1 Le Centre national du cinéma et de l’image (CNCI), mis en place en 2011 est un établissement public à caractère non administratif soumis à la tutelle du ministère des Affaires culturelles. Il a pour mission l’élaboration et la mise en œuvre des politiques publiques dans les domaines du cinéma et de l’image animée et du développement de l’industrie cinématographique. 

2 Les fonds arabes pour la culture comme AFAC, SANAD, DFI, INJAAZ et les fonds liés à des festivals de cinéma européens (Hubert Bals Fund, World Cinema Fund…) ou bien les fonds d’aide étrangers octroyés par des organismes internationaux comme l’Aide aux cinémas du monde du CNC français, le fonds de l’Organisation internationale de la Francophonie, etc.

3 Notons que depuis l’avènement de l’outil numérique, des films ont été produits sans l’aide de l’État comme Elle et lui de Elyes Baccar tourné en huis clos en 2003 et projeté en 2006 à la 21^e session des JCC qui n’est sorti en salle qu’en 2008. Ainsi que le film Bidoun 2 de Jilani Saadi auto-financé et réalisé avec une équipe réduite en 2014, seul long-métrage de fiction tunisien sélectionné à la 25^e édition des JCC.

4 http://thelastofus-themovie.com/home.

5 http://www.naasnetwork.org.

6 Howard S. Becker, La bonne focale de l’utilité des cas particuliers en sciences sociales, Paris, La Découverte, 2016.

7 Alain Blanchet et Anne Gotman, L’Enquête et ses méthodes. L’entretien, Paris, Nathan, 1992.

8 Ouvrage sur le cinéma tunisien commandé fin mars 2008 par Habib Belhedi et édité par Arts Distributions en octobre de la même année. Il présente un état des lieux de la production cinématographique tunisienne avec une ouverture sur des films indépendants provenant d’autres pays produits entre 2007 et 2008.

9 Cinéfils est un ciné-club créé, en août 2007 par cinq jeunes cinéphiles tunisien(ne)s, terme emprunté au critique de cinéma français, Serge Daney. Ismaël en est l’un des co-fondateurs. Entre 2007 et 2009, dans l’espace culturel El-Hamra à Tunis, ce groupe a fait la promotion de films indépendants. Le blog qu’ils ont tenu entre 2007 et 2009 est consultable sur le lien suivant : http://cinefils.over-blog.com.

10 La Fédération tunisienne des cinéastes amateurs créée en 1962 qui a formé un grand nombre de cinéastes tunisien(ne)s, organise un festival international, le FIFAK qui en est à sa 32^e édition http://ftca.tn/fr/.

11 La synthèse des propositions, rédigée par le Collectif indépendant d’action pour le cinéma, est disponible sur le lien suivant : http://ciac.over-blog.net/article-35327251.html.

12 L’Association tunisienne d’action pour le cinéma (ATAC) a été fondée en mai 2011. Elle s’inscrit dans la continuité du Collectif indépendant d’action pour le cinéma. https://www.facebook.com/ATAC-Association-Tunisienne-dAction-pour-le-Cinéma-1388746881347886/.

13 Marc Breviglieri, « D’un monde condamné à l’utopie » dans Des utopies réalisables, Genève, A-Type éditions, 2012, p. 15.

14 Le lauréat de la première œuvre Lion du futur à la Mostra de Venise reçoit une somme de 100 000 dollars à partager entre producteurs et réalisateur.

15 Poème écrit par l’acteur tunisien Fathi Akkari qui incarne le personnage de M.

16 Dans son ouvrage Les Mondes de l’art, Howard S. Becker identifie des caractéristiques communes à toute création artistique. Selon lui toute œuvre d’art est une activité collective, régie par des conventions, demandant une mobilisation des ressources et est destinée à être distribuée, donc reconnue.

17 René Prédal, Le cinéma à l’heure des petites caméras, Paris, Klincksieck, 2008, p. 182.

18 Viola Shafik affirme que, grâce à l’outil numérique, « des cinéastes arabes ont pu expérimenter une nouvelle esthétique cinématographique ». Ce qui leur a permis d’être plus créatifs. Elle cite les cinéastes égyptiens Yousry Nasrallah (La ville, 1999), Mohamed Khan (Klephty, 2004) et le Syrien Mohamed Malas (Passion, 2005). Shafik Viola, Arab Cinema: History and Cultural Identity, Cairo, AUC in Cairo Press, 1998, p. 226.

19 Sélection présentée par le Musée d’art moderne, MoMa et le Film Society Lincoln Center du 15 au 26 mars 2017 à New York.

20 Salle de cinéma d’art et d’essai qui a vu le jour le 16 janvier 2012, gérée par Amal Saadallah et Kaïs Zaied.