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Le comportement sans pensée et sans cerveau ?
p. 200-207
Texte intégral

Archives privées de Véronique Nahoum-Grappe. Prise de vue réalisée par Nicolas Quenette, en septembre 2004.
1Au cours de son itinéraire, Pierre Naville a porté un intérêt tout particulier à la psychologie, discipline qui n’était pas la sienne mais dont il connaissait bien l’histoire et dont il a beaucoup fréquenté les acteurs. Tout d’abord, dans son cursus de philosophie, il eut comme maîtres quelques-uns d’entre eux puisqu’à cette époque il n’y avait pas d’enseignement autonome de la psychologie. De même, il suivit pendant la guerre la formation de conseiller d’orientation professionnelle, créée par Henri Piéron puis fut nommé en tant que tel à Agen, dans un centre qu’il a fondé et dirigé en 1943 et 1944. Sa réflexion sur cette aventure professionnelle l’amena à publier en 1945 une Théorie de l’orientation professionnelle. Dans sa préface, il annonce que la cause qu’il va défendre est « l’intégration des méthodes de la psychologie objective dans le cadre de la division du travail socialiste… cause qui s’appelle encore pour le moment orientation professionnelle »1. Mais la différence des talents naturels parmi les individus ne lui semble pas tant la cause que l’effet de la division du travail. L’orientation professionnelle ne doit donc pas selon lui se fonder sur la recherche des aptitudes particulières, mais sur le degré d’adaptabilité des individus. Pour Naville, le concept d’aptitude est doublement suspect : il a un relent de taylorisme et, surtout, il se fonderait sur l’idée de dispositions héréditaires ; or, l’Homme ne disposerait naturellement que d’une « aptitude générale au travail ». Et « l’enfant n’apporte en naissant que les caractéristiques de l’espèce, de la race si l’on veut »2. Ainsi, dans ce livre – où Naville fait montre d’une culture gigantesque et où le futur sociologue du travail se révèle déjà par des analyses extrêmement fines – se fait jour une sorte d’obsession à nier que les comportements puissent refléter des traits hérités. Cela peut aujourd’hui paraître étrange chez un penseur matérialiste. Il est vrai qu’à l’époque on sortait tout juste du cauchemar. Mais, il est vrai aussi que, dans les années qui suivirent la guerre, des thèses racistes furent parfois défendues, dans les pays anglo-saxons, sur la base de prétendues données psychométriques. La plus célèbre affaire concerna un très éminent chercheur qui fut convaincu, après sa mort, d’usage de faux dans sa démonstration de la primauté des facteurs héréditaires chez des jumeaux élevés dans des milieux différents3. Il n’empêche, il fut longtemps admis en France que les positions adoptées face à la vaine querelle hérédité-milieu recouvraient des positions politiques. Il allait de soi de s’afficher environnementaliste, quand on votait à gauche, et nativiste si on était de droite. Paradoxalement, aux États-Unis, c’est l’héritier reconnu de Watson, le béhavioriste Burrhus Frederic Skinner, qui fut dénoncé, à Harvard, par les étudiants de gauche se réclamant des thèses nativistes du linguiste Noam Chomsky4, comme le théoricien des procédés totalitaires ; les plus gauchistes allaient jusqu’à lui imputer la paternité des techniques d’entraînement des « marines » ! Pourtant le célèbre psychologue canadien Donald Hebb aimait rappeler qu’il est absurde de s’interroger sur l’importance respective de l’hérédité et du milieu dans les fonctions psychologiques : la relation de ces deux variables est de type multiplicative et non additive. Ce serait comme de se demander quelle dimension compte le plus dans la surface d’un rectangle, sa longueur ou sa largeur, la réponse étant : 100 % pour les deux ! Cette remarque a d’autant plus d’importance que Hebb fut un pionnier dans la démonstration expérimentale des effets d’un milieu appauvri sur le développement comportemental5. Par ailleurs, beaucoup de travaux ont démontré que le milieu agit très précocement (au cours de la vie intra-utérine) sur le phénotype. Enfin, il est maintenant admis par tous qu’il faut séparer le problème des différences individuelles de celui des différences de populations, qui relèvent d’approches distinctes de la génétique6.
2À la thèse polémique défendue par Naville, Henri Piéron devait répondre assez sèchement, mais aussi assez peu clairement, dans son ouvrage La psychologie différentielle paru en 1949 (au chapitre II, intitulé « Les aptitudes ») :
« Si l’on n’emploie pas le mot d’aptitude dans le sens précis qu’il doit avoir, on s’expose à des confusions qui entraînent d’inutiles discussions. C’est ce qui est arrivé à Pierre Naville qui n’a pas distingué nettement la capacité… que l’on peut apprécier et mesurer directement, et la disposition native à qui convient le terme d’aptitude d’après son origine et son emploi par les auteurs compétents. »7
3La première incursion de Naville dans la psychologie ne date pas de son livre sur l’orientation professionnelle, elle lui est antérieure et avait fait l’objet d’un ouvrage beaucoup plus connu, paru en 1942 : La Psychologie, science du comportement, qui porte en sous-titre Le béhaviorisme de Watson8. Naville était fier d’avoir écrit ce livre, il me l’a dit à plusieurs reprises et son succès, qui a longtemps persisté, lui donne raison. Sorti chez Gallimard, dans une collection prestigieuse dirigée par Jean Rostand, il fut réédité en 1949, puis en 19639 chez le même éditeur, mais dans la collection Idées et sous un nouveau titre : La psychologie du comportement, puis réimprimé en 1966, 1968 et 1970, et enfin traduit en italien et en japonais. L’exposé initial de Naville consistait en une présentation très fidèle des textes de Watson, en particulier ceux de 1913, 1919 et 193010. Dans la préface de l’édition de 1963, Naville précise qu’il n’a « rien modifié du texte primitif, car c’est un tout autre livre qu’il aurait fallu écrire pour répondre aux besoins d’un exposé actuel »11. Certes ! Mais l’argument pour ne rien changer paraît surprenant :
« Je ne crains pas de dire que Watson est le Descartes de la Psychologie : il a pourvu cette science d’une méthode et de principes qui lui faisaient défaut »12.
4Nous allons voir que ce n’est pas tout à fait vrai !
5Déjà, dans les années quarante, la situation de la psychologie était fort différente et les écrits de Watson, pour la plupart très polémiques, doivent être jugés dans le contexte de leur naissance. Devaient-ils être considérés pour autant comme fondateurs de la psychologie moderne ? Watson a-t-il été l’initiateur d’une révolution ? Cela a pu être dit, un temps, aux États-Unis, par quelques-uns qui jugeaient bon de s’être trouvés après coup un porte-parole. Dès la fin du xixe siècle pourtant, E.L. Thorndike avait accumulé une impressionnante expérimentation sur l’apprentissage et l’intelligence chez l’Animal, affirmé pour la première fois la nécessité d’étudier les lois stimulus-réponse (voir ci-dessous) et surtout observé les progrès de performance par la répétition des comportements (loi d’exercice) et par l’obtention de récompense (loi de l’effet)13. En France, quand, en 1945, le livre de Naville a commencé à circuler, tous les psychologues scientifiques se reconnaissaient comportementalistes. En effet, dès 1908, Piéron avait retenu le terme de comportement pour traduire l’anglais behaviour utilisé par les psychologues animaliers. Dans sa leçon inaugurale à l’École Pratique des Hautes Études sur « l’Évolution du psychisme » il affirmait que, pour devenir scientifique, la psychologie « ne peut pas prendre pour objet les faits de conscience qui ne sont pas vérifiables, mais doit s’attacher à étudier l’activité des êtres et leurs rapports sensori-moteurs avec le milieu »14. La définition de la psychologie comme science du comportement a donc une longue tradition en France, ce que d’ailleurs Naville signale dans sa préface. De même, rapporte-t-il la discussion théorique sur l’objectivité que Paul Guillaume avait publiée en 1932 et dont il avait repris l’essentiel dans sa remarquable « Introduction à la Psychologie », parue, elle aussi, en 194215. Notons que c’est encore au cours de cette année si noire dans le monde que parut le très gros ouvrage d’un élève de Guillaume, André Tilquin, sur le béhaviorisme16. Enfin, toujours la même année, René Zazzo voyait publié aux PUF son Psychologues et psychologies d’Amérique17, dans lequel un chapitre est consacré à Watson, et qui aurait dû paraître en 1939. Mais, comme l’explique Zazzo dans son avant-propos « sous prétexte de mise au point, j’avais roulé mon manuscrit dans ma musette et, faute de mieux, je m’en suis servi comme oreiller dans les plaines de Belgique et les sables de Dunkerque »18. Peut-être qu’alors sous l’Occupation, évoquer les noms du russe Pavlov, de l’anglais Sherrington et de l’américain Watson avait quelque pouvoir pré-libérateur virtuel !
6Aucun des auteurs français cités ici, Naville compris, n’ignore les critiques faites à Watson ; ces critiques, Watson y était particulièrement exposé par son tempérament de polémiste et son attitude positiviste extrême qui lui fit nier, quoi qu’on en ait dit, la réalité de l’activité mentale. C’est cet extrémisme qu’évoque plutôt en France le mot de béhaviorisme, les termes de psychologie expérimentale ou, plus largement, de psychologie scientifique ayant déjà acquis droit de cité. Actuellement, le mot béhaviorisme désigne plutôt, Watson étant pratiquement oublié, l’école de son brillant continuateur Skinner, comme nous allons le voir. Mais si, en France, les thèses béhavioristes étaient familières aux psychologues et une psychologie scientifique déjà à l’œuvre, on pourrait s’étonner du succès rencontré par le livre de Naville. Sans doute est-ce du côté du public profane que les lecteurs ont découvert là qu’une approche objective pouvait être envisagée dans le domaine de l’activité psychologique.
7Le béhaviorisme est classiquement résumé par le lien direct entre la structure et la réponse : théorie S-R. Cette formule peut s’appliquer aussi bien à Pavlov – que l’on peut, à bon droit, voir comme l’un des fondateurs de la psychologie moderne, bien que lui-même ait gardé son statut de physiologiste. Il a tiré de sa réflexologie objective une physiologie hypothétique du cerveau dont cependant peu d’éléments ont été vérifiés, à l’inverse de ses données expérimentales. Par exemple, les valeurs optimales d’intervalle entre les stimuli conditionnels et inconditionnels pour l’obtention d’une réponse conditionnée se retrouvent encore aujourd’hui, que l’on mesure des réponses périphériques ou des décharges de neurone dans le cerveau.
8Chez Skinner, le monisme matérialiste de Watson se radicalise encore et le béhaviorisme devient une position philosophique. Mais son œuvre expérimentale, ses méthodes, son influence ont été considérables dans beaucoup de domaines. C’est par exemple lui qui inventa l’enseignement programmé19. Ce qu’on lui doit surtout, c’est l’analyse et l’exploitation d’une autre forme de conditionnement que celle de Pavlov (un élève de ce dernier, le polonais Konorski a décrit lui aussi cette forme, presque au même moment20). Dans le conditionnement pavlovien, un stimulus initialement neutre se substitue peu à peu au stimulus naturel, ou inconditionnel, entraînant la réponse. Dans le conditionnement « opérant », selon la terminologie de Skinner, ou « instrumental » – qualificatif plus généralement utilisé – le sujet émet une conduite aboutissant à l’obtention d’une récompense (ou à l’évitement d’une punition). Ces techniques sont encore universellement utilisées et, combinées avec les techniques pavloviennes, elles contribuent pour une part très importante à l’étude des mécanismes cérébraux. Mais Skinner et ses collaborateurs sont restés assez dogmatiques et, vivant un peu à part, préféreront publier leurs travaux dans une revue de stricte obédience béhavioriste21 ! Fidèles à Watson, ils considèrent les phénomènes qu’ils observent comme des « antécédents et des conséquents » dont il faut chercher, mais non expliquer, les relations fonctionnelles. Ils refusent de considérer le comportement comme révélateur d’un fonctionnement psychologique, d’une activité cognitive, à l’inverse des néo-béhavioristes qui, eux aussi, ont succédé à Watson. Figure centrale de ces derniers, Edward Tolman décrit le comportement des rats dans un labyrinthe comme une activité raisonnée qui aboutit à la construction de « cartes cognitives ». Il peut légitimement être considéré comme un des pères des sciences cognitives contemporaines. Mais, Skinner, comme Watson, récuse toute recherche d’explication au niveau physiologique. Dans une même « boîte noire » qu’il est interdit d’ouvrir, les béhavioristes doctrinaires ont donc fourré à la fois le mental, à cause de leur souci d’objectivité, et aussi le cerveau, par peur que son étude ne fasse revenir celle du mental ! C’est l’adhésion de Naville à ce point de vue qui est difficile à comprendre, comme si, chez lui, le positivisme l’avait emporté sur le matérialisme. Certes, en 1942, on était encore loin de la somme des connaissances acquises aujourd’hui sur le cerveau, mais il était néanmoins étonnant de le décrire comme un simple organe de transmission, « la route », entre le stimulus et la réponse.
9En fait, le schéma « S-R » s’applique aussi à des fondateurs de la psychologie moderne plus anciens que Watson, les psychophysiciens, bien que, paradoxalement, ils aient prétendu, quant à eux, étudier la conscience, par le biais d’une introspection guidée, contrôlée, codifiée et limitée à des réponses verbales simples et non ambiguës. Fechner par exemple, médecin, physicien et philosophe, avait l’ambition d’établir une « théorie exacte des rapports entre l’âme et le corps et plus généralement entre le monde physique et le monde psychique »22, comme il l’a expliqué dans son livre Éléments de psychophysique (1860). Si sa loi logarithmique est connue de tous, les méthodes qui en sont issues ont eu une importance largement sous-estimée dans le développement de la psychologie et des neurosciences. Le contrôle rigoureux de « S », la quantification de « R », la reconnaissance de sa variabilité et l’introduction de la statistique pour la maîtriser et établir un seuil sur des critères précisément définis, ces méthodes sont quotidiennement présentes dans la science actuelle. Pour ne parler que de quelques-unes de ses nombreuses applications, l’échelle des décibels acoustiques pour la mesure des sensations auditives est bien connue, alors que les échelles de Guttman23 pour mesurer les attitudes sociales le sont beaucoup moins. Chez les psychophysiciens, comme chez les béhavioristes, pas de variable intermédiaire entre « S » et « R ». Sans doute ont-ils eu la même conviction de pouvoir établir un ensemble de lois suffisamment cohérent pour former un corpus, comme une chimie a pu se constituer avant la science des atomes. Et il est vrai qu’au xixe siècle, on savait très peu de chose sur le fonctionnement cérébral. Le refus des béhavioristes de s’intéresser au cerveau pouvait encore se justifier à l’époque du manifeste de Watson. Mais la situation n’était déjà plus la même au milieu du xxe siècle et l’on s’explique mal que Naville n’ait pas songé à apporter la moindre modification au texte de La Psychologie du comportement dont la dernière édition date de 1970 !
10En 1981, à l’occasion du colloque tenu pour le centenaire de la naissance d’Henri Piéron, d’anciens collaborateurs vinrent exposer l’état des connaissances dans leurs domaines respectifs. Il me revient que Pierre Naville vint interroger l’auteur de ces lignes, après son intervention sur la neurobiologie de la mémoire. La conversation porta généralement sur le progrès des approches psychophysiologiques et de leur bilan. Naville semblait s’en réjouir et non s’en effrayer. Que penserait-il aujourd’hui du spectaculaire développement des neurosciences, auquel participent honorablement les neurosciences comportementales. Désormais, celles-ci peuvent aborder, non plus seulement chez l’animal, mais aussi chez l’homme vigile, les grands thèmes de la psychologie. La méthodologie la plus spécifique est celle de la corrélation, établie en temps réel, entre les données neurobiologiques et les données du comportement, recueillies simultanément. Parmi ces dernières, l’emploi de questionnaires n’est nullement interdit, mais les nouvelles connaissances sur le fonctionnement mental sont principalement inférées du fonctionnement cérébral observé à l’aide de techniques électriques, magnétiques imagières, chronométriques, ou par l’association de plusieurs d’entre elles. Perception, langage, mémoire, raisonnement, émotion : tous ces sujets sont désormais abordés. L’« esprit » est revenu au galop ! Mais la croyance en de soi-disant machines à lire la pensée ne doit pas resurgir. Il est clair que les indices du fonctionnement cérébral ne peuvent avoir de signification que dans le cadre d’une expérimentation psychologique où les stimuli et les réponses comportementales ou verbales sont dûment contrôlés.
Notes de bas de page
1 Pierre Naville, Théorie de l’orientation professionnelle, Paris, Gallimard, 1942.
2 Ibid., p. 230
3 Sir Cyril Burt fut le chef respecté du Département de psychologie à l’University College de Londres. À la fin de sa vie, malade et en butte à des difficultés familiales, il alla jusqu’à inventer des données recueillies sur des jumeaux, et qui avaient été détruites pendant la guerre.
4 Noam Chomsky, « Review of Skinner’s “verbal behavior” », Language, 25, 1954, p. 26-58.
5 Donald Olding Hebb, Texbook of Psychology, Philadelphia, Saunders, 1958, 276 p.
6 Pierre Roubertoux, Existe-t-il des gènes du comportement ?, Paris, Odile Jacob, 2004, 385 p.
7 Henri Piéron (dir.), Traité de psychologie appliquée, livre Ier : La psychologie différentielle, Paris, PUF, 1949, p. 31.
8 Pierre Naville, La Psychologie, science du comportement, Le béhaviorisme de Watson, Paris, Gallimard, coll. « L’Avenir de la science », 1942, 253 p.
9 Pierre Naville, La psychologie du comportement. Le béhaviorisme de Watson, Paris, Gallimard, nouv. éd. augmentée, « coll. Idées », 1963, 383 p.
10 En particulier : J. B Watson, Psychology from the standpoint of a behaviorist, 1919.
11 Pierre Naville, La Psychologie du comportement…, op. cit., p. 9.
12 Ibid., p. 10.
13 E. L. Thorndike, The fundamentals of Learning, New York, Teaching College, 1932.
14 Henri Piéron, « L’évolution du psychisme et l’étude objective du comportement », Revue du Mois, 1908, p. 291-311.
15 Paul Guillaume, Introduction à la psychologie, Paris, Vrin, 1942, 300 p.
16 André Tilquin, Le béhaviorisme : origine et développement de la psychologie de réaction en Amérique, Paris, Vrin, 1942, 532 p.
17 René Zazzo, Psychologues et psychologies d’Amérique, Paris, PUF, 1942, 165 p.
18 Ibid., p. VII.
19 Burrhus Frederic Skinner, The behavior of organisms, New York, Appleton-Century-Crofts, 1938.
20 Burrhus Frederic Skinner, James Gordon Holland, The analysis of behavior, a program for self instruction, New York, McGraw Hill, 1961.
21 Journal of experimental analysis of behavior.
22 Gustav Theodor Fechner, Elemente der psychophysik, Leipzig, Breitkop Fund, 2 vol., 1860, 336 et 571 p.
23 Une échelle de Guttman a pour objet soit d’ordonner les différentes réponses d’un sujet (attitude, sensations, préférences…), soit d’ordonner plusieurs sujets les uns par rapport aux autres d’après leurs réponses dans une situation déterminée identique pour tous (tests).
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Les vies de Pierre Naville
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- Martin, Jérôme. (2019) Henri Piéron, Hippolyte Luc, Antoine Léon et Maurice Reuchlin : quatre figures de l’histoire de l’éducation et de l’orientation. L’Orientation scolaire et professionnelle. DOI: 10.4000/osp.10786
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