1 La publication de la première livraison de l'ouvrage est normalement antérieure à son annonce officielle dans la Bibliographie de la France, xxxiv^e année, n° 36 (chez Pillet aîné, Paris), en date du 6 septembre 1845. On trouve par ailleurs, dans les déclarations des imprimeurs parisiens, un enregistrement daté du 8 août 1845 qui correspond vraisemblablement à cette première livraison et spécifie un tirage de 10.000 exemplaires (Archives Nationales, F18* II 32, enregistrement 5222).

2 Philippe LeStum, « Souvestre illustré, Souvestre inspirateur d’images », p. 176, dans Émile Souvestre : Écrivain breton porté par l’utopie sociale, Actes du colloque de Morlaix, 3-4 février 2006, Bärbel Plötner-Le Lay et Nelly Blanchard (dir.), Centre de Recherche Bretonne et Celtique (UMR 6038, Brest) et LIRE (UMR 5611, Lyon), 2007, p. 161-190.

3 Pour référer aux illustrations dans le texte, nous utilisons la pagination de la première édition en volume de 1846. Les illustrations hors texte ne sont pas foliotées mais sont toutes légendées : nous y référons en citant leur légende.

4 Ceri Crossley, « Émile Souvestre’s Anti-Utopia : Le Monde tel qu’il sera », Nottingham French Studies, vol. 24, n^o 2, octobre 1985, p. 31.

5 Marc Angenot, « The Emergence of the Anti-Utopian Genre in France : Souvestre, Giraudeau, Robida, et al. », Science Fiction Studies, vol. 12, part. 2, n^o 2, juillet 1985, p. 131. Pierre Versins, « Contre-Utopie », dans Encyclopédie de l’utopie, des voyages extraordinaires et de la science-fiction, Lausanne, L’Âge d’Homme, 1972, p. 204. Gérard Klein, « Préface », dans Tous à Zanzibar, traduit par Didier Pemerle, Paris, Librairie générale française, 1995.

6 Marcus Osterwalder, Dictionnaire des illustrateurs : 1800-1914, Neuchâtel (Suisse), Ides et Calendes, 1989.

7 Michel Melot (dir.), L’Humour d’autrefois, [s.l.], Diffusion Générale de Librairie, 1977 [Page en regard de la reproduction n° 16].

8 Émile Bayard, L’Illustration et les illustrateurs, Paris, Librairie Ch. Delagrave, 1898, p. 164.

9 Marie-Laure Aurenche, Édouard Charton et l’invention du Magasin pittoresque (1833-1870), Paris, Honoré Champion, 2002, p. 347.

10 Émile Souvestre, Le Monde tel qu’il sera, Paris, Coquebert, 1846. Ill. « M. Atout : Académicien, en l’an trois mille ».

11 Ibid. Ill. « M. Blaguefort : Commis-voyageur, en l’an trois mille ».

12 Voir par exemple « Courrier de Paris », L’Illustration du 24 février 1844.

13 Sophie Duval et Marc Martinez, La Satire : Littératures française et anglaise, Paris, Armand Colin, 2000, p. 200.

14 Souvestre, Le Monde tel qu’il sera, op. cit., p. 114 et p. 120.

15 Ibid., p. 156.

16 Ibid., p. 250.

17 Ibid., p. 130 et p. 177.

18 Ibid., p. 26.

19 Laffitte et Caillard sont les dirigeants des bien réelles Messageries Générales de France, importante compagnie de diligences de l’époque.

20 Bertal et Léfix, Les Omnibus. Pérégrinations burlesques à travers tous les chemins, Paris, Rousset, 1843, p. 69. Une autre variation de Bertall sur ce thème : P.-J. Stahl, Nouvelles et seules véritables aventures de Tom Pouce, Paris, J. Hetzel, 1844, p. 74.

21 Souvestre, Le Monde tel qu’il sera, op. cit., p. 225.

22 Ibid., p. 241.

23 Ibid., p. 69.

24 Bertal et Léfix, Les Omnibus : Pérégrinations burlesques à travers tous les chemins, op. cit., p. 64.

25 Eugène Briffault, Paris dans l’eau, Paris, Hetzel, 1844.

26 Nous ne pouvons, ici, que renvoyer aux travaux de Nathalie Preiss, Martina Lauster et Ségolène Le Men. Notamment : Ségolène Le Men, Daumier et la caricature, Paris, Citadelles et Mazenod, 2008 et Nathalie Preiss, Les Physiologies en France au xix^e siècle : Étude historique, littéraire et stylistique, Mont-de-Marsan, Éd. Interuniversitaires, 1999.

27 Souvestre, Le Monde tel qu’il sera, op. cit., p. 1 et p. 191.

28 Maurice Alhoy et Louis Huart, Les Cent et un Robert-Macaire, Paris, Aubert et compagnie, 1839, chap. 53.

29 Olivier Boissin et Pascale Trompette, Les Services funéraires. Du monopole public au marché concurrentiel : Rapport final, [s.l.], Ministère des affaires sociales, du travail et de la solidarité, DARES, 2002, p. 17.

30 Régulateur général des convois, pompes funèbres et inhumations de la ville de Paris… par J.-B. Mesnard, Paris, Fontaine, 1845, cité dans Balard, Les Mystères des pompes funèbres de la Ville de Paris dévoilés par les entrepreneurs eux-mêmes…, Paris, Impr. Émile Allard, 1856, p. 6.

31 Souvestre, Le Monde tel qu’il sera, op. cit., p. 186.

32 Raymond Trousson, « Émile Souvestre et Le Monde tel qu’il sera », dans Hinrich Hudde et Peter Kuon (dir.), De l’utopie à l’uchronie. Formes, Significations, Fonctions, Tübingen, Gunter Narr Verlag, 1988, p. 125.

33 Le Monde tel qu’il sera [Prospectus], [s.l.], Coquebert, 1845, p. 2.

34 Charles Nisard, Histoire des livres populaires ou De la littérature de colportage, 2^e éd., Paris, E. Dentu, 1864, p. 79.

35 Gustave Vapereau, Dictionnaire universel des littératures, Paris, Hachette et C^ie, 1876, p. 72.

36 John Grand-Carteret, Les Almanachs français : Bibliographie-iconographie des almanachs, années, annuaires, calendriers, chansonniers, étrennes, états, heures, listes, livres d’adresses, tableaux, tablettes et autres publications annuelles éditées à Paris : 1600-1895, Paris, J. Alisié, 1896, p. 557.

37 Souvestre, Le Monde tel qu’il sera, op. cit., p. 322.

38 Nous consultons l’édition George Cruikshank et al., The Comic Almanack: An Ephemeris in Jest and Earnest, containing Merry Tales, Humorous Poetry, Quips, and Oddities: First Series, 1835-1843, Londres, John Camden Hotten, [s.d.]. Les illustrations mentionnées ne sont pas foliotées.

39 Ibid., p. 367‑368.

40 Théophile Gautier, Histoire de l’art dramatique en France depuis vingt-cinq ans, Bruxelles, Hetzel, 1859, p. 137.

41 Vapereau, Dictionnaire universel des littératures, op. cit., p. 1725.

42 Nous parlons ici de cette « féerie romantique » décrite par Roxane Martin qui, à la suite du Pied de Mouton de Ribié et Martainville (1806), s'émancipe sensiblement de ses modèles antérieurs, adopte « les méthodes d'écriture du vaudeville », « utilise la mise en scène pour servir le burlesque » puis cède à « une esthétique du spectaculaire » qui donne lieu à « une surenchère sur les ‘‘clous’’ » (voir notamment Roxane Martin, La Féerie romantique sur les scènes parisiennes : 1789-1864, Paris, Honoré Champion, 2007, p. 24 et Roxane Martin, « Féerie », dans Michel Corvin (dir.), Dictionnaire encyclopédique du théâtre à travers le monde, 4^e éd., Paris, Bordas, SEJER, 2008, p. 540). Le rapprochement entre revue et féerie, parfois explicité par les contemporains (« On combine parfois au théâtre les éléments des pièces-revues avec ceux des féeries », Gustave Vapereau, Dictionnaire universel des littératures, op. cit., p. 1726) tient au fait que les revues, comme les féeries, peuvent faire appel à une esthétique du clou peu soucieuse de cohésion narrative, employer des décors, des costumes et des effets de machinerie spectaculaires, ou mettre en scène, dans une perspective comique, des personnages surnaturels. Par ailleurs, ces deux genres peuvent occuper les mêmes scènes, être nourris par les mêmes auteurs et cohabitent à l’occasion au sein d’indications génériques telles que « grande féerie-revue-ballet » ou « revue féerique ».

43 Ill. 3 de Romain Piana, « L’imaginaire de la presse dans la revue théâtrale », Médias 19 [En ligne], Publications, dans Olivier Bara et Marie-Ève Thérenty (dir.), Presse et scène au xix^e siècle, mis à jour le 19/10/2012, URL : http://www.medias19.org/index.php?id=3005.

44 Robert Dreyfus, Petite Histoire de la revue de fin d’année, Paris, E. Fasquelle, 1909, p. 278.

45 Piana, « L’Imaginaire de la presse dans la revue théâtrale », op. cit., § 5.

46 Gautier, Histoire de l’art dramatique en France depuis vingt-cinq ans, op. cit., p. 68.

47 Souvestre, Le Monde tel qu’il sera, op. cit., Ill. « M. Blaguefort : Commis-voyageur, en l’an trois mille ».

48 Cogniard frères et Théodore Muret, 1841 et 1941 : Aujourd’hui et dans cent ans. Revue fantastique en 2 actes à grand spectacle, Paris, Beck, 1842, p. 4.

49 Souvestre, Le Monde tel qu’il sera, op. cit., p. 91 et p. 235.

50 Cogniard frères et Muret, op. cit., p. 23.

51 Laurencin et Clairville, Le Roi Dagobert à l’exposition de 1844, revue-vaudeville en deux actes et trois époques, par MM. Laurencin et Clairville, représentée pour la première fois, à Paris, sur le théâtre du Vaudeville, le 19 avril 1844, Paris, Beck, 1844, p. 19.

52 Ibid., p. 18.

53 Cogniard frères et Muret, op. cit., p. 24.

54 Souvestre, Le Monde tel qu’il sera, op. cit., p. 26.

55 Martin, La Féerie romantique sur les scènes parisiennes : 1789-1864, op. cit., p. 57.

56 Souvestre, Le Monde tel qu’il sera, op. cit., p. 7‑11.

57 Roxane Martin, « Mélodrames et vaudevilles », dans Hélène Laplace-Claverie et al. (dirs.), Le Théâtre français du xix^e siècle. Histoire, textes choisis, mises en scène, Paris, L’avant-scène théâtre, 2008, p. 71.

58 Ibid.

59 Ibid.

60 Clairville et Jules Cordier, La Propriété, c’est le vol, folie-socialiste en trois actes et sept tableaux, par MM. Clairville et J. Cordier, représentée pour la première fois, à Paris, sur le théâtre du Vaudeville, le 28 novembre 1848, Paris, Beck, Tresse, 1849. Cette pièce est étudiée dans ce volume par Françoise Sylvos.

61 Émile Souvestre, Causeries littéraires sur le xix^e siècle (1800-1850), Paris, H. Paulin, 1907, p. 234.

62 Voir par exemple L’Illustration du 08/04/1843.

63 Marie Thébaud-Sorger, Une Histoire des ballons : Invention, culture matérielle et imaginaire, 1783-1909, Paris, Éditions du patrimoine, 2010, p. 43.

64 « The Aerial Steam Ship Mania », The Punch, Or The London Charivari, vol. 4, 1843.

65 Concernant la biographie et la bibliographie de Souvestre, il faut indiquer les indispensables travaux de Bärbel Plötner-Le Lay, ainsi que l’ouvrage de David Steel, Émile Souvestre. Un Breton des lettres, 1806-1854, Rennes, Presses Universitaires de Rennes, 2013.

66 Olivier Bara, « Émile Souvestre, praticien et réformateur du théâtre, ou la morale en action », p. 97, dans Actes du colloque de Morlaix, 3-4 février 2006, présenté à Émile Souvestre : écrivain breton porté par l’utopie sociale, Morlaix, CRBC, LIRE, 2007, p. 97-115.

67 Ibid.

68 Émile Souvestre, « Post-face », dans Henri Hamelin ou le Fabricant, comédie en trois actes, et en prose, Berlin, Schlesinger, 1840, p. 50.

69 Émile Souvestre, Henri Hamelin ou le Fabricant, comédie en trois actes, et en prose, Berlin, Schlesinger, 1840, p. 10.

70 Émile Souvestre, « Post-face », dans Henri Hamelin ou le Fabricant, op. cit., p. 50-51.

71 Prosper Levot (dir.), Biographie bretonne, Vannes, Paris, Cauderan, Le Doyen, P. Giret, Dumoulin, 1857, p. 871.

72 Souvestre, « Post-face », dans Henri Hamelin ou le Fabricant, op. cit., p. 51.

73 Émile Souvestre, Le Mât de cocagne, Paris, W. Coquebert, 1843, p. 371.

74 Émile Souvestre, « Introduction », dans Le Foyer breton : Traditions populaires, Paris, W. Coquebert, 1845, p. 12.

75 Ibid., p. 6.

76 Émile Souvestre, Riche et Pauvre, Paris, Charpentier, 1836, p. xv-xvj.

77 Vapereau, Dictionnaire universel des littératures, op. cit., p. 1903.

78 Théophile Gautier, Œuvres complètes. Critique théâtrale, Tome II, 1839-1840, Paris, Honoré Champion, 2008, p. 180-181. Feuilleton de La Presse du 26 mai 1839.

79 Notamment dans Émile Souvestre, Des Arts comme puissance gouvernementale, et de la nouvelle constitution à donner aux théâtres, Nantes, Impr. de Mellinet, 1832 et Souvestre, « Du Roman », dans Riche et Pauvre, op. cit.

80 Émile Souvestre, « Du Saint-Simonisme », Revue de l’Ouest, vol. 1, n^o 2, 1831, p. 67.

81 Ibid., p. 64.

82 Voir par exemple Philippe Régnier, « Les Saint-Simoniens, le Prêtre et l’Artiste », Romantisme, vol. 1, n^o 67, 1990.

83 Émile Souvestre, Des Arts comme puissance gouvernementale, et de la nouvelle constitution à donner aux théâtres, Nantes, Impr. de Mellinet, 1832, p. 6-7.

84 Émile Souvestre, Riche et Pauvre, Paris, Charpentier, 1836, p. xxi.

85 Ibid., p. xxvj.

86 Ibid., p. xxvij.

87 Souvestre, Des Arts comme puissance gouvernementale, et de la nouvelle constitution à donner aux théâtres, op. cit., p. 3.

88 Émile Souvestre, Le Monde tel qu’il sera, [s.l.], Apex International, 2002, p. 303-304.

89 Chaïm Perelman et Lucie Olbrechts-Tyteca, Traité de l’argumentation. La nouvelle rhétorique, 6^e éd., Bruxelles, Éditions de l’Université de Bruxelles, 2008, p. 493.

90 Louis Reybaud, « Économistes contemporains : M. Rossi : Cours d’économie politique », Revue des deux mondes, vol. 7, 14^e année, 1^er juillet 1844, p. 573.

91 Souvestre, Le Monde tel qu’il sera, op. cit., p. 50.

92 Comme dit l’ex-saint-simonien Pierre Leroux, cité dans Paul Bénichou, Romantismes français. I. Le sacre de l’écrivain. Le temps des prophètes, Paris, Gallimard, 2004, p. 758.

93 Souvestre, Le Monde tel qu’il sera, op. cit., p. 147.

94 Ibid., p. 176.

95 Ibid., p. 101.

96 Ibid., p. 275.

97 Souvestre, Causeries littéraires sur le xix^e siècle (1800-1850), op. cit., p. 162.

98 George Orwell, Écrits politiques (1928-1949). Sur le socialisme, les intellectuels et la démocratie, traduit par Bernard Hoepffner, Préface de Jean-Jacques Rosat, Marseille, Agone, 2009, p. 356.

99 Souvestre, Riche et Pauvre, op. cit., p. xxi-xxij.