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Regarder des films en Afriques

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Patricia Caillé
, 
Claude Forest

Troisième partie – Reconcevoir les publics à partir de l’accès aux films

Pour une extension des projections itinérantes vers les établissements scolaires du Togo

Ati Komi

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Extrait du texte

En 1972 à sa création, l’activité principale de la Division du cinéma et de l’audiovisuel de la Direction des affaires culturelles était la projection des films dans les zones déshéritées, via les opérations dénommées AGOUTI route et AGOUTI rail. Il s’agissait de ciné bus et de wagons équipés de projecteurs 16 mm qui allaient de village en village faire la projection de courts et longs métrages de fiction, fournis par les centres culturels étrangers installés au Togo. Ces projections se faisaient aussi dans les établissements scolaires surtout lors des semaines culturelles, occasion pour ces populations de découvrir souvent pour la première fois le cinéma. Elles attiraient une immense foule de curieux car à cette époque la télévision n’avait pas encore fait son apparition au Togo, mais ne durèrent pas par manque de moyens financiers.

Plusieurs tentatives privées isolées eurent lieu ensuite, dont l’une par l’Association pour la promotion de la culture, des arts et des loisirs (APCAL),...

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