1 Les principales sources ayant servi à rédiger cet article ont requis l’anonymat, étant donné les positions sensibles qu’elles occupent au sein de l’administration, la divulgation de leurs identités pouvant compromettre leur carrière.

2 Un « projet Nollywood », doté d’un fonds de près de 400 millions de francs CFA, est lancé en 2006 par le gouvernement nigérian. En 2010 une autre dotation de plus de 100 milliards de francs CFA est destinée aux « industries créatives ». En 2013, le fonds de soutien de la Nouvelle Nollywood bénéficie encore d’un montant de 8,5 milliards de francs CFA du gouvernement de Goodluck Jonathan. En 2015 l’État, via la Banque des Industries au Nigeria, a mis en place une autre forme de soutien : la « Nollyfund », une banque de crédit dont le montant s’élève à 1,83 milliard de francs CFA spécialisée dans le financement des projets de films.

3 Roger Aubry, « Le cinéma au Cameroun », dans African Arts, vol. 2, n° 3, Spring, 1969, p. 68.

4 Le temps de l’unité, 1965 ; Cameroun et nations unies, 1965 ; KMDP convention, 1966 ; Dix ans de liberté et de progrès, 1970 ; À travers le Cameroun occidental, 1971 ; Visage du Cameroun : province du littoral, 1972.

5 Quelques films produits par Cameroun-Actualités : L’Île mystérieuse ; L’Odyssée du football camerounais ; Cameroun panorama ; La visite du Pape Jean Paul II au Cameroun, août 1985 ; L’État Unitaire ; Rythmes du Cameroun.

6 Florent Coulon, « Une histoire du cinéma camerounais. Cheminement vers l’indépendance de la production », Afrique contemporaine, 2011/2 (n° 238), p. 99.

7 Ibidem, p. 98.

8 Entretien pendant le Festival panafricain de films d’école de Yaoundé (First Short), le 16 avril 2016 dans les locaux du CFPA (Institut Supérieur de Conservation du Patrimoine Audiovisuel) au quartier Ekounou à Yaoundé.

9 Nolwenn Mingant, Hollywood à la conquête du monde. Marchés, stratégies, influences, Paris, CNRS, 2010, p. 36.

10 Nolwenn Mingant « Hollywood domine le monde », dans Joel Augros et Kira Kitsopanidou, L’économie du cinéma américain : Histoire d’une industrie culturelle et ses stratégies, Paris, Armand Colin, 2009, p. 222.

11 Le Cameroun n’a en effet pas encore mis sur pied des structures de formations aux métiers du cinéma. Ses rares citoyens qui se rendent en Europe pour se former ne peuvent malheureusement pas acquérir des compétences dans tous les domaines du cinéma.

12 Tels Sango Malo (1990) de Bassek Ba Kobhio, ou Quartier Mozart (1992) de Jean Pierre Bekolo.

13 Edwige Yempmo Nzoutap, La Diffusion du film francophone camerounais : réalités et perspectives, mémoire de master, Université de Yaoundé I, 2010, p. 30.

14 Jérémie Ngansop, Le cinéma camerounais en crise, Paris, L’Harmattan, 1987, p. 134.

15 Suivant le répertoire des films camerounais, disponible à la direction de la cinématographie du ministère des Arts et de la Culture.

16 Y compris les magazines « Culture infos » n° 007 (août 2004), n° 008 (juillet 2005), n° 010 (mai 2007).

17 Les lignes vides du tableau représentent les années pour lesquelles aucune donnée n’a pu être retrouvée.

18 Entretien tenu le 14 janvier 2016 au siège de la BIMAC (Banque des Images de l’Afrique Centrale) à Yaoundé.

19 Cité par Evodie Ngueyeli, Le Crowdfunding comme une alternative pour le financement de la production cinématographique camerounaise : cas de Mémoire de sang de narcisse Wandji, 26 minutes, Dir. Soh Tatcha Charles, mémoire de master, Université de Yaoundé I, 2015, p. 59.

20 Le moyen-métrage est celui de Tchinda Archil – Chef de service de la Cinématographie et de l’audiovisuel au MINAC – et le long-métrage celui d’Isidore Modjo - producteur et réalisateur indépendant.

21 Paradoxalement en 2016, ce festival a été financé par le CAS à hauteur de 9 millions avec l’arrivée du nouveau ministre.

22 Entretien avec Joseph Lobe au MINAC en janvier 2014.

23 Entretien avec Joseph Lobe au MINAC en janvier 2014.

24 Budget du Compte d’affectation spéciale est distinct de celui du ministère des Arts et de la Culture qui s’élève en moyenne autour de 4 milliards par an.

25 La Politique cinématographique de l’État du Cameroun. Des institutions et des hommes dans la problématique du développement du cinéma camerounais. Disponible sur http://longincolberteloundou.jimdo.com/.

26 Cinéastes connus pour avoir commis des œuvres acceptables.

27 Mollo Olinga est critique de Cinéma et auteur de l’ouvrage Éléments d’initiation à la critique cinématographique, Paris, L’Harmattan, 2012, 227 p. Entretien commis le 28 octobre 2016 au Goethe institut après le film-Klub.

28 Disponible en ligne sur http://www.africine.org.

29 Entretien avec Joseph Lobe dans son cabinet au MINAC en janvier 2014.

30 Certaines sources nous révèlent que la totalité de la somme n’est pas transférée dans le compte bancaire du CAS.

31 Au titre du premier semestre de l’exercice 2016, 331 133 979 FCFA ont été attribués. Au titre du second semestre de la même année les attributions s’élèvent à 211 751 440 FCFA.

32 D’après sa réponse à la correspondance que nous lui avons adressée le 4 mai 2017.

33 Avec l’arrivée en 2016 de Charles Ndongo, comme nouveau Directeur général, il est dorénavant prévu une politique d’achat de films dont l’application tarde à s’implémenter.

34 Lambert Ndzana produit et réalise la série Trois filles deux garçons diffusée sur TV5 en 2009.

35 Selon Steve Wilfried Kamdeu. Entretien tenu au téléphone le 17 juin 2017 à Yaoundé.

36 Cf. la liste des appuis du CAS pour le second semestre 2016. À la page 6 ligne 35 du tableau, on peut lire qu’Alphonse Beni, alors membre de la CAL, reçoit la somme d’un million FCFA pour le lancement de son film Ils ont mangé mon fils.

37 Nina’s Dowry (2 millions), Balatchi : Esquisse de son histoire (1 200 000), The Social Love (1 millon), A Little Lie a little kill (700 000), Au-delà du handicap (1 200 000).

38 Le Sida du Roi d’Alphonse Ongolo reçoit une aide à la diffusion alors qu’il a été déposé sur scénario. Cf. page 6 ligne 15 de la Listes des appuis du CAS pour le compte du second semestre 2016.

39 Entretien commis au mois de mars 2017 dans son bureau au MINAC.

40 Sinon pourquoi le chercheur peine-t-il à trouver les rapports financiers du CAS au sein de la CAL ? Pourquoi a-t-il fallu l’intervention du contrôle supérieur de l’État pour que quelques rapports du CAS soient intuitivement établis entre 2012 et 2014 ?

41 Entretien réalisé au quartier Obili à Yaoundé le 19 janvier 2014 avec Archil Tchinda. Cité par Calvin Boris Yadia, Financement de l’industrie cinématographique au Cameroun : histoire, problèmes et perspectives, Dir. Fai Donatus Tangem, mémoire de Master, Université de Yaoundé I, 2014, p. 134.

42 Melville Herskovits, Les bases de l’anthropologie culturelle, Paris, François Maspero, 1967 p. 144.

43 Claude Forest « Le cinéma en Afrique : l’impossible industrie », Mise au point [en ligne], 4/2012, mis en ligne le 30 août 2012, sur http://map.revue.org/800.

44 Bronislaw Malinowski, Une théorie scientifique de la culture, p. 27.

45 Claude Forest, « Pour une gratuité du spectacle cinématographique en Afrique, ou le cinéma comme bien commun », septembre 2016, disponible sur mobile.africulture.com/article.php ?no=13771.