1 Maurice Maeterlinck, Carnets de travail, t. II (désormais désigné C. 2), Fabrice van de Kerckhove (éd.), coll. « Archives du futur », Bruxelles, Labord, 2002, 31-I-90, p. 1107.

2 Maurice Maeterlinck, Carnets de travail, t. I (désormais désigné C. 1), Fabrice van de Kerckhove (éd.), coll. « Archives du futur », Bruxelles, Labord, 2002, 4-IV-87, p. 365.

3 Voir Jean-Claude Heudin, Les Créatures artificielles : des automates aux mondes virtuels, Paris, Odile Jacob, 2008, p. 66. « Il semble que le premier à avoir réalisé une “tête parlante” ait été le philosophe théologien Albert le Grand (1206-1280). Mais celle-ci aurait été détruite par saint Thomas d’Aquin (1225-1274), son élève, horrifié par une telle abomination ».

4 « Le scientifique et philosophe Roger Bacon (1214-1294) aurait également réalisé un dispositif du même type. Mais la réalisation la plus connue fut sans aucun doute celle de l’abbé Mical. En 1780, cet ecclésiastique jésuite présenta au public, rue du Temple à Paris, deux “têtes parlantes”. Elles étaient dans une sorte de petit théâtre richement décoré évoquant un panthéon grec : deux visages barbus aux allures de divinités antiques qui engageaient un dialogue ». Ibid.

5 Ibid., p. 68 : Rechsteiner crée un enfant automate qui pleure en criant « papa, maman », en 1842 (Dietz) ; Joseph Faber expose Euphonie en 1845 (Philadelphie).

6 Ibid., note 158, p. 365-366.

7 Notice n° 202 reproduite dans le catalogue du Grand Musée anatomique du docteur Spitzner, Bruxelles, Musée d’Ixelles, 1970, p. 4.

8 Bertrand Marquer, Les Romans de la Salpêtrière : réception d’une scénographie clinique, Jean-Martin Charcot dans l’imaginaire fin-de-siècle, Genève, Droz, 2008, p. 149-150 : « Au cours de son voyage en Italie, Charcot a sans aucun doute visité à Florence le célèbre musée de La Specola, et pu admirer la Vénus anatomique de Clemente Susini ».

9 « Le “Musée de cire du Docteur Spitzner” ne s’y était pas trompé, en proposant, à côté de sa pièce maîtresse – une vénus anatomique démontable en quarante parties – un groupe de cire polychrome de “La leçon du Professeur Charcot”, reproduit sur ses affiches, l’immortalisant comme phénomène d’époque, et comme maître en céroplastie ». Ibid., p. 150.

10 Denis Laoureux, Maurice Maeterlinck et la dramaturgie de l’image, Anvers, Pandora, 2008, p. 210.

11 « La Belle au bois dormant est l’un de ces sujets de cire que Maurice Maeterlinck […] pouvait observer en 1887 au musée Spitzner, l’un des musées de cire et d’anatomie qu’attirait à Gand la foire annuelle de la mi-carême ». Sophie Basch, « L’Antiquité foraine de Paul Delvaux », in Michel Draguet et Kyriakos Koutsomallis (dir.), Delvaux et le Monde antique, Bruxelles/Schoten, Musées royaux des Beaux-Arts de Belgique/Bai éditeurs, 2009, p. 107.

12 Max Rosseau, Les Foires de Gand au bon vieux temps : la curieuse histoire de quelques forains et des foires de Gand, Gand, Stella, 1959, p. 69-70.

13 C. 2, 19-I-90, p. 1125.

14 C. Boissaye, « M. Stodare et le décapité parlant (suite et fin) », Les Mondes. Revue hebdomadaire de sciences, 5^e année, janv.-avr., t. XIII, Paris, J. Rotschild éd., 1867, p. 6-8. Nous remercions Thibaut Rioult d’avoir porté à notre connaissance de précieuses informations sur l’existence des décapités parlants, ainsi que cette référence.

15 C. 2, 29-I-1889, p. 744.

16 Ibid., 13-V-1889, p. 855.

17 Ibid., 17-V-1889, p. 857.

18 Ibid., 19-XII-89, p. 1038-1039.

19 C. 1, 15-III-87, p. 355.

20 C. 2, p. 1107-1108, Récapitulation du mois [de janvier].

21 Maurice Maeterlinck, Menus Propos, in Œuvres complètes, t. I, Paul Gorceix (éd.), Bruxelles, Complexe, 1999, p. 462.

22 C. 2, 16-IV-1889, p. 830.

23 « Je veux que tout de suite tu me donnes sur un plat la tête de Jean le Baptiste », La Bible de Jérusalem, trad. sous la direction de l’École biblique de Jérusalem, nouvelle édition revue et augmentée, Paris, Éditions du Cerf, 2001, p. 1740.

24 « Donne-moi ici, sur un plat, la tête de Jean le Baptiste », ibid., p. 1702.

25 William Shakespeare, MacBeth, acte III, scène 4, in Tragédies, t. II, trad. sous la direction de Jean-Michel Déprats, coll. « Bibliothèque de la Pléiade », Paris, Gallimard, 2002.

26 C. 2, 17-VI-1889, p. 881.

27 Ibid., 18-VI-1889, p. 882.

28 Ibid., p. 881, note 571.

29 Voir Stéphane Tralongo, « Renouvellement de l’expérience spectatorielle au temps de l’électrification des théâtres », in Jean-Marc Larrue et Giusy Pisano (dir.), Les Archives de la mise en scène : hypermédialités du théâtre, Villeneuve-d’Ascq, Presses Universitaires du Septentrion, 2014, p. 263 : « L’annonce de la création de cette pièce avec une illusion d’optique spectaculaire, celle des “spectres vivants et impalpables”, réalisée en collaboration avec l’Anglais John Henry Pepper, a provoqué une attente spectatorielle telle que toute l’attention du public va se porter sur l’apparition des spectres, au détriment des autres aspects scéniques et dramaturgiques ».

30 « Le Belge Étienne-Gaspard Robert, alias Robertson, est un des premiers à l’utiliser en France : en 1798 au pavillon de l’Échiquier et dans l’ancien couvent des Capucines à Paris. Le Fantascope, breveté en 1799, est le nom qu’il donne à son modèle amélioré de lanterne magique ». Marc Boucher, « L’image lumineuse et la scène », in Louise Poissant (dir.), Esthétique des arts médiatiques : Interfaces et sensorialité, coll. « Esthétique », Saint-Étienne/Québec, Publications de l’Université de Saint-Étienne/Presses de l’Université du Québec, 2003, p. 260.

31 Louise Ismert, « Une fantasmagorie technologique. Entretien avec Denis Marleau », Alternatives théâtrales, n^os 73-74, juillet 2002, p. 104-107.

32 Laurent Mannoni, Le Grand Art de la lumière et de l’ombre : archéologie du cinéma, coll. « ref. », Paris, Nathan, 1994, p. 166.

33 Voir Fabrice Van De Kerckhove, C. 2, note 401, p. 831.

34 Voir C. 1, p. 224-226, note 103.

35 Ibid., note de mai, p. 224.

36 C. 2, 17-VIII-90, p. 1297.

37 Maurice Maeterlinck, Sept princesses, in Œuvres complètes, t. II, op. cit., p. 337.

38 Ibid.

39 Ibid., p. 333.

40 Ibid., p. 338.

41 Ibid., p. 333.

42 C. 2, 18/19-IX-90, p. 1327.

43 Ibid., p. 1327, note 715 : « le modèle plastique de cette belle au bois dormant est sans doute une Sainte Cécile autrefois attribuée à Donatello, bas-relief de marbre blanc maintes fois reproduit sur les images de piété ».

44 Ibid., 19-II-90, p. 1125.

45 Ibid., p. 1373, récapitulation du mois d’octobre.

46 Ibid., 18/19-I-1890, p. 1092.