1 Voir par exemple la deuxième des trois introductions à la Doctrine de la Science de 1797-1798, GA I-4, p. 265 (E. Fuchs, H. Gliwitzky, R. Lauth et P. K. Schneider [dir.], Gesamtausgabe der Bayerischen Akademie der Wissenschaften, I : Werke ; II : Nachgelassene Schriften ; III : Briefe ; IV : Kollegnachschriften, [= GA numéro de la série en chiffre romain, suivi du numéro du volume en chiffre arabe], 1962-2012).
2 Les introductions évoquées dans la note précédente font une large place à ce thème.
3 Sur ce tournant, cf. par ex. la fin de J. G. Fichte/F. W. J. Schelling, Correspondance (1794-1802), traduite et commentée par Myriam Bienenstock, Paris, PUF, 1991.
4 GA II-12, Vorlesungen über die Bestimmung des Gelehrten [1811], p. 341.
5 Cf. par exemple la préface à G. W. F. Hegel, B. Bourgeois (dir.), Phénoménologie de l’esprit, Paris, Vrin, 1997, p. 38 sq.
6 L’expression kantienne selon laquelle les intuitions sont aveugles sans concepts, et ceux-ci vides sans celles-là (Kant, Critique de la raison pure, A 51/B 75), prend ici une autre signification.
7 GA II-13, Wissenschaftslehre 1812, p. 136. Sur cette version de la spéculation fichtéenne, voir aussi la traduction par Isabelle Thomas-Fogiel et Anne Gahier : J. G. Fichte, Doctrine de la science : exposé de 1812, Paris, PUF, 2005.
8 Sur cette confrontation, cf. l’édition par Ives Radrizzani de Friedrich H. Jacobi, Lettre sur le nihilisme et autres textes, Paris, GF, 2009.
9 Même si cette traduction peut paraître étrange, elle voit dans cette expression un archaïsme équivalent à « nit von sinnen sein ». Cf. l’entrée Entrinnen du dictionnaire des frères Grimm, http://woerterbuchnetz.de/DWB/call_wbgui_py_from_form?sigle=DWB&mode=Volltextsuche&hitlist=&patternlist=&lemid=GE05387, consulté le 30/04/2019.
10 Au sens classique de « perdre la tête », « perdre l’esprit ». La citation se trouve en GA II-14, Vom Verhältnis der Logik zur wirklichen Philosophie 1812, p. 40.
11 Kant est explicitement nommé par Fichte dans le présent contexte. Sur l’illusion dont on peut difficilement se déprendre même avec la critique la plus acerbe, voir Critique de la raison pure, A 642/B 670.
12 Voir note précédente.
13 Ibid., p. 42.
14 Cf. 1 Corinthiens, 1.17-25.
15 φ : désigne la philosophie.
16 J. G. Fichte, Vom Unterschiede zwischen der Logik und der Philosophie selbst, 1812, GA. II-14, p. 215.
17 GA II-17, Versuch zur Übersicht [Vorarbeiten für die Einleitungsvorlesung in die Wissenschaftslehre] 1813, p. 212. Voir aussi le texte plus complet de 1813 traduit dans : J. G. Fichte, Introductions berlinoises à la philosophie, trad. M. Marcuzzi, I. Radrizzani, A. Schnell, Paris, GF, 2014, p. 197 sq.
18 Voir déjà les indications de la dernière leçon de l’été 1794 sur la destination du savant, éditée trois années plus tard, en GA I-4, p. 411.
19 GA II-17, p. 213.
20 Cette question a pourtant particulièrement occupé Fichte, et la période de Berlin grouille de considérations relatives à une didactique de la philosophie. Sur ce point, cf. René Aristide Rodrigue Nzameyo, « Introductions berlinoises à la philosophie de Johann Gottlieb Fichte. L’art de communiquer la philosophie », dans Controverses, no 2, Enseigner la philosophie aujourd’hui, Libreville, Éditions Oudjat, 2017, p. 43-62.
21 Sur les multiples faces de l’érudit (ou Gelehrter, littéralement celui qui a été instruit avant que d’instruire à son tour) dans ces leçons de 1811, cf. Charlotte Morel, « Verklärung über Aufklärung : Fichte ou éduquer à vivre les idées », dans France-Allemagne. Figures de l’intellectuel entre révolution et réaction, éd. A. Baillot, A. Yuva, Villeneuve d’Ascq, Presses universitaires du Septentrion, 2014, p. 135-151.
22 Cf. « Sensibilité et conscience. Remarques sur la théorie des Triebe chez Fichte », dans Revue germanique internationale, vol. 18, Trieb : tendance, instinct, pulsion, éd. M. Bienenstock, p. 121-132, ici p. 123.
23 C’est le cas en particulier dans la Psychologie rationnelle wolffienne ou dans la Metaphysica baumgartnérienne. Pour ce dernier, voir l’édition bilingue par Günter Gawlick et Lothar Kreimendahl, Stuttgart-Bad Canstatt, Frommann-Holzboog, 2011, p. 396 sq.
24 GA I-5, p. 300 ; Le système de l’éthique selon les principes de la doctrine de la science, trad. P. Naulin, PUF, 1986, p. 322.
25 GA I-5, p. 302 ; trad. fr., p. 324.
26 Sur cet ancrage, voir déjà notre article « Wissenschaft, Volkslehre, Kunst und Politik als Beruf (§§ 28-33) », dans Fichtes System der Sittenlehre. Ein kooperativer Kommentar, éd. J.-C. Merle, A. Schmidt, Frankfurt am Main, Klostermann, 2015, p. 229-246.
27 Cf. la partie B, § 98, de l’édition critique du manuscrit par Paul Schuurman dans sa thèse de 2000 (Of the Conduct of the Understanding, RePub, Erasmus University, https://repub.eur.nl/pub/11839/Locke_-_Of_the_Conduct_of_the_Understanding.pdf, consulté le 18 février 2021), p. 247-249.
28 Voir GA I-5, p. 303 ; trad. fr., p. 325.
29 GA I-5, p. 305 ; trad. fr., p. 327-328.
30 Cet extrait est à comparer avec la citation donnée dans la sous-partie 1.2. (GA I-5, p. 308 ; trad. fr., p. 331-332).
31 GA I-5, p. 308 ; trad. fr., p. 331-332.
32 On peut mesurer ici la distance prise avec le formalisme moral kantien, distance que Fichte a partagée en particulier avec Friedrich Schiller. Nous remercions ici Christian Berner pour ses remarques lors du séminaire « Philosophies du sens », remarques qui ont permis d’affiner le présent propos.
33 GA I-5, p. 309 ; trad. fr., p. 333.