Chapitre 6. « Les gens de noz comptes »
p. 207-242
Extrait
1La fondation de Chambres des comptes à Lille et Dijon en 1386 a eu des effets majeurs en tant que celles-ci sont devenues des piliers de l’État bourguignon. Cette double création s’appuyait cependant sur une tradition antérieure, plus souple : le recours à des maîtres des comptes formant des commissions temporaires détachées du conseil. Pareil usage se retrouve dans le duché de Bourgogne des Capétiens1, chez Mahaut2 et les comtes de Flandre3, en somme l’univers dans lequel évolue Marguerite de France. Bien que la fille de l’auteur de l’ordonnance du Vivier-en-Brie organisant la Chambre des comptes de Paris en 1320 n’ait pas créé d’institution, elle a fait appel à des gens capables comme le maître des comptes Jean Blary, que Philippe le Hardi a intégré dans la commission destinée à réformer les comptes de ses terres septentrionales, réforme dont est sortie la Chambre des comptes de Lille4.
2Absence d’institution ne signifie pas absence d’usages ou d’une culture pragmatique stabl
Les formats HTML, PDF et ePub de cet ouvrage sont accessibles aux usagers des bibliothèques qui l’ont acquis dans le cadre de l’offre OpenEdition Freemium for Books. L’ouvrage pourra également être acheté sur les sites des libraires partenaires, aux formats PDF et ePub, si l’éditeur a fait le choix de cette diffusion commerciale. Si l’édition papier est disponible, des liens vers les librairies sont proposés sur cette page.
Le texte seul est utilisable sous licence Creative Commons - Attribution - Pas d'Utilisation Commerciale - Pas de Modification 4.0 International - CC BY-NC-ND 4.0. Les autres éléments (illustrations, fichiers annexes importés) sont « Tous droits réservés », sauf mention contraire.
