1 Bernard Plongeron, « Le procès de la fête à la fin de l’Ancien Régime », dans Bernard Plongeron et Robert Pannet (dir.), Le christianisme populaire. Les dossiers de l’histoire, Paris, Le Centurion, 1976, p. 171-198.

2 J. M. Ultee, « The Suppression of fêtes in France, 1666 », Catholic Historical Review, t. 62, 1976, n° 2, p. 181-199 ; Noah Shusterman, « The decline of religious holidays in old regime France (1642-1789) », French History, t. 23, 2009, n° 3, p. 289-310 ; Ollivier Hubert, « La disparition des fêtes d’obligation au Québec, XVII^e-XIX^e siècles », Studies in religion, t. 23, 1994, n° 4, p. 387-412 ; Jean-Yves Grenier, « Temps de travail et fêtes religieuses au XVIII^e siècle », Revue historique, t. CCCXIV, 2012, n° 3, p. 609-641.

3 Dictionnaire de droit canonique et des sciences en connexion avec le droit canon, ou Le dictionnaire de M^gr André et de l’abbé Condis, revu et actualisé par le chanoine J. Wagner, 1894-1901 (3^e éd.), t. 2, p. 207.

4 Victor-Daniel Boissonnet, Dictionnaire dogmatique, moral, historique, canonique, liturgique et disciplinaire des décrets des diverses congrégations romaines, Paris, J.-P. Migne, 1852, col. 600 (t. 26 de la Nouvelle encyclopédie théologique).

5 Abel Poitrineau, Le diocèse de Clermont, Paris, Beauchesne, 1979, p. 225.

6 Victor-Daniel Boissonnet, op. cit., col. 600.

7 L’obligation de s’abstenir d’œuvres serviles dure de minuit à minuit ; on excepte les travaux de la campagne quand il y a une nécessité vraie et non affectée c’est-à-dire qu’on pourrait remettre à un autre jour, à condition d’en demander l’autorisation.

8 Instructions sur le rituel de Toulon, Besançon, t. II, 1819, p. 819.

9 Daniel Jousse, Nouveau commentaire sur l’édit du mois d’avril 1695 concernant la jurisdiction ecclésiastique, Paris, Debure, 1757, p. 222-224 ; Jean-Pierre Gibert, Conférence de l’édit de la juridiction ecclésiastique de 1695, Paris, Herissant, 1757, t. I, p. 357.

10 Jean-Étienne-Marie Portalis, Discours, rapports et travaux inédits sur le Concordat de 1801, Paris, Joubert, 1845, p. 267.

11 Philippe Boutry, « Autour d’un bicentenaire. La bulle Auctorem fidei (28 août 1794) et sa traduction française (1850) par le futur cardinal Clément Villecourt », Mélanges de l’École Française de Rome. Italie-Méditerranée, t. 106, 1994, n° 1, p. 203-261 ; Philippe Boutry, « Tradition et autorité dans la théologie catholique au tournant des XVIII^e et XIX^e siècles. La bulle Auctorem fidei (28 août 1794) », dans Jean-Dominique Durand (dir.), Histoire et théologie. Actes de la Journée d’études de l’Association française d’histoire religieuse contemporaine, Paris, Beauchesne, 1994, p. 59-82.

12 Félicité de Lamennais, Réflexions sur l’état de l’Église en France pendant le 18^e siècle et sur sa situation actuelle, Paris, Société typographique, 1808, p. 69 ; Prosper Guéranger, L’Année liturgique. L’Avent, Paris, Oudin, 1883 (rééd.), p. VII-VIII.

13 François Louis Legrand de Boislandry, Examen des principes les plus favorables aux progrès de l’agriculture, des manufactures et au commerce en France, Paris, Renouard, 1815, t. I, p. 339-345.

14 L’Ami de la religion et du roi, 22 août 1829, t. 61, p. 57.

15 Une nuance toutefois puisque les ouvriers des fabriques et manufactures sont autorisés à travailler les jours de fêtes rétablies qui ne tombent pas le dimanche : Dictionnaire encyclopédique de la théologie catholique, traduit de l’allemand par I. Goschler, Paris, Gaume et Duprey, 1860, p. 47.

16 Michel André, Cours alphabétique et méthodique de droit canon dans les rapports avec le droit civil ecclésiastique, Paris, Librairie catholique Boullotte, 1859 (3^e éd.), t. 3, p. 408.

17 Ibid., p. 417.

18 George Weigel, Le Catholicisme évangélique, Paris, Desclée de Brouwer, 2015, p. 196, revendique que l’Épiphanie (au 6 janvier) et la Fête-Dieu (le jeudi après le dimanche de la Trinité) soient restaurées comme fêtes d’obligation.

19 La traduction française est publiée dans L’Ami de la religion, vol. 180, 1858, p. 639-645, dès le 15 juin.

20 Victor Daniel Boissonnet, op. cit., col. 142-162 ; Pierre-François Richaudeau, Nouveau Traité des Saints Mystères conforme aux règles de la liturgie romaine, Paris, Lecoffre, 1853, p. 358-372 ; Thomas Gousset, Théologie morale, Paris, Lecoffre, 1846, t. 2, p. 175-179 ; Analecta juris pontificii, 28^e livraison, sept.-oct 1858, col. 1030-1040 ; Correspondance de Rome, 1848-1849 (2^e éd.), t. 1, p. 34-40 ; Revue théologique ou examen approfondi des questions les plus intéressantes de théologie morale, droit canon, liturgie, août 1858, p. 337-354 ; Revue des sciences ecclésiastiques, t. 3, 2^e année, 1^er semestre, 1861, p. 467-474 ; Manuel de liturgie et cérémonial selon le rite romain, Paris, Gabalda, 1940, t. 1, p. 364-367. Elle est toujours présente dans le code de droit canonique de 1917 (canon 466) comme dans celui de 1983 (canon 534).

21 Par souci de simplification, il ne sera pas question ici de la messe de chœur dans les chapitres ni de la messe conventuelle dans les monastères.

22 Pierre Collet, Traité des saints mystères, Paris, Méquignon junior, 1828 (rééd.), t. 2, p. 20.

23 Thomas Gousset, op. cit., p. 175 et 177.

24 Revue des sciences ecclésiastiques, t. 3, 2^e année, 1^er semestre, 1861, p. 467-474.

25 Revue des sciences ecclésiastiques, t. 3, 2^e année, 1^er semestre, 1861, p. 467-474.

26 Vincent Petit, « L’épiscopat français et les “fêtes supprimées” au XIX^e siècle », dans Bruno Béthouart et Olivier Landron (dir.) Religions en fêtes. Rites et liturgies, XXI^e université d’été du Carrefour d’histoire religieuse. Angers, 6-8 juillet 2012, Les cahiers du littoral 2, n° 12, 2013, p. 119-140.

27 Théologie de Bergier, Lille, Lefort, 1852 (rééd.), t. 3, p. 280-281.

28 Rituel du diocèse de Belley, Lyon, Rusand, 1834 (2^e éd.), t. 1, p. 264.

29 Revue théologique ou examen approfondi des questions les plus intéressantes de théologie morale, droit canon, liturgie, avril 1859, p. 206.

30 Cité dans Victor-Daniel Boissonnet, op. cit., col. 157-158.

31 Le premier en France, M^gr Parisis adopte la liturgie romaine dans le diocèse de Langres le 15 octobre 1839 et dom Guéranger publie les deux premiers volumes des Institutions liturgiques, en 1840-1841 ; c’est aussi à cette date que les évêques français renouent avec l’obligation d’envoyer un rapport quadriennal à la congrégation du concile. Voir Vincent Petit, Église et nation. La question liturgique en France au XIX^e siècle, Rennes, PUR, 2010.

32 Dissertatio Canonica, de Sacrosancto Missae Sacrificio a Parochis aliisque curam animarum habentibus pro plebe sibi concredita Deo offerrendo diebus Dominicis et festis, etiam per Indultum Apostolicum die 9 aprilis 1802, in universo Gallicanae Reipublicae territorio suppressis. Agitur imprimis de Parochis Belgii, Galliae, Hollandiae et Germaniae, Louvain, Ickx et Geets, 1842. Du même : De praxi a parochis observanda in celebratione missae pro populo [...], Hasselt, Milis, 1849.

33 Revue de Bruxelles, nouvelle série, t. 2, 1842, p. 180-181 ; Théologie de Bergier, op. cit., t. 3, p. 280-281.

34 Revue théologique ou examen approfondi des questions les plus intéressantes de théologie morale, droit canon, liturgie, août 1858, p. 347.

35 Questions proposées et discutées à l’académie liturgique, 1^re livraison, Bruxelles, Imprimerie Goemaere, 1859, p. 146-147.

36 Revue théologique ou examen approfondi des questions les plus intéressantes de théologie morale, droit canon, liturgie, août 1858, p. 343.

37 Vincent Petit, « De la modernité en religion : l’invention de la norme liturgique à travers le cas du monde francophone (France, Suisse, Belgique, Canada) », Schweizerische Zeitschrift für Religions- und Kulturgeschichte, t. 105, 2011, p. 487-508.

38 Michel André, op. cit., p. 409-410 ; Dictionnaire de droit canonique et des sciences en connexion avec le droit canon, revu et actualisé par le chanoine J. Wagner, Paris, Walzer, 1901 (3^e éd.), t. 2, p. 209 ; Victor-Daniel Boissonnet, op. cit., col. 161.

39 Jean Maurain, La politique ecclésiastique du Second Empire de 1852 à 1869, Paris, Alcan, 1930, p. 207-209.

40 Revue théologique ou examen approfondi des questions les plus intéressantes de théologie morale, droit canon, liturgie, avril 1859, p. 202, p. 206.

41 Mélanges sur quelques questions agitées de mon temps et dans mon coin de pays, Besançon, Imprimerie Dodivers, 1888 p. 135-151.

42 Yves-Marie Hilaire, Une chrétienté au XIX^e siècle ? La vie religieuse des populations du diocèse d’Arras (1840-1914), Lille, Publications de l’université de Lille III, 1977, p. 274 et 497.

43 Annuaire du Département de la Manche 1838, Saint-Lo, Imprimerie d’Élie fils, 1838, p. 259-276. Pour une analyse de l’importance du casuel dans le niveau de vie des ecclésiastiques, voir Yves Le Gallo, Clergé, religion et société en Basse-Bretagne, de la fin de l’Ancien Régime à 1840, Paris, Éditions ouvrières, 1991, p. 501-521.

44 Revue catholique d’Alsace, 1862, p. 123.

45 Voir la mise au point suggestive de Paolo Prodi, « Notes sur la genèse du droit dans l’Église post-tridentine », dans Christianisme et monde moderne. Cinquante ans de recherches, Paris, Gallimard/Seuil, 2006, p. 147-178.