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De la signification au symbole dans la Critique de la faculté de juger

p. 37-58


Extrait

…unsere dichterisch-logische Macht,
die Perspektiven zu allen Dingen festzustellen,
vermöge deren wir uns lebend erhalten1.
F. Nietzsche

1Lorsqu’il évoque, au début de sa conclusion de la deuxième Critique, et sous une forme quasi lyrique, les « deux choses [qui] remplissent le cœur [Gemüt] d’une admiration et d’une vénération toujours croissantes à mesure que la réflexion s’y attache et s’y applique2 », elles renvoient ainsi à deux « sphères » exprimées, l’un par une métaphore, l’autre par une désignation plus prosaïque, « le ciel étoilé au-dessus de moi et la loi morale en moi » : autrement dit, le fait de la science qui se rapporte à l’univers phénoménal et celui de la liberté (volonté), dont je ne connais que les effets, mais qui dépend, en fin de compte, de l’ordre nouménal. Dans les deux cas, ces « faits » nous posent non pas la question de leur possibilité puisque nous ne pouvons pas échapper au constat, mais celle de leur compréhension. Il s’agit donc d’explorer les conditi

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