Le Mai 68 des historiens
À l’écart des commémorations du cinquantenaire de Mai 68 et, en oxymore, en son centre, l’ouvrage rouvre un dossier entamé dix ans plus tôt. La démarche, à l’intersection du témoignage et du storytelling, offrait alors, un rendu des travaux d’une équipe de recherche, dirigée par Agnès Callu et soutenue par l’Institut d’histoire du temps présent (IHTP/CNRS) travaillant, pendant 3 ans, sur la perception autant que l’analyse d’une génération d’historiens – ceux nés entre 1923 et 1940, soit la cla...
Éditeur : Presses universitaires du Septentrion
Lieu d’édition : Villeneuve d'Ascq
Publication sur OpenEdition Books : 24 mai 2018
ISBN numérique : 978-2-7574-2068-3
DOI : 10.4000/books.septentrion.21232
Collection : Histoire et civilisations
Année d’édition : 2018
ISBN (Édition imprimée) : 978-2-7574-2028-7
Nombre de pages : 380
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Patrick Boucheron
PréfaceAgnès Callu
Faut-il écrire sur Mai 68 en 2018 ?Michel Zink
Avant-texte n° 1 [établi en 2009]Jacques Revel
Avant-texte n° 2 [établi en 2009]Première partie. Définition de l’objet. Du corpus à l’exploitation historienne
Benoît Corvez et Anne-Sophie Lechevallier
La verbalisation de 68 dans la doxa intellectuelleAgnès Callu et Violette Rouchy-Lévy
La représentation du discours historien sur 68, gestuelle et témoignageDeuxième partie. 68 et les intellectuels. Populations, individus et groupes sociaux
Jean-François Moufflet et Damien Richard
Qu’est-ce qu’un historien ? Essais typologiques et imaginaires sociauxGabriel Séjournant
Les étudiants vus par les historiens : histoire d’une représentation générationnelleTroisième partie. Identités politiques. Dire ses convictions
Myriam Chermette et Anne-Sophie Lechevallier
Des droites : postures et récits de réactionsCécile Formaglio et Anne-Sophie Lechevallier
Femmes, quels partis pris ? Féminisme et gender studiesQuatrième partie. 68 et les établissements d’enseignement supérieur. Engagements individuels, bouleversements structurels
Valérie Carpentier et Benoît Corvez
De l’EPHE à l’EHESS : l’esprit de la VIe SectionCinquième partie. Les facultés françaises. Panorama
Violette Rouchy-Lévy
Tour de France des facultés de province : spécificités et reproductionsSixième partie. De l’histoire des mentalités à l’histoire culturelle
Jean-François Moufflet
Mai 68 a-t-il eu un impact sur la médiévistique ?Alain Dubois
L’histoire moderne : permanences et novationsSeptième partie. Entretiens
Daniel roche
Postface [établie en 2009]Annexes
À l’écart des commémorations du cinquantenaire de Mai 68 et, en oxymore, en son centre, l’ouvrage rouvre un dossier entamé dix ans plus tôt. La démarche, à l’intersection du témoignage et du storytelling, offrait alors, un rendu des travaux d’une équipe de recherche, dirigée par Agnès Callu et soutenue par l’Institut d’histoire du temps présent (IHTP/CNRS) travaillant, pendant 3 ans, sur la perception autant que l’analyse d’une génération d’historiens – ceux nés entre 1923 et 1940, soit la classe d’âge précédant celle des Baby Boomers – de « leur Mai ». Privilégiant le dialogue « d’entre soi » car les entretiens étaient ceux d’historiens majeurs fabriqués par de jeunes historiens, l’objectif consistait à faire surgir le « retour d’expériences » d’historiens, témoins oculaire ou auriculaires, d’un évènement basculant les habitus sociaux sur le temps court, réinventant à l’échelle du temps moyen, les pratiques et les usages de l’histoire. La nouvelle convocation, celle de 2018, entreprend une réactualisation critique de l’ouvrage livré à l’issu du colloque-bilan tenu au Collège de France en 2008 en même temps qu’il se demande s’il faut commémorer 68 et si oui, de quelles manières et dans quelles perspectives.
Ancienne élève de l’École nationale des Chartes et de l’INP, Docteur en histoire contemporaine de Sciences Po-Paris, HDR à l’EPHE, Agnès Callu est historienne. Chercheur à l’Institut d’esthétique ACTE (Université Paris I Panthéon-Sorbonne / CNRS), elle est chercheur-associé à l’EPHE et à l’ITEM/ENS.
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