1Un catalogue a été édité à cette occasion par les Archives municipales de Boulogne-sur-Mer : Karine Berthaud (dir.), Boulogne, port allié 1914-1918, Boulogne-sur-Mer, 2014

2Une autre exposition des Archives municipales de Boulogne-sur-Mer a été consacrée à cet événement : Karine Berthaud (dir.), 1917, Le moment Pershing, Boulogne-sur-Mer, 2017.

3Xavier Boniface, « Camps militaires britanniques et travailleurs chinois », dans Li Ma (dir.), Les travailleurs chinois en France pendant la Première Guerre mondiale, Paris, CNRS éditions, 2012, p. 157-176.

4Voir Karine Berthaud (dir.), Boulogne, port allié 1914-1918, Boulogne-sur-Mer, 2014, p. 34.

5Ils sont aussi nombreux à Étaples : Bruno Béthouart, « Étaples : la mutinerie du camp britannique du 9 au 15 septembre 1917 », dans J.-L. Podvin & É. Roulet (dir.), Des forts et des ports. Hommages à Joëlle Napoli, Düren, Shaker Verlag, 2019, p. 139-154.

6Yves-Marie Hilaire, « Loisirs et vie de l’esprit dans une cité balnéaire au XIX^e siècle », dans A. Lottin (dir.), Histoire de Boulogne-sur-Mer, ville d’art et d’histoire, Villeneuve d’Ascq, Presses universitaires du Septentrion, 2016, p. 322.

7Pensons à des techniques de l’industrie textile ou des plumes métalliques, à la pratique de l’hôtellerie, aux améliorations nautiques, au domaine de la médecine avec la vaccination de Jenner, à celui des sports avec l’introduction des courses de chevaux, régates, golf, football, tennis, etc.

8Daily Mail, 18 août 1914.

9Georges Docquois, Dans un port du détroit, Paris, Ollendorff, 1915, p. 57-58.

10Bibliothèque de documentation internationale contemporaine (désormais BDIC), F° Δ1126_05_CX 013_176 et F° Δ1126_05_CX 013_177.

11La France du Nord, 13 août 1925.

12Le Télégramme, 25 août 1935.

13Alan Debruyne, L’histoire de l’Union Sportive Boulonnaise de 1898 à 1979 : de l’amateurisme au professionnalisme, mémoire de master 2 sous la direction de Bruno Béthouart, ULCO, 2007, p. 50. Voir aussi la contribution d’Alan Debruyne dans ce volume.

14Ibid.

15Le Télégramme, 22 octobre 1915.

16Alan Debruyne, op. cit., p. 50.

17Le Télégramme, 27 mai 1917.

18Arnaud Waquet et Thierry Terret, « Ballons ronds, Tommies et tranchées : l’impact de la présence britannique dans la diffusion du football-association au sein des villes de garnison de la Somme et du Pas-de-Calais (1915–1918), Modern & Contemporary France, vol. 14, n^o 4, novembre 2006, p. 459.

19BDIC F° Δ1126_02_B 155_036 et BDIC_FD1126_02_B155_037.

20Arch. mun. de Boulogne, 1R915 : la police municipale boulonnaise a dressé une liste impressionnante d’élèves vagabondant dans les rues au lieu d’être en classe entre 1914 et 1918.

21BDIC F° Δ1126_02_B 155_037.

22BDIC F° Δ1126_02_B 155_040.

23BDIC F° Δ1126_02_B 155_031.

24BDIC F° Δ1126_02_B 155_034.

25BDIC F° Δ1126_02_B 155_049.

26BDIC F° Δ1126_02_B 155_052.

27Voir Magali Domain, « Nos grands amis » ? Les élèves de la Côte d’Opale au contact des soldats alliés et des travailleurs étrangers pendant la Grande Guerre. Les apports de l’enquête rectorale de 1920 », dans Jean-François Condette (dir.), La guerre des cartables (1914-1918). Élèves, étudiants et enseignants dans la Grande Guerre en Nord–Pas-de-Calais, Villeneuve d’Ascq, Presses universitaires du Septentrion, 2018, p. 279-297.

28Arch. mun. de Boulogne, 4h339. Le drapeau qui était arboré dans la salle du Conseil municipal a vraisemblablement été perdu depuis.

29Cette présence n’est évidemment pas propre à Boulogne-sur-Mer. Voir les travaux en cours de Raphaël Wilay sur ce sujet.

30Une figure féminine coiffée du bonnet phrygien est certes le sujet du monument de la reconnaissance à la France érigé en 1930 à Belgrade, mais, dotée d’une cape grecque à l’antique et dépouillée de tout attribut républicain, ce personnage n’incarne pas vraiment la Marianne nationale.

31L’emploi de majuscules indique une reprise de la phraséologie de l’époque.

32On peut observer ces attributs sur l’une des plus célèbres statues de Britannia érigée à Plymouth en 1888. À Boulogne-sur-Mer, l’effigie féminine n’est pas accompagnée d’un lion, symbole de la force (conquérante) de Grande-Bretagne et plus précisément de l’Angleterre ; rappelons que l’on trouve quatre lions au pied de la colonne Nelson à Trafalgar Square ; il aurait sans doute été délicat de retrouver cet emblème dans un port dominé par la silhouette de la colonne de la Grande Armée, et il n’était pas question d’éclipser la gloire de la nation française.

33Jean-Marc Geneau, D’où viens-tu, Britannia ?, Boulogne-sur-Mer, Edico, 1977, n. p.

34Dans sa séance du 19 octobre 1934.

35Jean-Marc Geneau, op. cit.

36Auteur entre autres du monument de Malo-les-Bains en hommage à Guynemer et de l’actuelle statue de Napoléon coiffant la colonne de la Grande Armée.

37La France du Nord, 15 février 1935.

38Auteur, entre autres, du monument aux fusiliers marins de Dunkerque, du célèbre mémorial aux fusillés lillois et du magnifique monument aux morts d’Arras.

39Le Républicain du Pas-de-Calais, 6 novembre 1937.

40Le Grand Écho du Nord de la France, 21 octobre 1937, p. 6.

41Revue de Boulogne, n^o 150, août 1938.

42Revue de Boulogne, n^o 150, août 1938, p. 241 et 245.

43La France du Nord, 19 juillet 1938.

44The Scotsman, 14 août 1939.

45On peut pour la plupart les admirer en ligne sur www.iwm.org.uk et www.awm.gov.au.