1 Label créé par Raphaël Navarro, Clément Debailleul et Valentine Losseau.

2 Henri Decremps, La Magie blanche dévoilée ou explication des tours, Paris, Langlois, 1784. Noter la présence du participe passé du verbe « dévoiler » assigné à la magie « blanche », supposant à la fois la présence d’un voile et d’une magie non blanche. Ce que la suite de l’article abordera.

3 Bernard Le Bouyer de Fontenelle, Entretiens sur la pluralité des mondes, coll. « GF – Littérature et civilisation », Paris, Flammarion, 1998 [1686], p. 62.

4 En 1686, lors de la première publication des Entretiens, les jansénistes avaient réactivé une tradition chrétienne ramenant au péché de vanité le désir de savoir. Réminiscence du péché originel selon lequel Adam et Ève croquèrent le fruit de l’arbre de « la science du bien et du mal », arbre qui était « agréable à la vue » et qui leur ouvrit les yeux à tous deux, leur faisant voir leur nudité. Ibid.

5 Ibid., p. 64 sq.

6 Ibid.

7 Voir dans le présent ouvrage le texte de Jacques Ayroles et Giusy Pisano.

8 Max Dif, Histoire illustrée de la prestidigitation, Paris, Maloine, 1986. Voir aussi, Max Dif, Histoire et Évolution des techniques de la prestidigitation, Paris, éd. par l’auteur, copyright Maxime Roux, 1971-1973, 3 volumes.

9 Bernard Joubert et Maurice Saltano, Les Magiciens : le monde fantastique de l’illusionnisme, Paris, Syros/Alternatives, 1990.

10 Voir dans le présent ouvrage le texte de Jacques Ayroles et Giusy Pisano.

11 Avant d’être une séquence du long-métrage Fantasia (1940), L’Apprenti sorcier a d’abord été un court-métrage des studios Disney en 1937, dont la trame s’inspire du poème de Goethe de 1797 et de sa mise en musique par Paul Ducas en 1897.

12 Jean de la Fontaine, « La poule aux œufs d’or », in Fables, livre V, 1668, et les déclinaisons du thème dans les contes, voir Francis Lacassin (éd.), Si les fées m’étaient contées… 140 contes de fées de Charles Perrault à Jean Cocteau, Paris, Omnibus, 2003.

13 Voir dans le présent ouvrage le texte de Lise Jankovic.

14 Bernard Joubert et Maurice Saltano, op. cit.

15 Fêtes elles-mêmes héritières de ballets de cours et autres fêtes privées dont la plus connue : Le Ballet comique de la reine, de Balthasar de Beaujoyeulx, donné en 1581 à l’ouverture de la Salle du Petit Bourbon. Cette fête inaugura, en France, le principe des mises en scène luxueuses, avec machines, décors, lumières et feux d’artifice dont le livret donne un aperçu scénique dans lequel le déploiement fastueux est rendu par l’abondance des signes de richesse.

16 Voir Véronique Perruchon, « Lumière et pouvoir », in Noir : lumière et théâtralité, Villeneuve-d’Ascq, Presses Universitaires du Septentrion, 2016, p. 34-40.

17 Étienne-Gaspard Robertson (Étienne-Gaspard Robert de son vrai nom), Mémoires récréatifs, scientifiques et anecdotiques du physicien-aéronaute E.G. Robertson, t. II, Paris, Rignoux, 1833, p. 177.

18 Ludovic Celler, Les Décors, les Costumes et la Mise en scène au xvii^e siècle, 1615-1680, Paris, Liepmannsshohn & Dufour, 1869, p. 14.

19 La « lumière noire », dont la longueur se situe entre 405 et 375 nanomètres (entre le violet et l’ultra violet), dénie à l’œil la perception des autres couleurs, ce qui provoque l’effet de luminescence.

20 Théâtre Auditorium Poitiers (6 juillet 2011), Vibrations | Interview de Clément Debailleul [Vidéo en ligne], https://vimeo.com/26060991.

21 « The willing suspension of disbelief », théorie de Samuel Taylor Coleridge donnée dans Biographia Literaria, or, Biographical Sketches of My Literary Life and Opinions, Londres, R. Fenner, 1817, comme corollaire à « la foi poétique ». Il s’agit ici d’une adaptation contemporaine d’une formule qui n’a pas rien à voir, à l’origine, avec le spectaculaire.

22 Ce que Valentine Losseau, anthropologue et dramaturge de la Cie 14:20, étudie à travers les préjugés cognitifs. Voir Sébastien Bazou, « Valentine LOSSEAU », site Artefake : l’art de l’illusion, http://www.artefake.com/Valentine-LOSSEAU.html.

23 Clément Rosset, L’Invisible, Paris, Les Éditions de Minuit, 2012, p. 10.

24 Pierre Soulages, Outrenoir, entretiens avec François Jaunin, Lausanne, La Bibliothèque des Arts, 2012, p. 16.

25 Georges Didi-Huberman, L’Image ouverte : motifs de l’incarnation dans les arts visuels, Paris, Gallimard, 2007.

26 Georges Didi-Huberman, Devant l’image, Les Éditions de Minuit, 1990, p. 64.

27 Georges Didi-Huberman, L’Image ouverte, op. cit., p. 25.

28 Aragorn Boulanger, entretien avec l’auteure, le 28 mai 2015 à Lille.