Table des matières
Bernard Brillet
PréfacePartie 1. De l'hygiénisme au développement durable
Chapitre 1. L’eau et l’air, ressources naturelles renouvelables ?
- 1. L’enjeu des risques naturels ou sanitaires
- 1.1. Les risques naturels liés à des variations quantitatives
- 1.2. Les enjeux sanitaires liés à la qualité des ressources
- 1.3. La vision sanitaire de l’air, la vision systémique de l’eau
- 2. Les enjeux liés aux différents usages de l’air ou de l’eau
- 2.1. L’industrie est venue appuyer cette conquête sanitaire de l’eau
- 2.2. Des enjeux énergétiques
- 2.3. L’eau, un enjeu paysager et touristique
- 3. Les enjeux s’élargissent aux dimensions de la planète
- 4. Conclusion :
Chapitre 2. Le contexte régional
- 1. Le territoire de l’eau à Lille et dans la région Nord-Pas-de-Calais
- 1.1. Les précipitations et les aléas climatiques
- 1.2. Des aquifères vulnérables mais précieux pour l’alimentation en eau
- 1.3. L’approvisionnement en eau : d’une autosuffisance à une gestion des flux problématique
- 2. Le territoire de l’air à Lille et dans la région Nord-Pas-de-Calais
- 2.1. Les conditions climatiques sont assez hétérogènes
- 2.2. Une région très marquée par un passé industriel
- 3. L’agglomération lilloise : un champ d’action privilégié de l’hygiénisme municipal ?
- 3.1. Une métropole, symbole de la révolution industrielle en France
- 3.2. L’habitat s’est développé de manière anarchique
- 4. Des déséquilibres s’installent durablement au sein de la métropole : le nécessaire renouvellement urbain
- 5. L’orientation vers un grand projet de renouvellement urbain
- 6. Conclusion
Chapitre 3. L’eau et l’air : la gestion et la surveillance au fil des ans : de la mesure à la remédiation
- 1. La vision hygiéniste de la gestion de l’eau
- 1.1. De l’acquisition de nouvelles sources à la distribution d’eau potable
- 1.2. Explosion démographique et besoin en eau au 20e
- 2. Les acteurs de l’eau ou la gestion de l’eau du XVIIIe siècle à nos jours dans l’agglomération lilloise
- 2.1. Les temps de la proximité (18-19esiècles) et des pollutions historiques
- 2.1.1. Hygiénisme et mise en place des réseaux d’assainissement dans la métropole lilloise
- 2.1.2. De la « civilisation du fongique et de la putréfaction » à la ville moderne
- 2.1.3. Les topographes de l’eau
- 2.2. Les communautés municipales
- 2.2.1. La loi du 8 avril 1898 : une gestion par filière centralisée
- 2.2.2. La régression des espaces humides au temps des sociétés ou la modification anthropique des milieux
- 2.2.3. L’assainissement et l’aménagement des marécages de plaines
- 2.2.4. Lille : de la ville « puante » de l’Ancien Régime à la ville polluée de l’époque industrielle : la maîtrise de l’eau, comme facteur de développement du territoire
- 2.2.5. La structuration du mouvement hygiéniste lillois : Lille dans le miroir de la santé
- 2.3. La gestion des réseaux comme facteur de regroupement
- 2.4. Le temps des bassins ou l’articulation de la gestion de l’eau et du territoire
- 2.5. Le bassin financier (comité de bassin) : la loi sur l’eau du 16 décembre 1964, une amorce de décentralisation de la gestion de l’eau
- 3. Les acteurs de l’air à Lille : les enjeux de la surveillance
- 3.1. L’ancienneté de la surveillance de la qualité de l’air dans la région Nord Pas de Calais
- 3.1.1. L’émergence de la surveillance dans la région Nord- Pas-de-Calais
- 3.1.2. Le Ministère de l’environnement et la création d’associations de gestion agréées
- 3.2. Les différents réseaux de mesures de la région Nord-Pas-de-Calais
- 3.2.1. OPAL’AIR, un réseau de mesure porté par une dynamique forte des élus locaux et marqué par le poids de l’industrie
- 3.2.2. AREMA LM (Lille Métropole), un réseau confronté à la problématique du transport
- 3.2.3. Les mutations de la pollution atmosphérique : de l’insalubrité du logement à l’étalement urbain
- 3.2.4. La fin de la surveillance industrielle
- 3.2.5. L’AREMASSE : un réseau imposé par la DRIRE avec l’aide de quelques industriels
- 3.2.6. L’AREMARTOIS, un réseau marqué par l’histoire du bassin minier
- 4. Conclusion
Partie 2. Du réseau au territoire
Chapitre 1. La notion de territoire
- 1. Un concept flou
- 1.1. Une définition du concept de territoire : un préalable décisif
- 1.2. Du territoire au territoire « vécu »
- 1.3. Le territoire : objet et moteur de l’action publique
- 2. L’irruption du territoire dans la gestion de l’air et de l’eau
- 2.1. Dans le domaine de l’air :
- 2.1.1. Le paradoxe du territoire et ses nouvelles interrogations
- 2.1.2. Le difficile exercice de planification territorial imposé par la LAURE
- 2.1.3. La gestion de la qualité de l’air : un territoire revisité ?
- 2.1.4. Les tensions entre réseau et territoire
- 2.2. Dans le domaine de l’eau
- 2.3. L’élargissement du territoire de la ville
- 3. Conclusion
Chapitre 2. De la technique au politique : articulation des enjeux
- 1. La maîtrise de l’eau en ville
- 1.1. Les inondations à Lille, une préoccupation ancienne amplifiée par l’imperméabilisation du sol
- 1.1.1. L’évolution de la métropole lilloise vers une gestion plus intégrée des risques liés aux inondations
- 1.1.2. En dépit de tous ces efforts, l’imperméabilisation de l’agglomération amplifie le risque
- 1.2. La maîtrise des inondations à Lille
- 1.2.1. La prévention des inondations lilloises renvoie à la gestion des zones humides
- 1.2.2. La prévention des inondations lilloises se tourne vers la ville
- 1.2.3. La prévention des inondations : de la technique au développement durable
- 1.2.4. Un mode de prévention urbaine plus territorialisé : le PPRI
- 1.3. La maîtrise de la qualité des eaux urbaines
- 1.3.1. L’héritage industriel, source du retard
- 1.3.2. L’étalement urbain, autre source de retard
- 1.3.3. La collecte des eaux usées n’est pas encore systématique dans l’agglomération
- 1.3.4. Les stations d’épuration
- 1.3.5. La pollution pluviale
- 1.4. Quand l’eau et les transports se rejoignent
- 1.4.1. Le SDAU de Lille
- 1.4.2. Inondations et infrastructures routières : contraintes ou prétextes à la construction de voies ?
- 1.5. Les multiples usages de l’eau induisent une gestion intégrée
- 2. La maîtrise de l’air en ville
- 2.1. le PDU : une procédure dont l’objet est la prévention de la pollution atmosphérique, mais dont les enjeux relèvent du développement durable
- 2.2. Une réponse difficile aux enjeux de développement durable
- 3. Du réseau au territoire : le renouvellement des outils
- 3.1. Les cartes, outils de connaissance, sont également des vecteurs d’information
- 3.2. La carte, vecteur d’information et outil de pouvoir partagé
- 4. Conclusion du second chapitre
Chapitre 3. Les enjeux de la participation et les difficultés de la gouvernance : la transgression du territoire
- 1. La gestion de l’air : le flou des périmètres
- 1.1. La question de la régionalisation des réseaux de surveillance
- 1.1.1. L’évolution des techniques de mesures
- 1.1.2. Le rôle de l’État
- 1.1.3. Les questions financières ne sont pas absentes de cette volonté de regroupement
- 1.2. Le processus de régionalisation
- 2. Territoires et subsidiarité
- 3. Pollution et politique : l’ambiguïté de la proximité
- 3.1. La confusion des genres
- 3.2. Vers une gouvernance de la qualité de l’air
- 3.3. Les enjeux de la participation à partir de l’exemple du PDU de Lille
- 3.3.1. L’exemple de la participation associative dans le PDU de Lille
- 3.3.2. L’expression citoyenne comme forme d’expertise ?
- 3.4. Les difficultés de la concertation à l’échelle métropolitaine
- 4. Vers une gouvernance de l’eau : l’exemple de l’Escaut
- 4.1. Espaces et échelles d’intervention : la gestion de l’eau dans le cadre du district hydrographique (la commission internationale de l’Escaut)
- 4.1.1. L’articulation des différents territoires concernés par l’Escaut
- 4.1.2. Comment s’organisent les modalités de coopération entre ces échelles et comment doit-on qualifier cette dynamique ?
- 4.2. La Commission internationale de l’Escaut (C.I.E)
- 4.3. Le district international de l’Escaut, espace de gouvernance territoriale ?
Partie 3. La vision globale du développement durable peut-elle être locale ?
Chapitre 1. Le développement durable : un vocable au contenu juridique mal défini ?
- 1. Les périmètres flottants du développement durable
- 1.1. Petite chronologie du développement durable au plan mondial
- 1.2. Au plan européen
- 1.3. Au plan français
- 2. Le développement durable, constitutif d’un droit de créance ?
- 3. La place du développement durable dans la jurisprudence ou comment traduire le développement durable dans l’ordre juridique ?
Chapitre 2. Le Développement durable, révélateur de dysfonctionnements
- 1. La difficile cohérence de la dialectique entre l’individu et la collectivité à travers l’exemple des questions énergétiques et climatiques
- 1.1. Une mauvaise prise en compte des changements climatiques et de l’énergie : un foisonnement d’initiatives locales sans politique nationale cohérente
- 1.2. Les orientations préconisées sont insuffisamment relayées par les différents échelons des politiques territoriales françaises
- 2. Vers une gestion intégrée de l‘eau : la Directive cadre sur l’eau (DCE) : une approche durable ?
- 2.1. D’une gestion sectorielle à une gestion globale durable : les grandes lignes de la Directive-cadre sur l’eau (DCE)
- 2.2. Une démarche qui se différencie nettement des démarches « labellisées » développement durable mais qui en relève également
- 3. Le paysage très compartimenté de la qualité de l’air
- 3.1. L’air ou l’absence de toute lisibilité ou visibilité
- 3.2. Quelques raisons peuvent être avancées pour expliquer cette segmentation :
- 4. L’air et l’eau au cœur d’une nouvelle vision de l’environnement
- 4.1. L’ouverture vers la santé environnementale
- 4.2. Quand le « faire savoir » remplace le « savoir faire »
- 5. Conclusion
Chapitre 3. Démarches de développement durable spécifique et démarches transversales
- 1. les agendas 21 de l’agglomération lilloise, une tentative affichée ?
- 1.1. L’agenda 21 comme stratégie d’émulation de dynamiques urbaines ?
- 1.2. Importance d’un milieu porteur et de relais pour une validation concertée : vers une participation citoyenne revisitée ?
- 1.3. Un foisonnement d’initiatives mais des innovations en trompe l’œil ou la validation de l’existant
- 2. Une démarche transversale : le renouvellement urbain ou la durabilité inachevée
- 2.1. Le renouvellement urbain présente des caractères de durabilité
- 2.1.1. Le renouvellement urbain s’impose là où la ville n’était plus durable
- 2.1.2. Le renouvellement urbain, comme la ville n’était plus durable, impose des solidarités nouées à des échelles différentes : l’exemple lillois
- 3. La qualité prônée par le renouvellement urbain utilise l’environnement comme image
- 3.1. L’exemple du Parc de la Deûle : la pertinence d’un paradoxe
- 3.2. Renouvellement urbain et ville durable, une complémentarité à construire
- 4. Conclusion :