1 Voir la présentation dans Jeammet 2003a, p. 188 et Aravantinos 2007, p. 63-64.

2 Pour d’autres précisions sur cette nécropole, voir dans le volume I la contribution de E. Kountouri, A. Harami, V. Vivliodetis, ainsi que celle de M. Pisani, et dans ce volume celle de M. Bonnano-Aravantinos.

3 V. Aravantinos, directeur de la 9^e éphorie, et M. Bonnano-Aravantinos en préparent la publication. Le matériel coroplastique est traité par M. Pisani.

4 L’ensemble du matériel est conservé au musée archéologique de Thèbes (9^e Éphorie des Antiquités préhistoriques et classiques). Je tiens à remercier particulièrement Vassilis Aravantinos, pour la confiance qu’il m’a témoignée en m’autorisant à publier les figurines de cette tombe, ainsi que Alexandra Harami pour son aide et pour avoir accepté cette collaboration. Mes remerciements s’adressent également à Marcella Pisani pour les informations sur le matériel coroplastique de la nécropole qu’elle a bien voulu me communiquer. (V. J.)

5 Ce terme désigne les figurines créées à Athènes vers 340-330 puis copiées immédiatement et fabriquées pendant le iii^e s. dans le bassin méditerranéen : Jeammet 2003a, p. 10.

6 Voir nos remarques ci-dessous, § 3.2.

7 D’autre part, la restauration des figurines a modifié les assemblages qui avaient pu être relevés au moment de la découverte : les fragments retrouvés brisés et dispersés peuvent être jointifs avec des figurines aujourd’hui remontées. – Les figurines de la tombe sont en cours de restauration (Ioanna Moraitou) ; en particulier, le plâtre comblant les principales lacunes des figurines n’a pas encore été réintégré.

8 À l’exception de la figurine 4, déjà publiée Jeammet 2003a, p. 203, n° 136, tous les objets sont inédits. Les références bibliographiques qui apparaissent dans le dernier paragraphe des notices renvoient toutes à des documents de comparaison. Les dates s’entendent avant Jésus-Christ. Toutes les dimensions sont exprimées en centimètres (H. = hauteur, l. = largeur, P = profondeur, D = diamètre, cons. = conservée).

9 En vue de la publication définitive de cette nécropole, l’étude de la céramique d’époque hellénistique par A. Harami a été couplée à un programme d’analyses mené par Nikos Zacharias et Hans Mommsen dans le cadre d’une collaboration entre le centre Democritos d’Athènes et laboratoire de Vienne (voir Schwedt et al. 2006).

10 Cette argile correspond visuellement aux groupes A et B, possiblement Tanagra et Thèbes, définis par le Centre de Recherche et de Restauration des Musées de France lors de l’exposition Tanagra au Louvre : Jeammet 2003a, p. 298-299 ; ces résultats ont été affinés par Bouquillon et al. 2007, en particulier p. 93-99. Il faudra par la suite les confronter aux résultats qu’obtiendra le Democritos (voir note précédente).

11 Pour le type de la Sophocléenne, voir Jeammet 2003a, p. 199-203. Les deux exemplaires (1 et 4) recueillis dans la tombe se distinguent du type de la Sophocléenne par l’inversion de la pondération et du traitement général des plis mais par leur pose dérivent bien eux aussi de l’archétype statuaire du Sophocle du Latran.

12 À partir de nombreux fragments retrouvés aussi dans la tombe, seule la base, vraisemblablement d’un éphèbe-soldat de même type et d’argile identique, a pu être recomposée. Il semblerait que cette figurine ait déjà été incomplète au moment de l’ensevelissement.

13 Sur ce terme, voir note 11. Il s’agit ici encore d’un exemplaire dérivant d’un autre prototype (absence de hanchement, traitement différent des plis de l’himation).

14 Andreiomenou 2001, pour les nécropoles de Levadia et Akraiphia : voir tableaux p. 175-180 avec une prédominance dans les tombes à ciste en calcaire d’Akraiphia. Harami 2007, p. 76, 79.

15 Voir également Andreiomenou 2001, p. 156 et comparer Bruneau 1970a, p. 518 et 522-523 sur le caractère local des unguentaria trouvés dans les tombes d’Argos. Il est possible que ses conclusions, valables surtout pour le ii^e s., puissent être étendues au iii^e s.

16 Schwedt et al. 2006.

17 Voir note 9.

18 Voir Jeammet 2003a, p. 104 ; cette pratique semble courante dans la nécropole, contrairement par exemple aux usages en cours à Argos et à Olynthe pour la céramique : Bruneau 1970a, p. 531.

19 À Tanagra, voir par exemple le cas d’une riche tombe découverte par P. Stamatakis, publiée dans Karouzou 1971 : l’ensemble du matériel (vingt vases dont la moitié à figures rouges, deux vases plastiques et figurines) avait été déposé hors du sarcophage : voir aussi Harami 2007. À Levadia : Andreiomenou 2001, notes p. 158-170 ; il semblerait que les figurines soient majoritairement hors tombe, contrairement aux vases et aux offrandes métalliques ou organiques, toujours dans la tombe. Dans les rapports de fouilles les plus récents, voir à Érétrie, Salliora-Oikonomakou 1999, p. 218-238.

20 Un exemple remarquable en raison des rapprochements avec la production béotienne est celui d’un sarcophage de la tombe à chambre B de Chania, terrain Mathioulaki, où cinq figurines avaient soigneusement été déposées sur les rebords tandis que les vases avaient été déposés à l’intérieur : aux pieds, deux pleureuses et, encadrant en Π le bassin et la tête, trois femmes drapées du type de la « Dame en bleu » : Markoulaki, Niniou-Kinedeli 1982, p. 44, fig. 25 ; sur le type de la « Dame en bleu », voir Jeammet 2003a, p. 194.

21 Une exception notable : la tombe d’enfant 240, à fosse, riche de 74 figurines, de nombreux vases et de mobilier en bronze : Aravantinos 2007, p. 64.

22 Pour Thèbes-Tsalla, voir dans le volume I la contribution de E. Kountouri, A. Harami, V. Vivliodetis ; pour Levadia et Akraiphia, voir Andreiomenou 2001.

23 Voir les parallèles évoqués ci-dessus dans la notice de la figurine 3.

24 Tous ces procédés ont déjà été ponctuellement remarqués : Bourgeois 2007, p. 87. Plus généralement, sur la polychromie des Tanagras, voir Jeammet et al. 2007.