Table des matières
Chapitre I. Le « Manchester français »
- I. À l’ombre de Lille
- Une bourgade du plat pays
- Roubaix-bourg et Roubaix-campagne
- Un enclavement certain
- Un temps de récupération
- II. L’émancipation de la manufacture
- Le temps des marchands-fabricants (1762-1786)
- De la laine au coton puis du coton à la laine (1786-1830)
- III. Croissance et puissance : l’onde roubaisienne
- Les hésitations de la croissance 1830-1850
- L’âge d’or 1851-1913
- 1851-1872, à la conquête des marchés
- 1872-1892 la consolidation des acquis
- 1892-1913, les incertitudes de la fin de siècle
- IV. L’accompagnement économique
- Une campagne résiduelle
- Une offre d’emplois en voie de diversification
- Les ouvriers et les autres
Chapitre II. Une ville « champignon »
- I. La croissance lente (1740-1814)
- Un accroissement naturel modeste
- Roubaix, une « ville-passoire » ?
- II. Une croissance exceptionnelle (1815-1896)
- Le démarrage 1815-1850
- L’explosion 1851-1896
- III. Fin de siècle
- Des retours au pays
- Place à l’agglomération
- IV. Roubaix, un cas unique ?
- La première dans le Nord
- L’exception nationale
- La norme européenne
- Annexe II.1. Évolution de la population de roubaix de 1764 à 1911
- Annexe II.2. Les rythmes de la croissance de la population de roubaix de 1764 à 1911
Chapitre III. Une ruée d’hommes
- I. De toutes parts le travail appelle une population nouvelle et plus nombreuse
- Au xviiie siècle, une majorité de sédentaires
- Les vagues migratoires du xixe siècle
- II. La frontière gommée
- La carte, mode d’emploi
- Une aire de recrutement franco-belge
- Au nord de la Seine
- Nord et Pas-de-Calais
- Roubaix, colonie belge
- III. Stratégies migratoires
- Choisir de migrer
- La variété des trajectoires
- Roubaix, ultime étape ?
- Parcours familiaux
- Des départs obligés ?
- L’appel des sirènes
- Migration de petits, migration de puissants
- Itinéraires professionnels
- L’attrait du salaire
- Le push and pull
- « Chaque grande ville a sa clientèle, chacune son territoire »
- Autres facteurs
- Politique et migrations
- Langue maternelle et migrations
- Alphabétisation et migrations
Chapitre IV. Se marier ou non
- I. Le poids des traditions
- II. Un temps pour se marier
- Le printemps des amours
- Le jour des noces
- Le temps clos
- III. Un âge pour se marier
- Des noces sur le tard ?
- Age au mariage et statut socioprofessionnel
- Unions brisées et nouveaux départs
- IV. Trouver chaussure à son pied
- Épouser sa payse
- Épouser son égale
- Épouser sa cousine
- V. La « plus effrayante » de « toutes les plaies qui rongent le corps social »
- Traquer les amours illégitimes
- Combien de mariages à la parisienne ?
- Belge, ouvrière, jeune : la fille-mère
Chapitre V. Une population « prolifique »
- I. La multiplication des berceaux
- Des femmes souvent grosses
- Des saisons pour naître
- Cinq naissances par mariage
- II. Une fécondité « naturelle » ?
- Des multitudes d’enfants
- Une descendance moyenne à la « Roubaisienne »
- Des Belges très fécondes ?
- III. Un malthusianisme tardif et limité
- Le décalage des comportements
- Stratégies conjugales
- Les raisons d’un choix
- Annexe V.1. Comparaison des taux bruts de natalité à Roubaix et en France au xixe siècle
- Annexe V.2. Analyse longitudinale et transversale de la fécondité
- Annexe V.3. Analyse transversale de la fécondité. Descendance pondérée
Chapitre VI. La grande faucheuse
- I. La mort omniprésente
- Des deuils fréquents
- Des saisons pour mourir
- Une mort sélective
- Une espérance de vie réduite
- II. Les femmes et les enfants d’abord
- Surmortalité féminine
- L’enfant fragile
- III. « Le triangle maudit : l’usine, le taudis, le cabaret »
- Sous-alimentation chronique
- Insalubrité
- Le choléra, « maladie épidémique du pauvre »
- « Le textile mangeur d’hommes »
- La médecine à Roubaix
Chapitre VII. Une intégration laborieuse
- I. Quel rejet de l’autre ?
- « Conserver le travail à ceux du pays »
- Une fin de siècle xénophobe ?
- II. Le mariage, un trait d’union
- Du poids des mariages mixtes
- Les frontières de l’union
- III. Faire demeure
- La part des va-et-vient
- Prendre racine
- IV. Être ou ne pas être français
- Jus soli et jus sanguinis
- Une question fort personnelle
- Ne devient pas Français qui veut !