1 Le cas particulier de la Louisiane n’a pour ainsi dire aucune incidence pour la suite de l’histoire qui nous intéresse ici.

2 Voir Yvan Lamonde et Didier Poton, La Capricieuse (1855) : poupe et proue. Les relations France-Québec (1760-1914), Québec, Presses de l’Université Laval, 2006.

3 Sur la question autochtone, voir : Alain Beaulieu, « Sous la protection de Sa Majesté. La signification de la Conquête pour les Autochtones », dans S. Imbeault, D. Vaugeois et L. Veyssière (dir.), 1763. Le Traité de Paris bouleverse l’Amérique, Québec, Éditions du Septentrion, 2013, p. 278-301.

4 Les militaires de carrière étaient cependant en minorité dans les troupes françaises.

5 « James Wolfe » ; « Louis-Joseph De Montcalm, Marquis de Montcalm », Dictionnaire biographique du Canada. [En ligne : www.biographi.ca/fr/bio/montcalm_louis_joseph_de_3F.html, consulté le 25 juin 2022].

6 « François-Gaston de Lévis, duc de Lévis », Dictionnaire biographique du Canada. [En ligne : www.biographi.ca/fr/bio/levis_francois_de_4F.html, consulté le 25 juin 2022].

7 Voir : Article de la capitulation (1760), disponible sur le site de la Chaire pour le développement de la recherche sur la culture d’expression française en Amérique du Nord (CEFAN). [En ligne : https://www.axl.cefan.ulaval.ca/francophonie/Montreal-capitulation-1760.htm, consulté le 25 juin 2022].

8 La Grande-Bretagne a dès lors souveraineté sur « le Canada avec toutes ses Dépendances ». Seules les îles Saint-Pierre et Miquelon ainsi qu’une partie de la côte de Terre-Neuve – pour la pêche – demeurent sous domination et/ou présence française.

9 Voir : Marcel Trudel, La tentation américaine, 1774-1783 : la Révolution américaine et le Canada. Textes commentés, Québec, Éditions du Septentrion, 2006.

10 Outre la partie de la région des Grands Lacs et le sud-ouest de la région montréalaise, la frontière canado-américaine est pour sa majeure partie située au 49^e parallèle. La frontière est fixée au milieu du xix^e siècle.

11 Voir : Luc-Normand Tellier, L’émergence de Montréal dans le système urbain nord-américain, 1642-1776, Québec, Éditions du Septentrion, 2017.

12 En 1876, près de 10 ans après l’adoption de la Confédération canadienne, les législateurs revoient l’ensemble des lois relatives aux populations autochtones, cela en adoptant Loi sur les indiens : 39 Vict. (1876), chapitre 18, « Acte pour amender et refondre les lois concernant les Sauvages ». [En ligne : https://publications.gc.ca/Collection-R/LoPBdP/EB/prb9923-f.htm, consulté le 25 juin 2022].

13 Les militaires sont encore présents aujourd’hui, mais pour assurer des fonctions administratives uniquement (et sans doute, pour une part, pour une fonction symbolique).

14 L’historien de Québec Marc Vallières écrira plutôt : « l’intermède militaire a eu essentiellement pour effet de retarder quelque temps le développement de ce territoire et de l’ouvrir à des fonctions institutionnelles ». Voir M. Vallières et al., Histoire de Québec et de sa région, Tome 2, Québec, Presses de l’Université Laval, 2008, p. 1217.

15 Alyn Lebel, « Les plaines d’Abraham. Naissance d’un parc public en 1901, Cap-aux-Diamants. La revue d’histoire du Québec, vol. 1, n^o 1, 1985, p. 3-7.

16 Marc Vallières et al., Histoire de Québec…, op. cit., p. 1220-1221.

17 Louis-Marie Côté et al., « Les maires de la vieille capitale », La Société historique de Québec, Québec, Société historique de Québec, 1980.

18 Retenons, car c’est important pour la suite, que tous quatre étaient de la famille politique libérale plutôt que conservatrice.

19 « Sir François Langelier », Dictionnaire biographique du Canada.

20 « Simon Napoléon Parent », L’encyclopédie canadienne.

21 « Simon-Napoléon Parent », Dictionnaire biographique du Canada.

22 Alyn Lebel, op. cit.

23 La colonne dorique mesure 11,5 mètres. Elle est érigée à l’emplacement où l’on pense que Wolfe est décédé. Commission des champs de bataille nationaux [En ligne : www.ccbn-nbc.gc.ca/fr/histoire-patrimoine/histoire-site/site-rassembleur/#wolfe, consulté le 25 juin 2022].

24 « Matthew Whitworth-Aylmer, baron Aylmer », Dictionnaire biographique du Canada.

25 « George Ramsey, 9^e comte de Dalhousie », Dictionnaire biographique du Canada.

26 Commission des champs de bataille nationaux. [En ligne : https://www.ccbn-nbc.gc.ca/fr/histoire-patrimoine/histoire-site/site-rassembleur/#braves, consulté le 25 juin 2022]. Pour financer l’opération, on avait tout de même profité également d’un don du prince français Jérôme-Napoléon, cousin de l’empereur Napoléon III.

27 Ibidem.

28 Cette réconciliation symbolique coïncide avec la nouvelle alliance entre l’Angleterre et la France au cours de la guerre de Crimée (1853-1856).

29 Ibidem.

30 Marc Vallières et al., Histoire de Québec…, op. cit., p. 1216 et p. 1441-1442.

31 « Frederick Temple 1^er (Hamilton-Temple) Blackwood, marquis de Dufferin et Ava », Dictionnaire biographique du Canada.

32 Répertoire du patrimoine culturel du Québec, « Honoré-Julien-Jean-Baptiste Chouinard » [En ligne : www.patrimoine-culturel.gouv.qc.ca/rpcq/detail.do?methode=consulter&id=19611&type=pge#.XYkyVUZKhhE, consulté le 25 juin 2022] ; H. V. Nelles, L’histoire spectacle. Le cas du tricentenaire de Québec, Montréal, Boréal, 2003. Ce n’est qu’un an plus tard, en 1905, que son projet sera présenté dans un journal francophone de la ville.

33 H. V. Nelles, L’histoire spectacle, op. cit., p. 64.

34 Ibid., p. 65.

35 Répertoire du patrimoine culturel du Québec, « George Garneau », [En ligne : www.patrimoine-culturel.gouv.qc.ca/rpcq/detail.do?methode=consulter&id=16360&type=pge#.XYo6IkZKhhE, consulté le 25 juin 2022].

36 Du nombre des membres de cette commission, mentionnons Eugène-Étienne Taché alors âgé de plus de 70 ans. Dans les années 1870, il avait participé aux travaux de restauration des murs de fortification commandés par lord Dufferin. Il est alors un jeune architecte canadien, francophile, catholique, nationaliste et se montre déjà sensible à l’histoire et au patrimoine. C’est d’ailleurs à lui que le Québec doit sa devise « Je me souviens ».

37 Laurier refusera de subventionner un musée du Canada à Québec, justifiant que celui-ci devrait être érigé dans la capitale, Ottawa.

38 H. V. Nelles, L’histoire spectacle, op. cit., p. 73.

39 Sur le déroulement des fêtes du tricentenaire de Québec, voir l’ouvrage récent de H. V. Nelles, L’histoire spectacle, op. cit. et le cours article de Denis Racine, « Tricentenaire de Québec », Cap-aux-Diamants, La revue d’histoire du Québec, no 118, été 2014, p. 34-35. Parmi les ouvrages anciens, mentionnons notamment : Souvenir du Tri-centenaire de la fondation de la ville de Québec par Samuel de Champlain et de l’inauguration du Parc National des Plaines d’Abraham, Montréal, Illustrated Post Card Company, s.d. et Alber Dion, abbé, Album-souvenir du IIIe centenaire de Québec, Québec, Comité exécutif des fêtes, 1908 ; Camille Roy, Les fêtes du Troisième centenaire de Québec, 1608-1908, Québec, Comité du « Livres-souvenir » des fêtes jubilaires, Laflamme et Proulx, 1911.

40 « Albert Henry George, Grey, 4^e comte Grey », Dictionnaire biographique du Canada.

41 H. V. Nelles, L’histoire spectacle, op. cit., p. 69.

42 Carman Miller, op. cit.

43 H. V. Nelles, L’histoire spectacle, op. cit., p. 82.

44 Ibid., p. 81.

45 Pour consulter le fonds d’archives de la création de la Commission des champs de bataille nationaux et connaître le déroulement du projet du parc des Champs-de-Bataille de Québec, voir : Bibliothèque et archives Canada, RG90-B-2-d, R906-10-9-F volume 2 et volume 3.

46 H. V. Nelles, L’histoire spectacle, op. cit., p. 87.

47 Ibid., p. 94.

48 Loi concernant la Commission des champs de bataille nationaux est adoptée le 17 mars 1908 : SC 1908, c. 57. [En ligne : https://laws-lois.justice.gc.ca/fra/lois/n-3.4/page-1.html, consulté le 25 juin 2022].

49 H. V. Nelles, L’histoire spectacle, op. cit., p. 76.

50 Marc Vallières et al., Histoire de Québec…, op. cit., p. 1221.

51 Pour une description plus détaillée du parc, voir la thèse de doctorat de Yves Melançon, L’aménagement des parcs des Champs-de-Bataille et Victoria à Québec : une hypothèse structurale, thèse de doctorat en géographie, Université Laval, 1997, p. 20. Pour découvrir les volets culturels, politiques, sociaux, architecturaux et symboliques du parc, voir également : Jacques Mathieu et Eugen Kedl (éd.), Les plaines d’Abraham. Le culte de l’idéal, Québec, Éditions du Septentrion, 1993.

52 Bibliothèque et archives Canada, RG90-B-2-d, R906-10-9-F volume 2. Todd dépose en 1909 un premier rapport : « Report from Frederick G. Todd on the plans for the National Battlefields Park », le 15 novembre 1909.

53 Commission des champs de bataille nationaux, 1938, Rapport de la Commission des champs de bataille nationaux, 19 084 938, p. 5.

54 H. V. Nelles, L’histoire spectacle, op. cit., p. 76.

55 En 1949, le gouvernement fédéral crée la Commission royale d’enquête sur l’avancement des arts, des lettres et des sciences, laquelle insiste : « Il importe que les Canadiens connaissent le plus possible leur propre pays, qu’ils soient renseignés sur son histoire […] Il est dans l’intérêt national d’encourager les institutions qui expriment le sentiment de la collectivité, favorisent la bonne entente et apportent de la variété et de l’abondance à la vie canadienne… ». Le parc des Champs-de-Bataille de Québec est déjà un rouage important de cette vision gouvernementale qu’on voudra mettre davantage en valeur. Toujours un lieu de mémoire, le parc est devenu au fil du temps un lieu de festivités, de contestation, de manifestations politiques, en somme de regroupements populaires de toutes natures.

56 Commission des champs de bataille nationaux [En ligne : https://www.ccbn-nbc.gc.ca/fr/, consulté le 25 juin 2022].