1 Les habitations à bon marché, très souvent appelées HBM, correspondent – jusqu’en 1949 – aux actuelles HLM (habitations à loyers modérés). C’est la loi Siegfried du 30 novembre 1894 qui crée l’appellation d’« habitations à bon marché » (HBM) et la loi Loucheur (1928) qui favorise leur financement.

2 Jean-François Condette, La faculté de lettres de Lille de 1887 à 1945, Villeneuve d’Ascq, Presses Universitaires du Septentrion, 1999, p. 276-277.

3 Sandrine Leblond Sergeant, Les politiques urbaines de la ville de Douai de la Reconstruction à la fin des années 1990, mémoire de maîtrise soutenu à l’université de Lille 3 en 1996, sans pagination.

4 Muriel Fretin et Muriel Lafosse, Évolution du cadre de vie et du travail à Lille de 1954 à 1978, mémoire de maîtrise soutenu à l’université de Lille 3 en 1978, p. 114-115.

5 Géraldine Hecquet, La Reconstruction de Douai et sa gestion municipale (1945-1960), mémoire de maîtrise soutenu à l’université de Lille 3 en 1988, p. 24-25.

6 Corinne Desfachelle-Krajewski, « L’action des élus RPF à Lille (1947-1955) », in De Gaulle et le Rassemblement du peuple français, Paris, Armand Colin, 1998, p. 493-494.

7 Michel Rouche (dir.) Histoire de Douai, Westhoek, Édition des Beffrois, 1985, p. 273.

8 Théodore Leveau est un architecte né à Authon-du-Perche en 1896, et décédé à Paris en 1971. Également paysagiste, il collabore au plan d’urbanisme de La Havane de 1925 à 1930. De 1935 à 1942, il travaille en Turquie au ministère des Travaux publics. Il est également architecte en chef des bâtiments civils et palais nationaux, membre du Conseil général des bâtiments civils (à partir de 1943), urbaniste en chef du ministère de la Reconstruction et de l’Urbanisme, puis urbaniste en chef honoraire (Nord et Pas-de-Calais), urbaniste en chef de secteur SNCF (cités des cheminots du Nord – Pas-de-Calais). Il élabore également le plan de la reconstruction de Dunkerque approuvé en 1948.

9 Émile Dubuisson est un architecte né à Lille le 2 mai 1873 et mort dans la même ville en 1947. Très actif dans le cadre de la reconstruction après la Première Guerre mondiale, il construit notamment des piscines municipales, des établissements de bains dans la région lilloise et des maisons particulières. Chargé du plan d’aménagement et d’extension de Lille par Gustave Delory en 1921, sa grande œuvre est l’hôtel de ville (1924-1932).

10 Archives départementales du Nord, 109865. Dossier d’aménagement et d’expropriation du quartier de Fives.

11 Archives nationales contemporaines, Fontainebleau, AFU 10147. PER du quartier de Fives (1948-1950).

12 Ibid.

13 Grégory Mercier, Reconstruction et urbanisme lillois, annexe, p. 37.

14 Sandrine Leblond Sergeant, op. cit., sans pagination.

15 Henri Chomette est un architecte né à Saint-Étienne en 1921 et mort à Grenoble en 1995. Parmi ses réalisations, on peut citer à Douai l’immeuble du 20-96 rue de la Cuve d’Or et de nombreuses constructions à Mons-en-Baroeul.

16 On peut remarquer qu’Henri Chomette imagine au début des années 1960 un programme assez comparable pour l’édification d’une « nouvelle ville » à Mons-en-Baroeul. Son projet prévoit en effet des immeubles collectifs assez bas en bordure de jardins plantés en mails piétonniers.

17 C’est naturellement une allusion à la Cité radieuse de Marseille (1947-52) : il s’agit d’un immeuble d’habitation sous la forme d’un parallélépipède sur pilotis qui constitue une innovation dans la conception architecturale des résidences d’habitations. Dans cet immeuble, Le Corbusier tente d’appliquer ses principes d’architecture pour une nouvelle forme de cité en créant un village vertical, composé de 360 appartements en duplex distribués par des rues intérieures. Pour une présentation rapide, il est possible de se référer à l’article « Cité radieuse de Marseille » sur Wikipédia.

18 Archives municipales de Douai, délibérations du conseil municipal du 8 décembre 1952.

19 « Le style 1950 », Les amis de Douai, n °22, janvier-février 1951.

20 Le Corbusier obtient la nationalité française en 1930.

21 Charles-Edouard Jeanneret.

22 Le patronyme belge « Corbésier » est un des divers noms de plume de l’architecte dès 1920.

23 Archives municipales de Douai, délibérations du conseil municipal du 8 décembre 1952.

24 Archives municipales de Douai, D1-115, délibérations du conseil municipal du 8 décembre 1952, vœu relatif à la politique de reconstruction.

25 On peut se référer, parmi beaucoup d’autres exemples, à l’exemple de l’agglomération boulonnaise tel qu’il est évoqué dans cet ouvrage : cf. supra, Philippe Roger, « Le préfet, le conseil général du Pas-de-Calais et la Reconstruction de 1945 au milieu des années 1950 ».

26 Archives nationales contemporaines, Fontainebleau, AFU 10147, PER du quartier de Fives (1948-1950).

27 Archives municipales de Douai, D3-167. Motion votée lors de la réunion exceptionnelle du conseil d’administration de l’association des sinistrés, le 21 décembre 1952.

28 Sandrine Leblond Sergeant, op. cit., sans pagination.

29 Archives municipales de Douai, D-116, délibération du conseil municipal du 26 avril 1953.

30 Jacques Gréber (1882-1962) est un architecte français spécialisé dans l’architecture du paysage et dans le design urbain. Avec Louis-Stanislas Cordonnier, il remporte le concours organisé en 1920 par Lille pour aménager la ville. Mais le plan d’aménagement est confié à Émile Dubuisson.

31 Philippe Marchand (dir.), Lille, d’un millénaire à l’autre, Paris, Fayard, 1999, p. 191.

32 Muriel Fretin et Muriel Lafosse, op. cit. p. 111.