1 Robert Estivals, « Le mot et le concept d’avant-garde » in Jean Weisgerber (dir.), Les Avant-gardes littéraires au XXe siècle, tome I, Akademiai Kiado, Budapest, 1986, p. 20.
2 Anne Tomiche, La Naissance des avant-gardes occidentales (1909-1922), op. cit., p. 76.
3 Ibid., p. 72.
4 Olivier Neveux, « Avant-garde », Encyclopédie Universalis, https://www.universalis.fr/encyclopedie/avant-garde/ [consulté le 16 juin 2017].
5 Cité par Anne Tomiche, La Naissance des avant-gardes occidentales (1909-1922), op. cit., p. 35.
6 Pierre Bourdieu, « Le Champ littéraire », art. cit., p. 19.
7 Id.
8 Id.
9 Ibid., p. 45.
10 Ibid., p. 25.
11 Id.
12 Id.
13 Philippe Forest, Histoire de Tel Quel : 1960-1982, op. cit., p. 261.
14 Odette Virmaux, Alain Virmaux (dir.), Dictionnaire des mouvements artistiques et littéraires 1870-2010. Groupes, courants, pôles, foyers, Paris, Éditions du Félin, « Les Marches du temps », 2012 [1992], p. 13-14.
15 Ibid., p. 247.
16 Alain Nicolas, « Le plus grand luxe c’est le roman », L’Humanité, 1er février 2007, p. 19.
17 Laurent Demanze, « Faim de littérature. Entretien avec Arno Bertina, Pierre Senges et Tanguy Viel », art. cit., p. 269.
18 Anthony Glinoer, Vincent Laisney, L’Âge des cénacles. Confraternités littéraires et artistiques au XIXe siècle, op. cit., p. 388.
19 Pour une étude précise de ces différents profils, voir Anthony Glinoer, Vincent Laisney, L’Âge des cénacles. Confraternités littéraires et artistiques au XIXe siècle, op. cit., p. 389-399.
20 Max Weber, Économie et société, cité par Camille Bloomfield, L’OuLiPo : histoire et sociologie d’un groupe-monde, op. cit., p. 61.
21 Voir : https://www.youtube.com/watch?v=e1R5mdxvAx4 [consulté le 10 juin 2017].
22 Aurélie Adler, Arno Bertina et Mathieu Larnaudie, « Autour du collectif Inculte (entretien) », Fabula / Les colloques, « Auteurs en scènes. Lieux et régimes de visibilité des écrivains contemporains », 3 juin 2016, http://www.fabula.org/colloques/document4613.php [consulté le 12 mai 2016].
23 Propos tenus par Alexandre Civico lors de la soirée « Écrire en collectif » organisée le 2 mars 2016 au Triangle (Rennes).
24 Entretien avec Mathieu Larnaudie.
25 À l’exception d’En Procès, dont l’avant-propos est signé d’Arno Bertina et de Mathieu Larnaudie.
26 Dans un entretien téléphonique réalisé le 7 avril 2020, Alexandre Civico expliquait « rechigner à se présenter comme membre » d’Inculte, ne se sentant pas « légitime pour y participer ». Nicolas Richard, dans l’entretien que nous avons mené avec lui, déclarait quant à lui avoir « une vision un peu périphérique » du collectif (Entretien avec Nicolas Richard réalisé à Paris le 12 avril 2018).
27 Voir notamment le récit-manifeste, La Déconfite gigantale du sérieux publié chez Léo Scheer en 2004.
28 C’était lui qui était invité, avec Mathieu Larnaudie, pour évoquer le collectif lors de la journée d’étude « Auteurs en scène. Lieux et régimes de visibilité des écrivains contemporains », organisée le 3 juin 2016 à l’université Paris-Diderot. Il présenta aussi le collectif lors du festival de Voiron, « Livres à vous », le 6 novembre 2016 en compagnie de Mathieu Larnaudie.
29 Entretien avec Jérôme Schmidt réalisé à Paris le 30 mai 2019.
30 Thierry Guichard, « Portes ouvertes », art. cit., p. 13.
31 Voir par exemple Mathieu Larnaudie, « Anachronismes », in Marc Dambre, Pour l’engagement critique. Les rencontres de Fontevraud, Saint-Nazaire, Meet, 2015, p. 167-171. L’écrivain y décrit son compagnonnage de lecture avec les membres d’Inculte.
32 Lors de sa résidence au Triangle, à Rennes, il choisit d’organiser une soirée intitulée « Écrire en collectif », le 2 mars 2016, en compagnie d’Hélène Gaudy et d’Alexandre Civico.
33 Le philosophe est également cité dans sa contribution « Reprise, altération – les grands chevaux » (Inculte, no 8, p. 25) et, plus généralement, dans diverses interventions publiques ou écrites du romancier.
34 Mathieu Larnaudie, « Le Mot d’ordre », art. cit., p. 28.
35 Michael Hardt, Toni Negri, Multitude. Guerre et démocratie à l’âge de l’empire, op. cit., p. 111.
36 Anna Boschetti précise ainsi que « le terme est employé pour désigner des documents émanant du pouvoir politique, d’abord en Italie puis en France, où il apparaît vers 1575 » (Anna Boschetti, « La notion de manifeste », in Ilaria Vitali (dir.), « Les Manifestes littéraires au tournant du XXIe siècle », Francofonia, no 59, automne 2010, p. 15).
37 Anne Tomiche, La Naissance des avant-gardes occidentales (1909-1922), op. cit., p. 91-92.
38 Peter Bürger, Théorie de l’avant-garde, Paris, Questions théoriques, trad. Jean-Pierre Cometti, 2013 [1974], p. 144.
39 Anne Tomiche, La Naissance des avant-gardes occidentales (1909-1922), op. cit., p. 98.
40 Anna Boschetti, « La notion de manifeste », art. cit., p. 17.
41 Voir Maria Chiara Gnocchi, « Lire les manifestes littéraires à l’orée du XXIe siècle », in Ilaria Vitali (dir.), « Les Manifestes littéraires au tournant du XXIe siècle », op. cit., p. 6.
42 André Bourin, « Le roman jugé par… », Les Nouvelles littéraires, no 22, 29 juin 1961.
43 Claude Abastado, « Introduction à l’analyse des manifestes », Littérature, no 39, octobre 1980, p. 5.
44 Anne Tomiche, La Naissance des avant-gardes occidentales (1909-1922), op. cit., p. 92.
45 Galia Yanoshevsky rappelle ainsi que L’Ère du soupçon de Nathalie Sarraute a obtenu « son statut manifestaire de façon rétroactive » (Galia Yanoshevsky, Les Discours du nouveau roman. Essais, entretiens, débats, Villeneuve d’Ascq, Presses universitaires du Septentrion, 2006, p. 31). Ce n’est qu’au moment de sa réédition en 1964 que la critique et la presse l’assimilent au genre du manifeste et insistent sur sa dimension polémique et programmatique.
46 Le groupe se refuse d’abord à la publication d’un manifeste, avant de se constituer plus clairement en avant-garde à partir de 1963 et de mettre au point le textualisme, exposé dans un texte clairement tributaire de cette tradition, « Théorie d’ensemble », en 1968.
47 Anna Boschetti, « La notion de manifeste », art. cit., p. 27.
48 Pierre Bourdieu, « Le champ littéraire », art. cit., p. 25.
49 Jean-Marie Gleize, « Manifestes, préfaces. Sur quelques aspects du prescriptif », Littérature, no 39, octobre 1980, p. 13.
50 Maria Chiara Gnocchi, « Lire les manifestes littéraires à l’orée du XXIe siècle », art. cit., p. 6.
51 Ibid., p. 11.
52 Voir l’article d’Elisa Bricco « La posture manifestaire dans ma haie d’Emmanuel Hocquard », in Ilaria Vitali (dir.), « Les Manifestes littéraires au tournant du XXIe siècle », op. cit., p. 45-58.
53 Paul Aron, « Les manifestes des revues littéraires sur Internet : éléments pour une analyse institutionnelle », in Ilaria Vitali (dir.), « Les Manifestes littéraires au tournant du XXIe siècle », op. cit., p. 120.
54 Paolo Tamassia, « Littérature et réel dans les manifestes littéraires entre XXe et XXIe siècles », in Ilaria Vitali (dir.), « Les Manifestes littéraires au tournant du XXIe siècle », op. cit., p. 43.
55 François Provenzano, « Compte rendu de Les manifestes littéraires au tournant du XXIe siècle », COnTEXTES, 5 septembre 2011, http://contextes.revues.org/4856 [consulté le 2 décembre 2015].
56 Laurent Demanze, « Faim de littérature. Entretien avec Arno Bertina, Pierre Senges et Tanguy Viel », art. cit., p. 269.
57 Élisabeth Philippe, « Bande à part », art. cit., p. 46-48.
58 Ibid., p. 48.
59 Marcel Gauchet, Pierre Nora, « La déprogrammation de la littérature. Entretien avec Pascal Quignard », Le Débat, no 54, 1989, p. 249.
60 Ibid., p. 248.
61 Id.
62 Id.
63 Louise Roux, « Le D’ores et déjà, une utopie pragmatique », in Raphaëlle Doyon, Guy Freixe, (dir.), Les Collectifs dans les arts vivants depuis 1980, op. cit., p. 128.
64 « Avant-propos », Perpendiculaire, no 7, été 1997, p. 4.
65 Thierry Guichard, « Dossier : les identités mouvantes de Mathieu Larnaudie », art. cit., p. 21.
66 Alexandre Civico, Hélène Gaudy, Mathieu Larnaudie, « Écrire en collectif », art. cit.
67 Voir, dans le numéro 2, la réédition de « Propositions sur Nietzsche » de Georges Bataille qui s’apparente au manifeste de la revue Acéphale. On peut songer également à la réédition, dans le numéro 8, de trois manifestes (« Le monde est aux violents », d’Alain Jouffroy ; « Manifeste pour un cinéma violent », de Philippe Garrel ; « Appel à la violence », signé collectivement) publiés à l’origine dans la revue Opus international en juin 1968.
68 Collectif, Devenirs du roman, op. cit., p. 11-12.
69 Ibid., p. 116.
70 Ibid., p. 118.
71 Voir Galia Yanoshevsky, Les Discours du nouveau roman. Essais, entretiens, débats, op. cit.
72 Caroline Hoctan et Jean-Noël Orengo, « Entretien avec Mathieu Larnaudie », D-Fiction, 1er décembre 2011, https://d-fiction.fr/mathieu-larnaudie-notes-pour-une-litterature-inculte/ [consulté le 26 octobre 2017].
73 Mathieu Larnaudie, « Propositions pour une littérature inculte », art. cit., p. 352. Abrégé PLI dans cette section.
74 Anne Tomiche, La Naissance des avant-gardes occidentales (1909-1922), op. cit., p. 97.
75 Répétée aux pages 350, 352, 341, 342, 344, 345, 338.
76 Voir chapitre 8 pour une analyse détaillée de cette question.
77 Il s’agit de proposer « quelques pistes de travail, quelques lignes et impulsions de recherche, quelques angles de lecture » (PLI, p. 352).
78 Caroline Hoctan et Jean-Noël Orengo, « Entretien avec Mathieu Larnaudie », art. cit.
79 Aurélie Adler, Arno Bertina et Mathieu Larnaudie, « Autour du collectif Inculte (entretien) », art. cit.
80 Id.
81 « Dans un premier élan, nous pourrions pointer […] la permanence du constat qu’Alain Robbe-Grillet faisait déjà, il y a plus de cinquante ans » (PLI, p. 339).
82 Certaines phrases semblent en effet reprendre les positions esthétiques saillantes du collectif et de la revue : « Nous désirons une littérature qui ne s’autorise que d’elle-même […] ; qui soit libre de s’emparer de tout, de parcourir, traverser toute la culture, sans distinction hiérarchique de genres ou d’objets » (PLI, p. 345).
83 Le texte semble en effet s’adresser avant tout aux producteurs : « Instruire des protocoles d’écriture permettant une création commune […] ; mettre des stratégies d’écriture en partage ; produire des réflexions croisées, des narrations écrites à n mains » (PLI, p. 353).
84 « Nous souhaitons en tout cas, pour notre part, lire et défendre des auteurs et des textes immodestes, difficiles » (PLI, p. 349).
85 Caroline Hoctan et Jean-Noël Orengo, « Entretien avec Mathias Énard », D-Fiction, 1er juillet 2010, https://d-fiction.fr/mathias-enard-la-fin-dabou-firas-linconvenant/ [consulté le 12 juillet 2016].
86 Thierry Guichard, « Dossier : les identités mouvantes de Mathieu Larnaudie », art. cit., p. 21.
87 Mathieu Larnaudie, La Constituante piratesque, Paris, Burozoïque, « Le répertoire des îles », 2009, p. 9.
88 Ibid., p. 25.
89 Collectif, Devenirs du roman. Écriture et matériaux, op. cit., p. 73.
90 Mathieu Larnaudie, La Constituante piratesque, op. cit., p. 32.
91 « Sommes-nous un fléau quelconque ? Le mobile d’une profanation, la vengeance des profanés ? » (ibid., p. 21). Le mot est répété à plusieurs reprises (ibid., p. 32, p. 37).
92 « L’aube parfois nous surprenait, la tête assommée contre un sac où l’ivresse nous avait jetés » (ibid., p. 10).
93 Jean Weisgerber (dir.), Les Avant-gardes littéraires au XXe siècle, op. cit., tome 2, p. 693.
94 Ibid., p. 635.
95 François Hourmant, « Tel Quel, Minotaure. La fabrique de l’excommunication », in Jean Baudoin, François Hourmant, Les Revues et la dynamique des ruptures, Rennes, Presses Universitaires de Rennes, « Res Publica », 2007, p. 88.
96 Ibid., p. 85.
97 Voir Gisèle Sapiro, La Responsabilité de l’écrivain. Littérature, droit et morale en France (XIXe-XXIe siècle), Paris, Seuil, 2011, p. 705.
98 Voir Arno Bertina, Oliver Rohe, « Richard Millet dans le RER », L’Obs, 5 septembre 2012, https://bibliobs.nouvelobs.com/actualites/20120904.OBS1208/richard-millet-dans-le-rer.html [consulté le 19 novembre 2016]).
99 Comme le montre notamment le dossier du numéro 7 de la revue, consacré au ressentiment, que Mathieu Larnaudie inscrit en introduction dans une perspective deleuzo-nietzschéenne, affirmant « le primat de l’actif sur le réactif, de l’action (de la théorie, de la pratique) sur la réaction » (Mathieu Larnaudie, « La colère se suicidant », Inculte, no 7, novembre 2005, p. 23).
100 On peut lire cette expression dans l’article de Grégoire Leménager, « Une sacrée bande d’incultes », L’Obs, 16 avril 2009, p. 92.
101 Collectif, Devenirs du roman, op. cit., p. 13.
102 Collectif Inculte, « Des mots à plus d’un titre », L’Humanité, 24 février 2007, p. 13.
103 Id.
104 Id.
105 Ce dispositif est aussi sans doute une réponse à Tzvetan Todorov, cible potentielle de cet article, dont le livre La littérature en péril attaquait avec virulence la littérature française contemporaine sans citer le moindre de ses auteurs.
106 « Les incultes ne tiennent pas à “passer 100 pages à démolir Florian Zeller” », écrit Grégoire Leménager dans son article « Une sacrée bande d’incultes », art. cit.
107 « J’aime pas Kundera » est ainsi répété plus de quatre fois dans la contribution collective « 10, rue Oberkampf » des Devenirs du roman, op. cit., p. 18, p. 23, p. 27.
108 Que l’on songe aux polémiques engagées par les surréalistes, dont le Second manifeste (1929) s’attaque aux exclus du groupe (Artaud, Soupault, Masson…) et à la réponse de certains d’entre eux avec le pamphlet « Un cadavre » adressé à André Breton. De même, Tel Quel entretiendra de nombreuses polémiques avec certains de ses anciens membres, en particulier Jean-Edern Hallier. Voir François Hourmant, « Tel Quel, Minotaure. La fabrique de l’excommunication », art. cit.
109 Grégoire Leménager, « Une sacrée bande d’incultes », art. cit.
110 Claro s’en prend régulièrement sur son blog au « brigadier Bégaudeau » (Voir Claro, « Cannibales et cosmonautes : la rentrée 2016 au pas de charge », Le Clavier Cannibale, 20 juillet 2016, https://towardgrace.blogspot.com/2016/07/cannibales-et-cosmonautes-la-rentree.html [consulté le 16 juin 2019]). Dans la presse, cette tonalité polémique contre d’anciens membres d’Inculte est quasi-inexistante. On en trouve un seul exemple, anonyme cependant, dans un portrait consacré à François Bégaudeau en 2008 : « Un ancien membre d’Inculte, […] égrène ainsi ses griefs : “Au moins Rastignac était un personnage sombre… Le problème de François, c’est qu’il en a l’arrivisme, sans la négativité. […] Au fond, c’est un animateur socioculturel plus qu’un artiste” » (Aude Lancelin, « Le prof à la palme d’or », Le Nouvel Obs, 12 juin 2008, p. 14).
111 Grégoire Leménager, « Une sacrée bande d’incultes », art. cit.
112 Id.
113 Son nom apparaissait ainsi parmi les membres du collectif sur le site Internet d’Inculte, lors de la reprise de la maison d’édition en 2014. Voir « Qui sommes-nous ? Les éditions Inculte », inculte.fr, http://inculte.fr/qui-sommes-nous/ [consulté le 4 juin 2016].
114 Ainsi du cas de Johan Faerber et, plus récemment, de Stépane Legrand.
115 Texte daté de mai 68, paru dans le no 34 de Tel Quel.
116 Voir Lionel Ruffel, « Le temps des spectres », in Bruno Blanckeman et Jean-Christophe Millois (dir.), Le Roman français aujourd’hui : transformations, perceptions, mythologies, Paris, Prétexte, « Critique », 2004, p. 104.
117 La croyance révolutionnaire est relativisée chez certains incultes. Alexandre Civico déclare par exemple croire dans « le geste révolutionnaire, mais pas forcément dans la Révolution » (Christine Marcandier, « Mes romans ont besoin d’être hors-sol, ce sont des fables ou des contes noirs. Entretien avec Alexandre Civico », Diacritik, 6 mars 2017, https://diacritik.com/2017/03/06/alexandre-civico-mes-romans-ont-besoin-detre-hors-sol-ce-sont-des-fables-ou-des-contes-noirs-la-peau-lecorce/ [consulté le 2 octobre 2017]). Pour Mathias Énard et Maylis de Kerangal, la révolution semble avoir été une croyance de jeunesse : « Dans mon adolescence, j’ai cru à la Révolution. J’étais fasciné par les mouvements révolutionnaires et principalement ceux des années 70. Je me sentais d’extrême gauche », déclare par exemple Mathias Énard (Caroline Hoctan et Jean-Noël Orengo, « Entretien avec Mathias Énard », art. cit.). Oliver Rohe affirme quant à lui que « l’idée même de révolution est pour le moins compliquée aujourd’hui » (Entretien avec Oliver Rohe réalisé à Paris le 12 avril 2019). Voir chapitre 8 pour une analyse plus détaillée de cette question.
118 Anne Tomiche, La Naissance des avant-gardes occidentales (1909-1922), op. cit., p. 212.
119 Jean Weisgerber (dir.), Les Avant-gardes littéraires au XXe siècle, op. cit., tome 2, p. 690.
120 Collectif, Devenirs du roman. Écriture et matériaux, op. cit., p. 6.
121 Ibid., p. 5.
122 Ibid., p. 7.
123 François Noudelmann, cité par Camille Bloomfield, L’OuLiPo : histoire et sociologie d’un groupe-monde, op. cit., p. 81.
124 Vincent Kaufmann, Poétique des groupes littéraires, avant-gardes 1920-1970, op. cit., p. 11-12.
125 Ibid., p. 16.
126 Même si la quête d’une certaine impersonnalité par l’écriture collective peut à certains égards rapprocher les incultes de cet « inconscient mallarméen » de l’avant-garde.
127 Gisèle Sapiro, La Sociologie de la littérature, Paris, La Découverte, 2014, p. 79.
128 Pierre Bourdieu, « Le Champ littéraire », art. cit., p. 19.