1 Voir http://www.mai-68.fr/dossiers/cat.php?val=11_mai+68+dans+medias.
2 Voir http://www.mai-68.fr/bibli/index.php. Voir, en particulier, Boris Gobille, Mai 68, Paris, La Découverte, 1968, Dominique Dammame, Frédérique Matonti et Bernard Pudal (dir.), Mai-juin 68, Paris, Éditions de l’Atelier, 2008, Philippe Artières et Michelle Zancarini-Fournel (dir.), 68, une histoire collective : 1962-1981 : avec 92 photographies inédites, Paris, La Découverte, 2008, Michelle Zancarini-Fournel, Le moment 68. Une histoire contestée, Paris, Le Seuil, 2008, Bernard Lachaise et Sabrina Tricaut (dir.), Georges Pompidou et Mai 68, Bruxelles, Peter Lang, 2009, Jean-Pierre Rioux et Jean-François Sirinelli (dir.), « L’ombre portée de Mai 1968 », dossier spécial de Vingtième siècle. Revue d’histoire, n° 98, 2008, Jean-François Sirinelli, Mai 68 : l’événement Janus, Paris, Fayard, 2008, Michel Winock, Mai 68, Paris, De vive voix, 2008 ou Emmanuelle Loyer, Mai 68 dans le texte, Bruxelles, Complexe, 2008 et Maurice Vaïsse (dir.), Mai 68 vu de l’étranger, Paris, Éditions du CNRS, 2008.
3 Cf. Pierre Nora, Essais d’ego-histoire, Paris, Gallimard, 1987.
4 Sur Agnès Callu, « Mai 68 et les intellectuels : questions à l’histoire orale ».
5 Cf. Régis Debray, Mai 68, une contre-révolution réussie : modeste contribution aux discours et cérémonies officielles du dixième anniversaire, Paris, Mille et une nuits, [1978], 2008.
6 Cf. Boris Gobille, Emmanuel Renault et Anne Sauvagnargues (dir.), « Mai 68 en quarantaine », colloque organisé par l’ENS de Lyon et le laboratoire Triangle UMR 5206, les 23-25 mai 2008.
7 Cf. Jean-François Sirinelli, « Génération, Générations », dans Vingtième siècle. Revue d’Histoire, n° 98, avril-juin 2008, p. 113-124.
8 Sur la « célébration » de 1988, cf., en particulier, Jean-Pierre Rioux, « À propos des célébrations décennales du Mai français », dans Vingtième siècle. Revue d’Histoire, juillet-septembre 1989, n° 23, p. 49-58 ou Antoine Prost, « Quoi de neuf sur le mai français ? » dans Le Mouvement social, avril-juin 1988, n° 143, p. 91-97. Sur celle de 1998, voir, notamment, Boris Gobille, « La parabole du fils retrouvé. Remarques sur “le deuil de 68” et “la génération 68” », dans Mots. Les langages du politique, mars 1998, n° 54, p. 27-42 et François Dosse, « Mai 68, mai 1998 : les ruses de la raison », dans EspacesTemps, n° 38-39, 1998, p. 45-50.
9 Cf. André et Raphaël Glucksmann, Mai 68 expliqué à Nicolas Sarkozy, Paris, Denoël, 2008 ou Mathieu Grimpret et Chantal Delsol (dir.), Liquider mai 68 ?, Paris, Presses de la Renaissance, 2008.
10 Cf., notamment, Jean-Pierre Le Goff, « Le nouveau fossé des générations : de Mai 68 au mouvement anti-CPE », dans Le Débat, n° 141, 2006, p. 86-102. Voir aussi, récente, à l’initiative du GERME (Groupe d’études et de recherches sur le mouvement étudiant), une journée d’étude intitulée : « Représenter les étudiants : participation, élection, représentativité », Maison des initiatives étudiantes, 11-12 décembre 2009. Voir, en particulier, la contribution de Jérôme Camus, post-doctorant au CURAPP – Université de Picardie, « le cas de la mobilisation anti-CPE à Poitiers ».
11 Cf. Patrick Garcia, « Mai 68 entre mémoire et histoire », dans « Mai 68, le temps de l’histoire » (Antoine de Baecque et Emmanuelle Loyer dir.), rencontre tenue à la BPI le 16 février 2008 après-midi. Voir aussi le numéro spécial de Marianne (n° 575), « Mai 68 commémoration piège à cons ».
12 Cf., notamment, Pierre Nora, « L’ère de la commémoration », dans Les lieux de mémoire, Paris, Gallimard, 1992, T. 3, p. 997-1012.
13 Pour l’analyse duquel, on peut se reporter, en priorité, à Isabelle Sommier, « Mai 68 : sous les pavés d’une page officielle », dans Sociétés contemporaines, décembre 1994, n° 20, p. 63-79 et, au titre de sommes globales référentielles, à Geneviève Dreyfus-Armand, Robert Frank, Marie-Françoise Lévy et Michelle Zancarini-Fournel (dir.), Les années 68. Le temps de la contestation, Paris, Bruxelles, Complexe, 2000 et Kristin Ross, Mai 68 et ses vies ultérieures, Paris, Complexe, 2005.
14 Cf. Carlos Garcia Gual, Carlo Ossola et François Hartog, La fabrique de l’histoire, Belfort, Circé, 1999.
15 Cf. Daniel Bertaux, L’enquête et ses méthodes : le récit de vie, Paris, Armand Collin, 2005.
16 Cf. Paul Ricœur, Temps et récit, Paris, Le Seuil, 1983-1985, Soi-même comme un autre, ibid., 1990, La mémoire, l’histoire, l’oubli, ibid., 2003 et Parcours de reconnaissance, Paris, Stock, 2004.
17 Cf. François Dosse, Paul Ricœur : le sens d’une vie (1913-2005), Paris, La Découverte, 2008.
18 Cf. Nicole Racine et Michel Trebitsch (dir.), « Sociabilités intellectuelles, lieux, milieux, réseaux », dans Les Cahiers de l’IHTP, n° 20, mars 1992.
19 Cf. Jean Boutier et Dominique Julia, « À quoi pensent les historiens ? », dans Autrement, janvier 1995, n° 150-151. Voir aussi, François Hartog, Évidence de l’histoire : ce que voient les historiens, Paris, Éditions de EHESS, 2005.
20 Cf. Alain Blanchet et Anne Gotman, L’enquête et ses méthodes : l’entretien, Paris, Armand Colin, 2005.
21 Ce corpus de « récits de vie » est toujours remis en perspectives et ouvert au regard critique par sa confrontation, notamment, avec les archives écrites d’historiens. Sur ce point, cf., notamment, Brigitte Mazon, « L’historien et ses archives », dans Matériaux, Bibliothèque de documentation internationale contemporaine, n° 69, janvier-mars 2003, p. 67-72, ou, récente, l’intervention de Bertrand Müller, Les archives des historiens, perspective patrimoniale et réflexivité, Paris, Archives de la recherche en sciences humaines et sociales – IHTP, 11 mars 2009. Au titre de l’exemple, les papiers de Georges Duby et de Jean-Pierre Vernant sont déposés à l’IMEC, ceux de René Rémond, à la BnF, ceux de François Bédarida, aux Archives nationales ou ceux de Pierre Vidal-Naquet, à l’EHESS. À signaler, à la marge, l’extrême richesse du fonds Ricœur, propriété de l’Institut protestant de théologie (Faculté de Paris), voir fondsricoeur.fr.
22 Cf. Équipe de recherche de l’IHTP dirigée par Agnès Callu.
23 Cf. Christian Delacroix, François Dosse, Patrick Garcia, Les courants historiques en France : XIX-XXe siècles, Paris, Gallimard, 2007.
24 Cf., notamment, François Bédarida, L’histoire et le métier d’historien, 1945-1995, Paris, Éditions de la MSH, 1995, Pierre Chaunu, L’historien dans tous ses états, Paris, Perrin, 1984, Emmanuel Le Roy Ladurie, Le territoire de l’historien, Paris, Gallimard, 1973, Christian Delacroix, François Dosse et Patrick Garcia, Histoire et historiens en France depuis 1945, Paris, ADPF, 2003. Voir aussi Daniel Roche, « Les historiens aujourd’hui. Remarques pour un débat », dans Vingtième siècle, n° 12, octobre-décembre 1986, p. 3-20 ou Robert Bonnaud, Histoire et historiens depuis 68. Le triomphe et les impasses, Paris, Éditions Kimé, 1997.
25 Fortement minoritaires ici. Sur ce point, voir, notamment, Olivier Dumoulin, « Les historiennes professionnelles en France, 1920-1965 », dans Une histoire sans les femmes est-elle possible ? (Anne-Marie Sohn et Françoise Thelamon dir.), Paris, Perrin, 1998 et Christophe Charle, « Les femmes dans l’enseignement supérieur », dans Avenirs et avant-gardes en France. Mélanges Madeleine Rebérioux (Vincent Duclert et Patrick Fridenson dir.), Paris, La Découverte, 1999.
26 Cf. Michel Trebitsch, « Les intellectuels face au micro », dans La bouche de la vérité. La recherche historique et les sources orales (Cahiers de l’IHTP), novembre 1992, n° 21, p. 87-91.
27 Cf., en fond de toile, Marc Bloch, Histoire et historiens [textes réunis par Étienne Bloch], Paris, Armand Colin, 1995. Le caractère hexagonal de l’enquête est admis, depuis le début du séminaire de recherche, comme une contrainte de travail. En effet, les crédits alloués à l’élaboration du corpus n’ont pas autorisé de déplacements à l’étranger qui auraient permis une approche comparative jugée, à l’évidence, très éclairante. Afin de surmonter le « handicap », les historiens questionnés ont souvent fait l’objet d’interrogations sur leurs confrères européens et anglo-saxons ainsi que sur les pratiques de transferts de connaissances entre la France et la communauté scientifique internationale.
28 Sur la notion de corpus, ses enjeux et perspectives, cf., sur le plan global, les travaux de Damon Mayaffre et singulièrement l’article suivant : « Les corpus réflexifs : entre architextualité et hypertextualité » dans Corpus, novembre 2002, n° 1, [en ligne].
29 S’étaient déjà exprimés auparavant dans les Essais d’ego-histoire de Pierre Nora publiés chez Gallimard en 1987 : Maurice Agulhon, Pierre Chaunu, Georges Duby, Raoul Girardet, Jacques Le Goff, Michelle Perrot et René Rémond. Voir aussi les entretiens filmés, à l’initiative de l’INA, sous le titre : « Paroles d’historiens ». Sont ainsi portées à la connaissance les trajectoires intellectuelles de Maurice Agulhon, Pierre Chaunu, Emmanuel Le Roy Ladurie, Claude Nicolet, Pierre Nora, Robert Paxton, Madeleine Rebérioux, René Rémond, Zeev Sternhell et Jean Tulard. Voir, encore, du côté des « prises de paroles », l’entretien de l’historien marxiste Pierre Vilar, réalisé par Jean-François Sirinelli et conservé à l’IHTP (ARC 3000).
30 Voir sur ces questions, par exemple, Jean-François Sirinelli, Génération intellectuelle : khâgneux et normaliens dans l’entre-deux-guerres, Paris, PUF, 1994.
31 Cf. Marc Bloch, Histoire et historiens, op. cit.
32 Cf. François Bédarida, Histoire, critique et responsabilité [textes réunis par Gabrielle Muc, Henry Rousso et Michel Trebitsch], Bruxelles, Complexe, 2003.
33 Sur Jean-Pierre Vernant, cf. Poikilia : études offertes à Jean-Pierre Vernant, Paris, EHESS, 1987 et Hommages à Jean-Pierre Vernant [avec les collaborations de Laurent Douzou, François Hartog, Françoise Héritier, André Miquel et al.], Paris, BnF, 2007.
34 Sur ce point, voir Olivier Dumoulin, « La tribu des médiévistes », dans Genèses, n° 21, décembre 1995, p. 120-133.
35 Cf., pour l’École normale supérieure – Ulm, Stéphane Israël, « Les normaliens et la politique », dans L’École normale supérieure, le livre du bicentenaire, Jean-François Sirinelli (dir.), Paris, PUF, 1994.
36 Cf., sur l’amont, Christophe Charle, La République des universitaires, 1870-1940, Paris, Le Seuil, 1994.
37 Cf., organisée par le Centre de recherches politiques de la Sorbonne (Paris I & CNRS), en association avec le Centre de sociologie européenne (Paris I et CNRS) et Cultures et sociétés urbaines (Paris 8 et CNRS), la journée d’étude intitulée « Les effets de Mai 68 sur l’éducation », La Sorbonne, 24 mai 2008.
38 Cf. Frédérique Leferme-Falguières et Vanessa Van Renterghem, « Le concept d’élites : approches historiographiques et méthodologiques », dans Hypothèses, 2000, n° 1, p. 55-67.
39 Cf. Claude Hagège, L’homme de parole, Paris, Fayard, 1996.
40 Cf., notamment, Vincent Duclert et Christophe Prochasson (dir.), Dictionnaire critique de la République, Paris, Flammarion, 2007 et François Dosse, La marche des idées : histoire des intellectuels, histoire intellectuelle, Paris, La Découverte, 2003. Voir un état de situation récent, François Chaubet, « Histoire des intellectuels, histoire intellectuelle : bilan provisoire et perspectives », dans Vingtième siècle, n° 101, janvier-mars 2009, p. 179-190.
41 Sur des profils de « décideurs », voir, par exemple, Marie-Ange Rauch, Le bonheur d’entreprendre : les administrateurs de la France d’Outre-mer et la création du ministère des affaires culturelles, Paris, Comité d’histoire du ministère de la Culture, 1998.
42 Cf. Olivier Mongin, Face au scepticisme. Les mutations du paysage intellectuel français ou l’invention de l’intellectuel démocratique, Paris, La Découverte, 1994.
43 Cf. Jean-François Sirinelli, Les baby-boomers : une génération, 1945-1969, Paris, Hachette littératures, 2007.
44 Cf. Société de l’École des Chartes, Actualité de l’histoire à l’École des Chartes : études réunies à l’occasion du cent cinquantième anniversaire de la Bibliothèque de l’École des Chartes, Paris, Genève, Droz, 1989 et Christian Amalvi, Les lieux de l’histoire, Paris, Armand Colin, 2005. Précisément, voir Emmanuel Poulle, « Pierre Marot et l’École des Chartes », dans Bibliothèque de l’École des Chartes, 1993, 151/2, p. 496-501.
45 Cf., sur ce point, Bernard Brillant, Les clercs de 68, Paris, PUF, 2003.
46 Cf. François Bédarida et Michaël Pollack (dir.), « Mai 68 et les sciences sociales », dans Les Cahiers de l’IHTP, n° 11, avril 1989.
47 Voir les récentes interprétations de la notion « d’historicité » dans Christian Delacroix, François Dosse et Patrick Garcia (dir.), Historicités, Paris, La Découverte, 2009.
48 Voir, notamment, Jean-Pierre Rioux et Jean-François Sirinelli, Pour une histoire culturelle, Paris, Le Seuil, 1997 et Histoire culturelle de la France, Paris, Le Seuil, 2004 ou Pascal Ory, L’aventure culturelle française, Paris, Flammarion, 1989 et L’histoire culturelle, Paris, PUF, 2007.
49 Cf. François Dosse, Le pari biographique : écrire une vie, Paris, La Découverte, 2005. Voir aussi, Dominique Bachelart et Gaston Pineau (dir.), Le biographique, la réflexivité et les temporalités : articuler langue, culture et formation, Paris, L’Harmattan, 2009.
50 Cf. Daniel Bertaux, Les récits de vie : perspectives ethnosociologiques, Paris, Nathan, 1997.
51 Cf. Henri-Irénée Marrou, De la connaissance historique, Paris, Gallimard, 1984.
52 Cf., notamment, Jacques Le Goff, Faire de l’histoire, Paris, Gallimard, 1986.
53 Cf., matriciels, Michel de Certeau, L’écriture de l’histoire, Paris, Gallimard, 1975 ou Paul Veyne, Comment on écrit l’histoire ?, Paris, Le Seuil, 1978.
54 Cf., en particulier, demeurés recteurs sur les questions abordées dans cette contribution, Danièle Voldman, La bouche de la vérité ? La recherche historique et les sources orales, op. cit., Pierre Bourdieu « L’illusion biographique », dans Actes de la recherche en sciences sociales, n°s 62-63, juin 1986, p. 69-72 ou Jean-Claude Passeron, « Biographies, flux, itinéraires, trajectoires », dans Revue française de sociologie, XXXI, 1989, p. 3-22.
55 Autour de « l’événement 68 », singulièrement générateur de parole, cf. Cécile Canut et Jean-Marie Prieur (dir.), 1968-2008, Événements de paroles, Montpellier, Presses universitaires de Montpellier, [à paraître en 2010].
56 Cf. Pierre Bourdieu, Ce que parler veut dire : l’économie des échanges linguistiques, Paris, Fayard, 1982.
57 Cf. Annette Wieviorka, L’ère du témoin, Paris, Plon, 1998.
58 Cf. François Hartog, « Le témoin et l’historien », dans Gradhiva, juillet 2000, n° 27, p. 1-14.
59 Le recours à « la prise de parole », à la confluence de l’objet 68 et des enjeux premiers de l’histoire orale, telle qu’avancé par Michel de Certeau est fondateur, cf. Michel de Certeau, La prise de parole, pour une nouvelle culture, Paris, Desclée de Brouwer, 1968. Voir François Dosse, Michel de Certeau : le marcheur blessé, Paris, La Découverte, 2007.
60 Cf. Stéphane Béaud et Florence Weber, Guide de l’enquête de terrain, Paris, La Découverte, 2007.
61 Cf. Alain Besançon, Histoire et expérience du moi, Paris, Flammarion, 1971. Au plan large, voir François Hartog, Le miroir d’Hérodote : essai sur la représentation de l’autre, Paris, Gallimard, 2001.
62 Sur le « MOI » de l’historien et notamment le « moi haïssable » pascalien, cf., notamment, Carlo Ginzburg, « L’historien et l’avocat du diable », dans Genèses, 2004, n° 54, p. 112-129. Au plan global, voir Vincent de Gauléjac, Qui est je ?, sociologie clinique du sujet, Paris, Le Seuil, 2009.
63 Cf. Stéphane Chauvier, Dire je : essai sur la subjectivité, Paris, Vrin, 2001.
64 Cf. Agnès Callu, « L’auto-narration du témoignage : quand l’intérêt général est redimensionné au cas singulier », dans L’intérêt général au XIX-XXe siècles (Jean Hilaire et Françoise Hildesheimer dir.), Les Cahiers pour l’histoire de l’épargne, n° 12, avril 2009, p. 25-33.
65 Cf. « Histoire et archives de soi », dans Sociétés et Représentations, n° 13, avril 2002. Voir en particulier la présentation du numéro par Philippe Artières et Dominique Kalifa intitulée « L’historien et les archives personnelles : pas à pas ».
66 Cf. Agnès Callu et Hervé Lemoine, Le Patrimoine sonore et audiovisuel français : entre archives et témoignages, guide de recherches en sciences sociales, Paris, Belin, 2005, 7 vol. Voir aussi « L’opération épistémologique : réfléchir les sciences sociales », dans EspacesTemps, n°s 84-86, 2004.
67 Cf. Marc Bloch, Apologie pour l’histoire ou le métier d’historien, Paris, Armand Colin, 1993.
68 Cf. Florence Weber, « Métier d’historien, métier d’ethnographe », dans Cahiers Marc Bloch, n° 4, 1996, p. 6-24.
69 Cf. « Histoire et sciences sociales, un tournant critique », dans Annales ESC, n° 6, novembre-décembre 1989.
70 Voire psychanalytique, cf. Saül Friedlander, Histoire et psychanalyse, Paris, Le Seuil, 1975. Voir aussi, sur certains aspects, Liora Israël et Danièle Voldman (dir.), Michael Pollack : de l’identité blessée à une sociologie des possibles, Bruxelles, Complexe, 2008.
71 Cf. François Dosse, L’empire du sens : l’humanisation des sciences humaines, Paris, La Découverte, 1995.
72 Cf., en particulier, Jean-Michel Adam, La linguistique textuelle : introduction à l’analyse textuelle des discours, Paris, Armand Colin, 2008.
73 Cf. François Bédarida, « Le temps présent et l’historiographie contemporaine », dans Vingtième siècle, n° 69, janvier-mars 2001, p. 153-160.
74 Cf. Philippe Lejeune, Le pacte autobiographique, Paris, Le Seuil, 1996.
75 Cf. Pierre Nora, Essais d’ego-histoire, op. cit. et Jacques Le Goff, Une vie pour l’histoire : entretiens avec Marc Heurgon, Paris, la Découverte, 1996.
76 Cf. Corpus audiovisuel « 1968 et les historiens » (Agnès Callu dir.). Entretien de Jacques Le Goff par Agnès Callu et Aurélie Montagne, 17 février 2005.
77 Cf. De mendacio, Patrologie latine, Tome XL, colonnes 487-518.
