1 Siegfried Passarge, Die Kalahari. Versuch einer physisch-geographischen Darstellung der Sandfelder des südafrikanischen Beckens, Berlin : Dietrich Reimer, Ernst Vohsen, 1904.
2 Gaëlle Hallair, « Théorie du paysage et théorie du relief dans la première moitié du XXe siècle : Siegfried Passarge (1867-1958) versus William Morris Davis (1850-1934) », Géomorphologie : relief, processus, environnement, n° 3, 2011, p. 319-334 ; id., « Siegfried Passarge dans la Bibliographie Géographique Internationale : mécanismes, enjeux et acteurs de la réception d’un géographe allemand en France », Revue Germanique Internationale, 20, 2014, p. 41-62.
3 Guy Baudelle, Marie-Vic Ozouf-Marignier, Marie-Claire Robic, Géographes en pratiques 1870-1945 : le terrain, le livre et la cité, Rennes : Presses universitaires de Rennes (Espaces et territoires), 2001 ; Marie-Claire Robic (dir.), Couvrir le monde. Un grand XXe siècle de la géographie française, Paris : ADPF, Ministère des Affaires étrangère, 2006 ; Denis Wolff, Albert Demangeon : de l’école communale à la chaire en Sorbonne : l’itinéraire d’un géographe moderne, thèse, Université Paris 1 Panthéon Sorbonne, 2005.
4 Gaëlle Hallair, « Le terrain : une pratique croisée du paysage ? », in : id., Histoire croisée entre les géographes français et allemands de la première moitié du XXe siècle : la géographie du paysage (Landschaftskunde) en question, thèse de doctorat, Paris, Leipzig, 2010, p. 270-315.
5 Marie-Claire Robic, Anne-Marie Briend, Mechtild Rössler, Géographes face au monde : l’Union géographique internationale et les congrès internationaux de géographie, Paris : L’Harmattan (Histoire des Sciences humaines), 1996 ; Gaëlle Hallair, Le géographe Emmanuel de Martonne et l’Europe centrale, Paris : PRODIG (Grafigeo), 2007.
6 Philippe Pinchemel, Histoire et épistémologie de la géographie, Paris : Bibliothèque nationale, (CTHS, Bulletin de la section de géographie, LXXXIV), 1981.
7 Paul Claval, Géographie culturelle. Une nouvelle approche des sociétés et des milieux, Paris : Armand Colin, 2003 ; Don Mitchell, Cultural Geography, A Critical Introduction, Oxford : Blackwell, 2000.
8 Bruno Latour, Steve Wooglar, Laboratory Life. The social Construction of scientific Facts, Beverly Hills, London : Sage Publications, 1979.
9 Lorraine Daston, Elizabeth Lunbeck, Histories of scientific observation, Chicago : University of Chicago Press, 2011.
10 Jean-Marc Besse, « Géographies aériennes », in : Jean-Marc Besse (dir.), Le goût du monde. Exercices de paysage, Arles : Actes Sud/ENSP, 2009, p. 71-104.
11 Christian Joschke, Les yeux de la nation : photographie amateur et société dans l’Allemagne de Guillaume II, 1888-1914, Dijon : Les Presses du Réel, 2013.
12 Horst Bredekamp (dir.), Bildwelten des Wissens. Kunsthistorisches Jahrbuch für Bildkritik, Berlin : Akademie Verlag, 2003 ; id., « A Neglected Tradition? Art History as Bildwissenschaft », Critical Inquiry, n° 29, 2003, p. 418-428.
13 Gottfried Boehm (dir.), Was ist ein Bild?, München : Wilhelm Fink, 1994, 2006.
14 Bernd Stiegler, « Iconic Turn et réflexion sociétale », Trivium [En ligne], 1 | 2008, mis en ligne le 8 avril 2008, consulté le 7 juin 2013. URL : http://trivium.revues.org/308.
15 Heinz Peter Brogiato, Katarina Horn, « Ballonfahrt und Fotografie: frühe Zeugnisse aus der Sammlung “Ernst Wandersleb” », Ballonsport-Magazin, Essen : DFSV-Wirtschaftsdienst, 2004, p. 28-35 ; Heinz Peter Brogiato, « Die Collection Alphons Stübel: fotografische Quellen als europäische Repräsentation und kulturelles Erbe Südamerikas (am Beispiel Ecuadors) », in : Beschreibung, Vermessung und Visualisierung der Welt: Beiträge der Tagung vom 6. bis 8. Mai 2011 an der Akademie gemeinnütziger Wissenschaften zu Erfurt, Aachen : Shaker Verlag, 2012, p. 331-352.
16 L’équipe « Épistémologie et Histoire de la Géographie » (EHGO) fait partie de l’UMR Géographie-Cité (CNRS, UMR 8504. http://www.parisgeo.cnrs.fr/spip.php?article2&lang=fr).
17 Guy Baudelle et al., Geographes en pratiques [voir la note de bas de page 3].
18 Jean-Marc Besse, Voir la Terre. Six essais sur le paysage et la géographie, Arles : Actes sud, 2000.
19 Gaëlle Hallair, « Théorie du paysage… » [voir la note de bas de page 2] ; Id., « Une double-page du carnet de terrain d’Emmanuel de Martonne : la vallée d’Anies (Roumanie) », Cafés géographiques, Le dessin du géographe, n° 25, 2011, http://cafe-geo.net/wp-content/uploads/Dessin_du_Geographe_n25.pdf ; Id., « Les carnets de terrain du géographe français Emmanuel de Martonne (1873-1955) : méthode géographique, circulation des savoirs et processus de visualisation », Belgeo, 2, 2013, URL : http://belgeo.revues.org/10807 ; Id., « Observer, décrire et expliquer le terrain roumain. Le carnet d’Emmanuel de Martonne (1921) », Transylvanian Studies, n° XXII, 3, 2013, p. 90-106.
20 Didier Mendibil, Textes et images de l’iconographie de la France (de 1840 à 1990). Essai d’iconologie géographique, thèse, Université Paris 1 Panthéon Sorbonne, 1997 ; Id., « Les gestes du métier. Terrain, espace et territoires », in : Marie-Claire Robic et. al., Couvrir le monde. Un grand XXe siècle de géographie française, Paris : ADPF, La documentation française, 2006, p. 54-89.
21 Marie-Claire Robic, « L’excursion du géographe », Conférence, IV, 1997, p. 211-227 ; Id., « L’ici et l’ailleurs. L’invention du géographe de plein vent » in : colloque Langages et vision du paysage et du territoire, Miraflores de la Sierra, Madrid, 5 au 8 août, 2009.
22 Denis Wolff, Albert Demangeon…, [voir note de bas de page 3].
23 Claude Blanckaert, Le terrain des sciences humaines (XVIIIe-XXe siècle), Paris, Montréal : L’Harmattan, 1996.
24 Yann Calbérac, Terrains de géographes, géographes de terrain : communauté et imaginaire disciplinaires au miroir des pratiques de terrain des géographes français du XXe siècle, thèse, Université Lumières Lyon 2, 2010, http://www.theses.fr/2010LYO20110.
25 Christian Giusti, « Le “terrain” pour les géographes, hier et aujourd’hui », Bulletin de l’Association de géographes français, 84, 4, 2007, p. 428-492 ; Christian Giusti, « Cultural Geomorphology: the Alps through De Martonne’s sketchbook », in Mauro Marchetti, Mauro Soldati (dir.), The Role of Geomorphology in Land Management. III AIGeo Conference in honour of Pr. Mario Panizza, Abstract Volume, DST-Modena : Università degli Studi di Modena e Reggio Emilia, 2009, p. 101.
26 Anne Volvey, Yann Calbérac, Myriam Houssay-Holzschuch, « Fielding the (geographical) subject », Annales de Géographie, n° 687-688, 5/6, 2012, p. 1-21.
27 Ibid.
28 Gaëlle Hallair, « Les carnets de terrain… » [voir la note de bas de page 19] ; Denis Wolff, « La pratique de terrain d’un géographe moderne, Albert Demangeon (1872-1940) », Belgeo, 2, 2013, [En ligne], mis en ligne le 7 mars 2014, consulté le 11 juillet 2014. URL : http://belgeo.revues.org/10791.
29 Heinz-Peter Brogiato, « Geschichte der deutschen Geographie im 19. und 20. Jahrhundert. Ein Abriss », in : Winfried Schenk, Konrad Schliephake, Allgemeine Geographie, Gotha, Stuttgart : Klett-Perthes Verlag, 2005, p. 41-81.
30 Ute Wardenga, Ingrid Hönsch, Kontinuität und Diskontinuität der deutschen Geographie im umbruchphasen: Studien zur Geschichte der Geographie, Münster : Institut für Geographie der Universität, 1995 ; Bruno Schelhaas, Ingrid Hönsch, « History of German Geography », in : G. S. Dunbar, Geography: Discipline, Profession and Subject since 1870. An international survey, Dordrecht : Kluwer Academic Publishers, 2001, p. 9-44.
31 Hans-Dietrich Schultz, Die deutschsprachige Geographie von 1800-1970. Ein Beitrag zur Geschichte ihrer Methodologie, Berlin : Abhandlungen des Geographischen Instituts, 1980.
32 Le Leibniz-Institut für Länderlunde est un centre de recherches en géographie, associé à l’université de Leipzig et fonctionnant en partie avec des fonds privés ; il est doté d’un fonds d’archives de la géographie unique en Allemagne. L’un des départements de ce centre, dirigé par Ute Wardenga, est dédié à l’histoire de la géographie : http://www.ifl-leipzig.de/en/research/history-of-geography.html.
33 Norman Henniges, « Sehen lernen: Die Exkursionen des Wiener Geographischen Instituts und die Formierung der Praxiskultur der geographischen (Feld-) Beobachtung in der Ära Albrecht Penck (1885-1906) », Mitteilungen der Österreichischen Geographischen Gesellschaft, 156, 2014, p. 141-170.
34 Le titre de la thèse de Norman Henniges est : Die Spur des Eises. Albrecht Penck (1858-1945) und die Formierung der geographischen Feldforschung vor dem Hintergrund der Inlandeiskontroverse.
35 Michael Werner, Bénédicte Zimmermann, De la comparaison à l’histoire croisée, Paris : Le Seuil (Le genre humain, 42), 2004.
36 Numa Broc, « La géographie française face à la science allemande (1870-1914) », Annales de Géographie, 86, 473, 1977, p. 71-94 ; Gaëlle Hallair, « “Paysage” et “Landschaft” : incompréhensions et malentendus entre les géographes allemands et français dans les années Trente » in : Sidonie Kellerer, Astrid Nierhoff-Fassbender, Alice Perrin-Marsol, Fabien Theofilakis, Missverstaendnis, malentendu. Kultur zwischen Kommunikation und Stoerung. - « Malentendu : bien entendu, une affaire de communication. Mißverständnis: versteh’mich richtig, es geht um Kommunikation », Cologne : Koenigshausen & Neumann, vol. 4, 2008, p. 123-137, http://hal.archives-ouvertes.fr/hal-00595066 ; Id. Histoire croisée…, et « Siegfried Passarge… », [voir les notes de bas de page 2 et 4].
37 Gaëlle Hallair, Histoire croisée entre les géographes français et allemands de la première moitié du XXe siècle : la géographie du paysage (Landschaftskunde) en question, thèse de doctorat, Paris, Leipzig, 2010, p. 243-269.
38 Un autre type de parcours du terrain existe : par le train. Observer, visualiser et expliquer un terrain en la parcourant en train n’est guère valorisé aussi bien chez les géographes français que chez les géographes allemands. D’où les critiques acerbes à l’encontre du géographe américain W. M. Davis qui travaille beaucoup depuis la fenêtre d’un train. Les distances entre différents points des États-Unis sont il est vrai sans commune mesure avec celles de n’importe quel pays européen.
39 Robert Ficheux, « Contribution à l’étude de la Roumanie », Annales de Géographie, n° 188, t. 34, 1925, p. 168-173. doi : 10.3406/geo.1925.8172 url : /web/revues/home/prescript/article/geo_0003-4010_1925_num_34_188_8172.
40 Emmanuel de Martonne est l’un des rares géographes à avoir préparé deux thèses, l’une ès Lettres et l’autre ès Sciences, avec pour chacune une thèse complémentaire : il s’agit respectivement de E. de Martonne, 1902, La Valachie, essai de monographie géographique, thèse de doctorat ès lettres, Paris, 387 p. et E. de Martonne, 1907, Recherches sur l’évolution morphologique des Alpes de Transsylvanie (Karpates méridionales), thèse de doctorat ès sciences naturelles, Paris.
41 Marie-Claire Robic, « L’excursion… » [voir la note de bas de page 21].
42 Ute Wardenga, Geographie als Chorologie: zur Genese und Struktur von Alfred Hettners Konstrukt der Geographie, Erdkundliches Wissen, Stuttgart : Franz Steiner, 1995.
43 Jean-Marc Besse, « Géographies aériennes… » [voir la note de bas de page 10].
44 Marie-Claire Robic, « L’ici et l’ailleurs… » [voir la note de bas de page 21].
45 Demangeon Albert, 1905, La plaine picarde : Picardie, Artois, Cambresis, Beauvaisis. Étude de géographie sur les plaines de craie de la France du Nord, Université de Paris, 496 p.
46 Emmanuel de Martonne, La Valachie… [voir la note de bas de page 40].
47 À cet égard, signalons que la plupart des terrains des thèses françaises sont situés en France. Le terrain de thèse d’E. de Martonne, la Roumanie, constitue une notable exception.
48 Seize carnets d’E. de Martonne sont archivés à la bibliothèque de la Sorbonne à l’institut de géographie de Paris.
49 « Das Auto rührte sich nicht. Gegen 2 gab der Herr Ing.[enieur] die Sache auf. Wir wurden alle verstaut. Ich schlief gut bis ½ 6, wo uns die vom Fest heimkehrenden mit Spiel und Sang weckten. Mo 1.9. Um 7 kam das Auto in Gang. Der Rückweg über Feldwege, z.[um] gr.[oßen] Teil, war noch viel schlimmer. Gerädert ist kein Ausdruck. Aber ich bin jetzt abgehärtet. Mit 1 Panne gegen 10 in Carei. Nach dem Frühstück und ein paar Besorgungen bis 2… geschlafen » [TdlA]. Archiv Carl Uhlig, Leibniz-Institut für Länderkunde, Leipzig : carnet n° 1, 1930, p. 34, cote 189/18.
50 Source : archives géographiques du Leibniz-Institut fürLänderlunde de Leipzig, cote : Af49.
51 Marie-Claire Robic, Jean-Marc Besse, Yves Luginbühl, Marie-Vic Ozouf-Marignier, Du milieu à l’environnement : pratiques et représentations du rapport homme/nature depuis la Renaissance, Paris : Economica, 1992.
52 Gaëlle Hallair, Histoire croisée…, p. 317 [voir la note de bas de page 37] ; Norman Henniges, « Sehen lernen… » [voir la note de bas de page 33].
53 Marie-Claire Robic, « L’excursion… », p. 215 [voir la note de bas de page 21].
54 Gaëlle Hallair, « Observer, décrire… », p. 96-97 [voir la note de bas de page 19].
55 L’Américain William Morris Davis (1850-1934) est géologue de formation. En 1885, il énonce devant l’American Association for the Advancement of Science le concept de cycle d’érosion ou cycle géographique, et le retravaille continuellement pendant plusieurs années en fonction des critiques américanes, françaises et allemandes. Il explique l’évolution générale du relief par une progression en différents stades.
56 Gaëlle Hallair, « Les carnets de terrain… » [voir la note de bas de page 19].
57 Observations pédologiques et échantillons géologiques.
58 « Les limites de l’aridité pour l’agriculture » et « Les possibilités d’installation de la race blanche sous les Tropiques » (traduction de G. Hallair).
59 Trois carnets de C. Uhlig concernent son excursion à travers la Hongrie et la Roumanie en 1930. Ils se trouvent dans les archives géographiques du Leibniz-Institut für Länderkunde de Leipzig et nous avons transcrit le premier de ces carnets (50 pages) correspondant à la période du 12 août au 12 sept 1930 (cote : 189/18).
60 Difficilement traduisible en français, le terme Deutschtum renvoie à des notions de nationalité allemande, de germanité et de génie allemand, pouvant aller jusqu’aux idées pangermanistes, notamment dans l’entre-deux-guerres.
61 Ces publications sont respectivement : C. Uhlig, 1926, Die bessarabische Frage, Breslau ; Id., 1928, « Die Wälle in Bessarabien, besonders die sogenannten Trajanwälle », in : Prähistorische Zeitschrift, 19, p. 185-250 ; Id., 1925, « Bessarabien und sein Deutschtum », in : Der Auslanddeutsche, id., 1927, « Der Raum des bessarabischen Deutschtums », in : Der Auslanddeutsche, p. 570-572, id., 1927, « Die Überschwemmung in Südbessarabien », in : Der Auslanddeutsche, vol. 23 ; Id., 1932, « Das Deutschtum Bessarabiens und der Dobrudscha », in : Deutsche Allgemeine Zeitung, 14 avril.
62 Source : carnet n° 5 de 1911 de E. de Martonne, archive de la Bibliothèque de géographie-Sorbonne, Institut de géographie, Paris.
63 Gaëlle Hallair, « Une double-page… » et « Observer, décrire… », [voir les notes de bas de page 19].
64 Dans le blog scientifique Geophoto, nous avons analysé la plaque de verre offerte par F. Jäger à E. de Martonne : « Afrique Équatoriale Occidentale. Le Rift. Abrupt de faille (dans les laves alternant avec les tufs) coupé de gorges », Plaque du mois d’octobre 2012, http://geophoto.hypotheses.org/321.
65 Gaëlle Hallair, « Une double-page du carnet de terrain d’Emmanuel de Martonne… » [voir la note de bas de page 19].
66 Id., « Siegfried Passarge… », p. 24 [voir la note de bas de page 2].
67 Par exemple la plaque du mois d’août 2012 intitulée « Transylvanie-Bihor Est. Chaîne et cluse [de] Turda. Vue d’amont » qui est un cliché pris par E. de Martonne avant 1922 : http://geophoto.hypotheses.org/299.