Chapitre V. Naissance d’une société
p. 87-94
Texte intégral
1Il est sans doute impossible de donner une description statique de la société urbaine tant celle-ci fut dynamique.
2D’abord la population des villes augmenta, sans cesse et beaucoup. On a vu que pour Saint-Omer il n’était pas interdit d’envisager un triplement à chaque siècle, c’est-à-dire une hausse de 30 ou 33 % par génération. Ailleurs ce fut peut-être plus faible parfois, mais sûrement parfois plus fort, comme à Calais où on peut parler d’un triplement à chaque génération. Concrètement cela veut dire qu’il y avait à Saint-Omer vers 900 131 foyers, en 925 170, en 950 221, et ainsi de suite. On imagine sans peine tous les problèmes que posa l’arrivée constante de pareilles foules, d’immigrants riches ou pauvres, parfois sans métier bien défini, et ne parlant pas toujours la même langue.
3Pour tous la ville fut un « melting pot », un creuset où se fondirent les différences sociales et culturelles et d’où sortit un nouvel homme, le bourgeois. De même pour toutes les villes. Nul doute que des confréries comme les ghildes firent beaucoup pour cimenter cette population hétéroclite du ciment de la fraternité, et aussi, bien sûr, la nécessité de résister « communiter » à « la malice des hommes pervers », qui devait donner naissance aux communes des années 1071-1127. On ne se pose bien qu’en s’opposant.
4De cette expérience naquit, ce qui devrait réjouir les mânes de Pirenne, mais avec des siècles de retard, un droit nouveau, non le fantasmatique « droit des marchands » (« jus mercatorum »), mais le bien réel droit des bourgeois (« jus burgensium ») ou, pour être plus exact, le « jus scabinorum », le droit que les échevins appliquaient dans les villes et dans les banlieues et qui souvent finit par différer du droit des villages voisins. Ces coutumes sont connues par les rédactions du début du XVIe siècle1. Avant ce moment on n’a que les actes de la pratique, qui ont été brillamment utilisés par R. Jacob pour les XIIIe et XIVe siècles douaisiens, et quelques articles des chartes du XIIe siècle, nommément celle de Saint-Omer en 1128 et celle de Grammont vers 1067-1070.
5La charte de Grammont2, énumérant les libertés accordées aux bourgeois, stipule, en son §5, que le bourgeois sans héritier peut donner ses biens et son « hereditas » en aumône aux Eglises et aux pauvres. Ces biens et ce patrimoine échappaient donc à la parentèle : c’est le triomphe de l’individualisme.
6Le §6 établit la communauté universelle entre époux, fondée, non sur le ravestissement par lettres, mais sur le sang : elle était pleine et entière dès la naissance d’un enfant, celui-ci n’eût-il vécu que le temps de pousser un cri. C’est, cette fois, la victoire du couple sur la parentèle.
7Enfin le §7 institue l’égalité successorale entre les enfants avec le rapport obligatoire : ceux qui avaient reçu quelque chose de leurs parents devaient le rapporter au commun (« in commune ») s’ils voulaient avoir droit à une part de la succession (« si partiri voluerint »). Triomphe, encore une fois, de l’individualisme égalitaire.
8Ces dispositions ont été datées par certains auteurs de 1190, c’est-à-dire de la confirmation par Philippe d’Alsace de la charte de Baudouin VI, sous le prétexte futile que ces §4 et suivants ne peuvent être de 1067-1070 puisqu’ils citent les échevins de Gand, lesquels, selon l’idéologie officielle, n’auraient été institués qu’en 1127. On a déjà dit ce qu’il convient de penser de cette manipulation des textes.
9A Saint-Omer le §24 de la charte de 1128, qui est long et minutieux, ne contient guère que des règles protégeant les mineurs, attribuant les héritages aux proches en cas d’absence d’hoirs légitimes et les excluant au-delà d’une prescription d’un an. C’est bien peu de choses, mais cela montre que le droit civil était déjà fixé pour l’essentiel et qu’il ne restait à préciser que des détails.
10Les dispositions les plus originales concernent la protection des ayant droit en cas d’absence prolongée : mesure nécessaire dans une ville marchande dont les bourgeois s’absentaient parfois plus d’un an, car en principe les successions devaient être réglées dans l’année.
11Une disposition analogue dans son esprit, qui n’est connue que par son abrogation en 1306, était l’« ensoine » (« essoine », excuse) : quand un bourgeois était poursuivi en justice, il suffisait que quelqu’un criât « non est in villa » (il n’est pas en ville), pour que les poursuites s’arrêtassent3. Cela fleure l’archaïsme et conviendrait bien à l’époque où les marchands étaient souvent itinérants ; mais cela concerne le droit pénal plus que le droit civil.
12Les progrès économiques ne furent pas moindres que les progrès démographiques et ils furent d’abord fort humbles. Vers 900, par exemple, les premiers bourgeois de Saint-Omer étaient les anciens domestiques de Sithiu : des cuisiniers, des jardiniers, peut-être aussi quelques agents commerciaux, des « marchands d’abbaye », qui s’étaient initiés au négoce en trafiquant pour le compte de leurs maîtres et qui, libérés de droit et de fait par l’effondrement du système économique de Sithiu, apprirent à voler de leurs propres ailes.
13Trois cents ans plus tard le capitalisme triomphait et les grands marchands flamands étendaient leur activité aux mers du nord et à l’Angleterre (Guillaume Cade), et à l’Italie si on en juge par l’exemple génois4, et sans doute au monde germanique5, tandis que les ouvriers s’entassaient dans les « maisoncelles » des bas quartiers. Le fossé séparant les menus des gros, déjà décelable vers 900, s’était démesurément élargi et creusé et on peut se demander ce qu’il restait alors du bel unanimisme de la « Ghilda mercatoria ».
14Cette société urbaine fut d’une grande simplicité, car sa hiérarchie fut exclusivement fondée sur l’argent, sur la « libido possidendi », comme disaient les moralistes. C’est ainsi qu’il est très difficile, voire impossible de trouver un bourgeois, même des plus huppés, siégeant dans une cour vassalique, c’est-à-dire tenant un fief, un petit fief : cela ne les intéressait pas. S’ils participèrent au pouvoir urbain, ce ne fut pas pour obéir à la « libido dominandi », mais dans l’intérêt le plus purement matériel de leurs affaires et de leurs villes. On est en droit de leur attribuer la canalisation de l’Aa et sans doute celle de la Reie : ce qui était bon pour la ville était bon pour eux, et réciproquement.
15Reste à tenter de suivre l’élite urbaine flamande dans ses transformations de 900 à 12006. On n’aperçoit pas alors de luttes sociales ; cependant les historiens ont voulu trouver des classes sociales.
16On se heurte illico au patriciat, ce fantôme. Patriciens, patriciat, ces mots sont inconnus du vocabulaire médiéval. Ce sont des « flatus vocis », comme dit Guillaume d’Ockham, des concepts creux que chacun remplit comme il peut.
17La prose magnifique de Pirenne a fait leur fortune. Le patricien flamand serait le « sire » qui possédait un « steen » (maison de pierre), un cheval, des armes, un fief, qui frayait et s’alliait par mariage avec le sang bleu des nobles. Tout cela sent furieusement son XIIIe siècle mais, lacune coupable, Pirenne n’a pas dit quand était apparu son patriciat. On peut donc tout supposer.
18On le doit d’autant plus que parut en 1938 une thèse révolutionnaire, c’est-à-dire neuve et dévastatrice, celle que Blockmans consacra au patriciat gantois des origines à 13027. Selon cet auteur le patricien serait le « vir hereditarius », l’« homme heritaule », le propriétaire d’une « hereditas », le possesseur à titre héréditaire d’une parcelle du sol urbain. A Gand c’est entre 941 et 1035 que les bourgeois auraient racheté le cens foncier, devenant ainsi des « hommes heritaules », des patriciens.
19Ni la thèse de Pirenne, ni celle de Blockmans ne semblent aujourd’hui professées par un homme de science digne de ce nom et on peut tenir pour vaines contorsions les efforts des uns et des autres pour tenter de faire apparaître des patriciats concurrents, parallèles, concentriques ou successifs, mais les échecs de Pirenne et de Blockmans sont riches d’enseignements. On n’a jamais pu mettre un nom propre sous le portrait du patricien pirennien : c’est un fantôme historique. Quant au patricien de Blockmans, c’est tout bonnement le bourgeois et on en dénombre des milliers. Compréhension minimale, donc extension maximale chez Blockmans, et inversement pour Pirenne. C’est la loi qui régit les concepts, surtout les concepts arbitraires.
20Le fiasco des théories laisse dans l’histoire urbaine un grand vide que nul n’a comblé. Ce vide est révélateur : il n’y avait pas de structure sociale ni de hiérarchie dans les villes du Xe et du XIe siècle. Il n’y avait que des individus. La société sans classes, la voilà ! Il y avait sûrement une exploitation de l’homme par l’homme, donc la matière sociale nécessaire pour fonder des classes, mais il manquait la forme, la conscience de classe. C’était sans doute le règne du « chacun pour soi », comme dans le Far West du XIXe siècle si cher à Pirenne.
21La société urbaine étant composite, on doit procéder par énumération, ainsi pour Saint-Omer, bon parangon du reste, ou pour la Bruges de Galbert en 11278.
22A Saint-Omer les premiers bourgeois furent les artisans qui s’établirent aux portes du château et qui ont laissé leurs noms aux rues adjacentes : Orfaverie, Escucherie, Lormerie, Heuzerie, rue des Epéers, Putainpont. Il dut y avoir assez vite d’authentiques « mercatores », car les « oratores » et les « bellatores » avaient un ardent besoin de ce que le pays ne produisait pas, le fer, le sel, le vin... Certains furent riches, comme ce Tetboldus Dives (Thibaud le Riche) dont Lambert de Saint-Omer, qui écrivait vers 1120 son « Liber Floridus »9, crut bon de noter dans ses éphémérides la mort en 1088, comme le Lambert qui construisit une église en 1040, comme Winrad, fondateur en 1106 de la maladrerie, comme Robert frère d’Alward, le marchand de « pallia », qui fut peut-être un Audomarois et qui mourut à Barcelone en 1109.
23Le second ordre, celui des « bellatores », des guerriers, était représenté par les « castellani » qui assuraient la garde du château. Ils avaient des prébendes et des fiefs, sans doute ces mottes et ces cours qu’ils lotirent par la suite mais dont on retrouve des traces dans la documentation ultérieure. On les cite en 1056 pour dénoncer leurs exactions. La charte de 1127 devait encore se plaindre qu’ils exigeassent de chaque maison, à Noël, un pain et un denier, ou deux deniers (§15). La commune mit sans doute un terme à ces extorsions.
24Mais ils ne s’isolaient pas des autres. Galbert cite un bourgeois parent d’un noble, un autre beau-frère d’un chevalier, un autre chevalier adoptant le fils d’un cordonnier10. C’est plus tard que les « nobles » cessèrent de résider en ville, à cause des nuisances de l’industrialisation ou pour le profit qu’ils trouvèrent à lotir leurs vastes fiefs.
25Quant aux « oratores », ils mirent quelque temps à s’individualiser. En 944, lors de la réforme de Saint-Bertin, les anciens moines durent être expulsés par la force malgré la résistance des laïcs, avec lesquels ils avaient tant d’accointances11. Les chanoines, qui furent longtemps mariés, ne se réformèrent qu’à la fin du XIe siècle et ne fermèrent leur enclos canonial que vers 1250. Le clergé grégorien s’isola peu à peu du laïcat.
26Dans cette population en constante efferverscence, point de structures familiales vastes et solides, comme on peut en deviner dans l’aristocratie rurale, point de lignages : il n’y avait que des individus. Dans la généalogie de Lambert de Saint-Omer12 rédigée vers 1120, qui recouvre huit générations et cite 81 individus depuis 900 environ, pas un seul « cognomen », pas un prénom héréditaire. A Saint-Omer les patronymes ne s’imposeraient qu’après 1165 ; à Arras de même.
27La ville était, certes, une communauté de résidence mal structurée. Du moins était-elle fortement soudée. A Saint-Omer la confrérie du saint, alias ghilde marchande, devait regrouper à peu près toute la population mâle. Ses statuts, achevés vers 1080-1100, montrent qu’elle associait dans le culte de son saint patron et dans la beuverie annuelle, non seulement les bourgeois et les chanoines, copropriétaires du corps saint, mais aussi les « milites », les gens d’épée. La ville pouvait alors compter 800 adultes mâles. Il n’est pas sûr que tous pouvaient trouver place dans la ghildhalle pour la « potacio » et peut-être certains devaient-ils, comme à Valenciennes, faire la queue devant les portes pour toucher leur setier de vin.
28Enfin ces premières communautés urbaines n’avaient pas de chefs, comme on le voit lors de la crise de 1127-1128, celle qu’ouvrit le meurtre du comte Charles et dont le notaire Galbert a tenu la chronique à chaud, au jour le jour.
29Pour Bruges Galbert montre une communauté bien soudée de bourgeois (« cives »), « les nôtres » (« nostri »), écrit-il. Dans douze paragraphes il note l’intervention de porte-parole ou de représentants qualifiés. Il les appelle « sapientes » ou « sapientiores », sages ou plus sages (6 fois), « meliores », meilleurs (4 cas), « discreti » ou « discretissimi » (3 occurrences), « prudentes » ou « prudentiores » (2 fois), « fortiores » ou « magis fideles » (une fois). Manifestement les bourgeois de Bruges n’avaient pas de chefs capables de les représenter ès qualités. Ce qui comptait, c’étaient les qualités morales, le prestige personnel, l’éloquence, non le statut social.
30Bruges était donc alors une « communauté sans chefs », comme les villages du XVe siècle13, comme encore aujourd’hui certains groupes humains que l’on dit primitifs. Il y avait, certes, des fonctionnaires comtaux, un officier qu’à Saint-Omer en 938 on appelait le « praetor urbanus », et des juges, les échevins, apparus vers l’an Mil, mais ceux-ci ne détenaient pas un pouvoir urbain, pas plus que chez nous, aujourd’hui, le percepteur ou le receveur des postes. Le pouvoir urbain, pour nous, est détenu par le maire et le conseil municipal. Rien de tel pendant les premiers siècles de la vie urbaine. Les villes n’étaient pas des communes, mais des communautés informelles avec des réussites individuelles. Appartenir à l’élite urbaine était une question de prestige personnel, non de statut social. Il n’y avait pas d’élite cohérente, encore moins fermée.
31Au XIIe siècle se produisirent de grands changements : la commune vers 1100-1125, le capitalisme commercial vers 1150 et l’industrialisation vers 1175.
32La commune instaura enfin un véritable pouvoir urbain. Les historiens, éblouis par la puissance des terribles échevins du XIIIe siècle, ont eu tendance à minimiser celle des jurés du XIIe. C’est une erreur. Avant 1200 les échevins ne furent aucunement les représentants de la bourgeoisie ; d’ailleurs Galbert a pu les ignorer. Ils furent plutôt les représentants du pouvoir comtal et ils se bornèrent à rendre la justice tradfitionnelle, une justice d’autant plus diminuée qu’elle n’avait pour ultime sanction que l’antique amende franque de 60 sous.
33Les jurés, eux, disposaient de sanctions terribles, la peine du talion, l’arsin, l’abattis de maison et ils étaient les vrais chefs de la communauté qui les avait élus. C’étaient les « choremanni », les hommes de la « keure », du choix, les « selecti judices » ou juges choisis, comme dit la loi d’Aire. Apparemment leur pouvoir fut démocratique, ce que ne fut jamais celui des échevins, quoi qu’en ait dit Pirenne. Il y eut donc une élite politique.
34L’élite économique fut celle des grands marchands capitalistes apparus vers le milieu du siècle. Emporté par son enthousiasme, Pirenne avait vu des marchands dans tous les riches que mentionnent les chiches sources des Xe et XIe siècles. C’est une erreur : justement ils n’en étaient point. On peut dire de la Flandre de cette époque ce que Lucien Musset a dit de la Normandie ducale : les riches n’étaient pas marchands, les marchands n’étaient pas riches14. C’étaient des colporteurs, des « pieds poudreux », comme disaient les Anglais. Avec le célébrissime et richissime Guillaume Cade de Saint-Omer, qui mourut vers 1166, on a enfin le prototype du grand marchand capitaliste, celui qui fait fructifier ses capitaux par des contrats de commande et qui est capable de prêter des sommes énormes aux rois, aux barons, aux prélats15.
35L’industrialisation est un phénomène plus difficile à cerner et à dater. Tout ce qu’on a pu dire, c’est que vers 1175 la moitié de la draperie arrageoise était déjà urbaine et c’est alors que semble avoir commencé le peuplement des bas quartiers de Saint-Omer par une population d’artisans ou d’ouvriers propriétaires d’une humble maisoncelle, ou peut-être simples locataires, d’où l’inflation démographique du XIIIe siècle et les progrès de la draperie. On ne sait pas si cette draperie fut aux ordres de marchands ou de drapiers, ou de marchands-drapiers, comme le veulent certains, mais il est probable qu’il y eut un patronat de la laine et un prolétariat d’ouvriers (« operarii ») et d’ouvrières.
36Dès lors la société urbaine fut solidement structurée.
Notes de bas de page
1 J. Yver, « Les deux groupes de coutumes du Nord », Revue du Nord 35, 1953, p. 197-220 et 36, 1954, p. 5-36.
2 Fr. Blockmans, « De zoogenaamde Stadskeure van Geraardsbergen van tussen 1067 en 1070 », Bulletin de la Commission Royale d’Histoire 106, 1941, p. 1-93.
3 A. Giry, Histoire de la ville de Saipt-Omer et de ses institutions, 1877, PJ 77.
4 R.L. Reynolds, « The market for Northern Textiles in Genoa, 1179-1200 », Revue Belge de Philologie et d’Histoirde 8, 1929, p. 831-851. Idem, « Merchants of Arras and the overland trade wilh Genoa twelfth century », ibidem 9, 1930, p. 495-533. H. Ammann, « Die Anfänge des Aktivhandels und der Tucheinfuhr aus Nordwesteuropa nach dent Mittelmeergebiet », Studi Sapori 1, 1957, p. 273-310.
5 Idem, « Deutschland und die Tuchindustrie Nordwest Europas im Mittelalter », Hansische Geschichtsblàtter 72, 1954, p. 1-63.
6 A. Derville, « Les élites urbaines en Flandre et en Artois », Les élites urbaines au moyen âge, 27e congrès de la SHMESP, Rome 1996 (1997), p. 119-135.
7 Fr. Blockmans, Het Gentsche Stadspatriciaat tot omstreeks 1302, 1938.
8 Galbert de Bruges, Histoire du meurtre de Charles le Bon, comte de Flandre (1127-1128), éd. H. Pirenne 1891.
9 Ed. A. Derolez, 1968.
10 Galbert, op. cit., §48, 59, 89.
11 B. Guérard, Cartulaire de l’abbaye de Saint-Bertin, 1840, p. 143-146.
12 Liber Floridus (éd. A. Derolez), p. 577.
13 A. Derville, « Les communautés villageoises de la Flandre Wallonne d’après l’enquête fiscale de 1449 », Les communautés villageoises en Europe occidentale du moyen âge aux temps modernes, Flaran 4, 1982 (1984), p. 221-227.
14 L. Musset, « A-t-il existé en Normandie au XIe siècle une aristocratie d’argent ? », Annales de Normandie 9, 1959, p. 285-299.
15 A. Derville, « De Godric de Finchale à Guillaume Cade : l’espace d’une révolution », Le marchand au moyen âge, 19e congrès de la SHMESP, Reims 1988, p. 35-47.
Le texte seul est utilisable sous licence Licence OpenEdition Books. Les autres éléments (illustrations, fichiers annexes importés) sont « Tous droits réservés », sauf mention contraire.
Les entrepreneurs du coton
Innovation et développement économique (France du Nord, 1700-1830)
Mohamed Kasdi
2014
Les Houillères entre l’État, le marché et la société
Les territoires de la résilience (xviiie - xxie siècles)
Sylvie Aprile, Matthieu de Oliveira, Béatrice Touchelay et al. (dir.)
2015
Les Écoles dans la guerre
Acteurs et institutions éducatives dans les tourmentes guerrières (xviie-xxe siècles)
Jean-François Condette (dir.)
2014
Europe de papier
Projets européens au xixe siècle
Sylvie Aprile, Cristina Cassina, Philippe Darriulat et al. (dir.)
2015