1Voir à ce sujet la contribution de Xavier Boniface dans ce volume.
2La liaison avec Calais est établie à partir du mois de janvier 1867.
3Voir l’article de Laurène Charpentier, « Les escales des transatlantiques à Boulogne-sur-Mer de 1889 à 1939 », Les Cahiers du Patrimoine Boulonnais, no 61, 2010, p. 2-8.
4Philippe Auguste Hennequin, Napoléon au camp de Boulogne-sur-Mer distribue les croix de la Légion d’honneur, 16 août 1804, huile sur toile, 319 x 483 cm. Versailles, musée national des châteaux de Versailles et de Trianon, inv. no MV 1502.
5Jean-François Hue, Napoléon Ier visite le camp de Boulogne, juillet 1804, huile sur toile, 190 x 276 cm. Versailles, musée national des châteaux de Versailles et de Trianon, inv. no MV 1704.
6Louis Crépin, Vue de l’entrée du port de Boulogne-sur-Mer, et d’une partie de la rade. Localisation inconnue. Paris, 1806, no 112.
7Dessin conservé dans les collections du musée de Calais, inv. no 990.3.1. Sur les peintres français et étrangers qui ont sillonné et séjourné sur la Côte d’Opale, on pourra consulter Édith Marcq, « La Côte d’Opale et ses peintres du XIXe siècle finissant à l’entre-deux-guerres : du particularisme de son appellation à la diversité de ses représentations picturales », Revue du Nord, t. 101, no 429, 2019, p. 127-165, bien que son texte traite peu du cas boulonnais.
8Pour cette partie, voir Jérôme Fourmanoir, La vie artistique à Boulogne-sur-Mer au XIXesiècle, Bruxelles, AJM Print Shop, 2019, p. 39-85.
9Voir la contribution de Jean-Louis Podvin dans ce volume.
10Frédéric Sauvage en 1881 ; Auguste Mariette en 1882 ; le docteur Duchenne en 1899 ; Michel Cazin vers 1900 ; les frères Coquelin et Ernest Hamy en 1911. Voir également Jérôme Fourmanoir, La Vie artistique à Boulogne-sur-Mer au XIXe siècle, mémoire de master 2 sous la direction de M. Robichon, Université de Lille, 2011, p. 28-31.
11Pour reprendre ici le titre donné à l’exposition organisée par le musée de Calais et les archives départementales du Pas-de-Calais de novembre 2004 à janvier 2005.
12Par exemple en 1852, 5 000 Anglais vivent à l’année à Boulogne-sur-Mer sur une population de 31 000 habitants et leur nombre peut monter jusqu’à 15 000 l’été, Janine Watrin, Boulogne-sur-Mer : vingt ans d’occupation anglaise, 1840-1860, Aire-sur-la-Lys, Imprimerie Mordacq, 1986, p. 8.
13J. Watrin, op. cit., p. 68.
14J. Watrin, op. cit., p. 114.
16Pour plus de renseignements sur ces églises et temples, voir Frédéric Debussche, Architecture du XIXe siècle à Boulogne-sur-Mer. Architecture religieuse et architecture des loisirs, t. I, Arras, Commission départementale d’histoire et d’archéologie du Pas-de-Calais, 2004, p. 4-60.
17Voir l’article d’Émilie Perrichon, « Les établissements scolaires et les pensionnats anglais à Boulogne-sur-Mer au XIXe siècle et l’apprentissage de la langue française », Les Cahiers du Patrimoine Boulonnais, 72, 2015, p. 23-37.
18Une petite Angleterre. Les Britanniques sur la Côte d’Opale (1814-1904), catalogue d’exposition, Calais, musée des beaux-arts et de la dentelle, et Dainville, archives départementales du Pas-de-Calais, 27 novembre 2004 – 23 janvier 2005, Dainville, direction des archives, 2004, p. 95.
19Aujourd’hui encore, la bibliothèque des Annonciades de Boulogne-sur-Mer conserve des journaux anglais comme The Boulogne Chronicle ; The Boulogne Gazette ou encore The Illustrated London News.
20Fr. Debussche, op. cit., p. 74.
21L’établissement cesse toute activité en lien avec les bains de mer chauds en 1792, Fr. Debussche, op. cit., p. 75.
22C’est également cet architecte qui est à l’origine des premières voitures-baignoires permettant les bains de mer directement en mer : Fr. Debussche, op. cit., p. 76.
23Le nouvel établissement se compose entre autres de grandes salles de réception, de salons (de musique, de lecture, de conversation, de jeux et de cartes, de billard), de buffets, de salles de bal, de fumoir, etc. : Fr. Debussche, op. cit., p. 83.
24Édification d’un nouveau théâtre, restitution dans son état initial de l’espace précédemment occupé par le théâtre, une salle de cercle, des salles de tirs, un gymnase comprenant des salles d’escrimes : Fr. Debussche, op. cit., p. 88.
25Dans cette partie, nous avons souhaité mettre en avant les établissements hôteliers à destination des Anglais.
26Actuelle rue Victor Hugo.
27Fleuron de l’hôtellerie du Boulonnais, son activité décroît avec le nombre d’estivants et l’établissement cesse son activité en 1896 : Fr. Debussche, op. cit., p. 101.
28Actuelle rue de l’Amiral-Bruix.
29Actuelle rue Faidherbe.
30« L’Hôtel Brighton », The Illustrated London News, édition de Boulogne-sur-Mer, 23 septembre 1854. Cité dans J. Watrin, op. cit., p. 133.
31« Les Hôtels de Boulogne », The French Times, édition de Boulogne-sur-Mer, 16 octobre 1852. Cité dans J. Watrin, op. cit., p. 109.
32« Avis à tous ceux qui prennent un appartement », The Boulogne New Times, édition de Boulogne-sur-Mer, 23 avril 1853. Cité dans J. Watrin, op. cit., p. 108.
33J.-É. Iung et al., Une petite Angleterre, Les Britanniques sur la Côte d’Opale (1814-1904), Arras, 2004, p. 49.
34La liaison Boulogne-sur-Mer/Folkestone sera quant à elle opérationnelle à partie de 1843. J.-É. Iung et al., Une petite Angleterre…, p. 50.
35Nous avons procédé à un dépouillement inédit des registres de débarquements à Boulogne-sur-Mer conservés aux archives municipales. Nous avons retenu comme profession : « artiste peintre/dessinateur/graveur/sculpteur » ; « peintre » ; « dessinateur » ; « graveur » ; « sculpteur » ; « statuaire » ; « professeur de dessin » ; « professeur de peinture ». Le dépouillement porte sur les années 1826 à 1858. Les autres registres sont à ce jour non localisés ou perdus/détruits.
36115 artistes n’ont pas enregistré de prénom, ce qui ne permet pas d’identifier leur sexe.
37Pour les autres artistes, nous ne sommes en possession ni de leur date de naissance ou de mort ni de leur nationalité.
380,7 % (soit 3 artistes) pour les Allemands, Américains, Danois, Irlandais ; 0,47 % (soit 2 artistes) pour les Australiens, Autrichiens, Hollandais, Polonais et enfin 0,1 % (soit 1 artiste) pour un Espagnol, un Grec, un Hongrois, un Suédois et un Turc.
39Les autres sont organisés par la Société artistique de Boulogne-sur-Mer et par la Société des Beaux-Arts et arts industriels du boulonnais.
40Allemands, Autrichiens, Belges, Danois, Espagnols, Grecs, Irlandais, Italiens, Lituaniens, Norvégiens, Néerlandais, Polonais, Tchèques, Roumains, Anglais, Suédois et Suisses.
41Jérôme Fourmanoir, « Un sculpteur d’origine anglaise en terre boulonnaise : John Hopkins », Mémoire d’Opale, no 11, décembre 2019, p. 12-17.
42J.-É. Lung et al., Une petite Angleterre…, p. 145.
43Actif à Londres entre 1853 et 1890. Source : Getty Research, Union List of Artist Names.
44En 1881 : La Tamise à Gravesend et The Wash, Hunstandon. En 1886 : Glen Doone, Devon et Hunstanton Nord, Norfolk.
45La Saison, Boulogne-sur-Mer, édition du 3 juillet 1874.
46Richard Parkes Bonington, Port de pêche, Boulogne, 1818, aquarelle sur papier, 17 x 15 cm. Dijon, musée Magnin.
47Richard Parkes Bonington, Marché aux poissons, près de Boulogne, 1824, huile sur toile, 82 x 122 cm. Yale Center for British Art, inv. no B1981.25.50.
48Richard Parkes Bonington, Port de Boulogne, 1823, aquarelle et crayon sur papier, 18 x 26 cm. Yale Center for British Art, inv. no B1977.14.136.
49William Turner, Bateaux de pêche entrant dans le port de Calais, vers 1803, huile sur toile, 73 x 98 cm. Londres, Tate Gallery, inv. no TW1206.
50Nous pensons notamment à L’Incendie de la Chambre des Lords et des Communes, le 16 octobre 1834, 1834, huile sur toile, 92 x 123 cm. Philadelphia Museum of Art, inv. no M1928-1-41.
51Paul Ludwing Kowalczewski (Mietschin 1865– Berlin 1910), Napoléon Ier, vers 1903, plâtre, 65 x 46 x 26 cm. Boulogne-sur-Mer, musée municipal, sans no inv.