-267.
28 López Grande 2003, p. 25-35.
29 Aubet 1982, p. 27, pl. 20 ; Almagro Gorbea 1980, p. 153-154, pl. 88, 1-3. De ces cinq pièces, trois se trouvent dans le Museu Arqueològic d’Eivissa i Formentera (MAEF) : 1724 [= Marín Ceballos et al. 2010, p. 146, fig. 12], 1725 et 1779-28 ; une, dans le Musée d’Archéologie de Catalogne, à Barcelone (MAC 8663) et la cinquième fait partie de la collection du Baron de Esponellà à Tiana, Barcelone (CE 88).
30 B. Costa, J.H. Fernández, « Thronende weibliche Statuette », dans Hannibal ad portas. Macht und Reichtum Karthagos (2005), p. 140, no 14.
31 Gubel 1987, p. 85-100.
32 Richter 1966, p. 31, pl. 142.
33 Gubel 1987, p. 86, a remarqué la similitude entre les simples trônes du type II-a et ceux du type I-a et I-c, portant des sphinx et des lions sculptés sur les côtés.
34 Fernández Castro, Cunliffe 2002, p. 63, pl. 42 et 50. D’autres exemples dans M.C. Marín, M. Belén, « Nuevos exvotos ibéricos de la provincia de Jaén », Anales de la Universidad de Cádiz 3-4 (1986-1987), p. 82, pl. 4.
35 Fernández Castro, Cunliffe 2002, p. 70-79.
36 MAC 8670. Aubet 1969, p. 36-37 ; Almagro Gorbea 1980, p. 161-162, pl. 97, 3, interprète la palmette comme une fibule, bien qu’il suppose que la figurine soit trônante.
37 Richter 1966, p. 25, pl. 99 et p. 23, pl. 82, respectivement.
38 Almagro Gorbea 1980, p. 162.
39 MAN 1923/60/570 (anciennement 36.199).
40 Albertocchi 2004.
41 Albertocchi 1999, p. 355-368.
42 Albertocchi 1999, p. 359-361, avec bibliographie antérieure au sujet de ce groupe ébusitain.
43 Dewailly 1992.
44 MAN 1923/60/521 (anciennement 36.151) et 1923/60/576 (anciennement 36.205).
45 Almagro Gorbea 1980, p. 92-93, pl. 34.
46 Albertocchi 1999, p. 361, fig. 18.
47 Par exemple Dewailly 1992, p. 153-157 ; Albertocchi 1999, p. 365-367.
48 MAC 8669 ; de ce type existent un autre exemplaire fragmentaire publié (Román 1921, pl. 72), aujourd’hui disparu, et deux fragments correspondant à une des mains (MAN 1973/36/1865, et l’autre de la collection Esponellà, sans inv.).
49 Almagro Gorbea 1980, pl. 146-148.
50 Kekulé 1884, p. 62, d’Agrigente et Syracuse.
51 Bisi 1974, p. 230-231.
52 Museo del Cau Ferrat (Sitges, Barcelone), CF 31.229.
53 Bisi 1974, p. 230-231. Il n’existe pas, à Carthage, de pièces similaires, bien que la tête et le voile ressemblent à ceux de la série des figurines incomplètes Chérif 1997, nos 59-66. Cependant, celles-ci correspondent au type avec torche, ce qui n’est pas le cas ici.
54 CF 31259 ; MAC 8661, 8664, 8665, 8666, 8667 ; MAEF 1730, 6940, 8377, 8378, 8380, 8358 ; Museo de Prehistoria de Valencia, MPV 4576, ainsi que d’autres fragments éventuels.
55 San Nicolás 1981, p. 27-33 et note 4.
56 Ce dépôt a été fouillé en 1950 par J.M. Mañá, qui l’interpréta comme un atelier de céramiste : J.M. Mañá, « Actividades arqueológicas en Ibiza y Formentera (1950-51) », AEspA 24 (1951), p. 245-246 ; selon San Nicolás 1981, p. 31-33, il s’agirait plutôt d’un dépôt votif.
57 M. Tarradell, Necrópolis rurales púnicas en Ibiza (2000), p. 179, pl. 24, CU 23, inv. 3282.
58 MAN 1923/60/522 (anciennement 36152), 1923/60/522 (anciennement 36152) ; CF 31261 ; MAEF 1778-9, 8387 ; disparues : CE sans inv. ; Román 1921, pl. 67 et 70, et fragments divers.
59 Voir Almagro Gorbea 1980, pl. 39-45, p. 96-103.
60 Sguaitamatti 1984.
61 Le porc est l’animal le plus économique pour les sacrifices. D’autre part, son rapport avec la fécondité explique qu’on le retrouve souvent dans le culte des divinités en charge de celle-ci. Enfin, son sang sert dans les cérémonies de purification. En tant qu’animal de sacrifice, il peut néanmoins être mis en rapport avec les cultes de Déméter et Korè, comme en témoignent les os de porc recueillis dans leurs sanctuaires ainsi que les figurines de porc offertes en ex-voto. Voir Muller 2005, p. 64-67.
62 Sguaitamatti 1984, p. 47-51.
63 Sguaitamatti 1984, p. 32, note 19, fait référence aux sites archéologiques de Butera (Fontana Calda) et Feudo Nobile.
64 M.L. Uberti, dans Chérif 1997, p. 180.
65 MAN 1923/60/528 (anciennement 36.157) et Musée Archéologique d’Ibiza (MAEF 8388), réplique de moindre qualité.
66 Pautasso 2008, p. 286.
67 – Carthage : Chérif 1997, no 260, au sujet de la nécropole de Santa Mónica. Selon M.L. Uberti, dans Chérif 1997, p. 201, elle serait datée du ive au iiie s.. – Tharros : collection Pesce.
68 MAN 1923/60/517 (anciennement 36147).
69 Almagro Gorbea 1980, pl. 37, 2, p. 95-96.
70 Chérif 1987, nos 135-139, datés par M.L. Uberti, p. 188, du ive au iiie s.
71 G. Pesce, Sardegna punica (1961 ; nouvelle édition de R. Zucca, 2000), no 101, p. 250.
72 MAN 1923/60/519 (anciennement 36149).
73 Almagro Gorbea 1980, pl. 38, 1, 3, 4.
74 Chérif 1997, no 343. Ces types, couverts d’un ample himation, sont très différents de ceux que nous rencontrons en Sicile. Voir Bellia 2009, passim.
75 MAEF 1764 et 8386 ; MAC 8651 et 8653 ; MAN 1923/60/482 (anciennement 36.113) ; Musée du Lluc, Mallorca, MLl A-0179 et A-0180 ; CF 31233 et 31250. Trois autres, fragmentaires, ont disparu : MAC 8660 ; Lluc, sans inv., et la dernière publiée par Román 1921, pl. 77.
76 On fait souvent référence à l’introduction du culte de ces déesses à Carthage en 396 av. J.-C. (Diodore de Sicile, XIV 77, 4-5). Voir S. Moscati, « Nuovi studi sull’artigianato tardo-punico in Sardegna », RStFen 21 (1993), p. 83-98. M.J. Pena, « El culto a Deméter y Core en Cartago. Aspectos iconográficos », Faventia 18.1 (1996), p. 39-55.
77 Marín Ceballos 2004, p. 319-335.
78 E. Lipiński : « Notes d’épigraphie phénicienne et punique », Orientalia Lovaniensia Periodica 14 (1983), p. 154-165.
79 Traduction de E. Lipiński, loc. cit, p. 158-159.
80 F.O. Hvidberg-Hansen, La Déesse TNT. Étude sur la religion cananéo-punique (1979).
81 S. Ribichini, s.v. « Gad », dans K. van der Toorn, B. Becking, P. van der Horst (éds), Dictionary of Deities and Demons in the Bible (1999), p. 339-341.
82 D. Metzler, « Mural Crowns in the Ancient Near East and Greece », dans S.B. Matheson (éd.), An Obsession with Fortune. Tyche in Greek and Roman Art, YaleUnivB (1994), p. 76– 85.
83 M.C. Marín Ceballos, « Pebeteros con corona mural », dans Marín, Horn 2007, p. 109-119.
84 J. Fernández et alii, « Pebeteros con representación leontocéfala de la calle Aragón, 33 (Eivissa) », dans Marín, Horn 2007, p. 85-107.
85 M.C. Marín Ceballos, « La diosa leontocéfala de Cartago », dans Arqueólogos, historiadores y filólogos. Homenaje a Fernando Gascó, Kolaios 4 (1995), II, p. 827-843.
86 J. Ramón Torres, « La ciudad púnica de Ibiza : estado de la cuestión desde una perspectiva históricoarqueológica actual », Mainake 32 (2010), p. 837-866.
87 C. Gómez Bellard et al., « La ocupación rural en el NE de la isla de Ibiza a través de las prospecciones recientes », dans A.M. Arruda, C. Gómez Bellard, P. Van Dommelen (éds.), Sítios e Paisagens Rurais do Mediterrâneo Púnico (2007), p. 87-193.
88 Voir l’historique de cette interprétation dans Muller 2009, p. 82-84.
89 Muller 2009, p. 83-84. Voir aussi Huysecom-Haxhi, Muller 2007, p. 242-243.