1 Jacques-Olivier Boudon, Religion et politique en France depuis 1789, Paris, Armand Colin, 2007, p. 18.

2 Augustin Barruel, Mémoires pour servir à l’histoire du jacobinisme [1797-1799], Hambourg, Fauche, 1803, t. 5, p. 113.

3 J.-O. Boudon, Religion et politique en France depuis 1789, p. 46.

4 AP 2^e s., t. XVII, p. 272.

5 Pierre Albertini, L’école en France. Du XIX^e siècle à nos jours, Paris, Hachette, 1992, p. 45.

6 La concurrence de l’enseignement congréganiste, où les classes de philosophie ont été maintenues, est l’une des raisons du rétablissement de cet enseignement, qui est vu comme un moyen pour la bourgeoisie (qui constitue le public de l’enseignement secondaire) de constituer une « aristocratie de l’intelligence » (Bruno Poucet, « Comment s’élaborent les contenus de programme en philosophie de 1863 à 1890 ? », Spirale. Revue de recherches en éducation, n^o 14, 1995, p. 62).

7 É. Anceau, L’Empire libéral, t. 1, p. 103-105, p. 138-139, p. 179 et p. 219-224.

8 ASCL, 1864, t. 2, p. 70.

9 JORF, 1873, p. 299-300.

10 JORF, 1873, p. 302.

11 Philippe Boutry « La gauche et la religion », dans J.-J. Becker et G. Candar (dir.), Histoire des gauches en France, t. 1, p. 320.

12 Ibid., p. 322.

13 Ce projet est adopté par la Chambre des députés en mars 1837 mais, suite à un remaniement ministériel, Guizot quitte le ministère de l’Instruction publique et son successeur ajourne le projet.

14 AP 2^e s, t. CVIII, p. 465.

15 19 janvier 1850, CRSAL, t. 5, p. 65.

16 JORF, 1879, p. 6422.

17 CRSAL, t. 14, p. 264.

18 P. Boutry « La gauche et la religion », dans J.-J. Becker et G. Candar (dir.), Histoire des gauches en France, t. 1, p. 332-333.

19 Ernest Delbet, docteur en médecine, a fait la connaissance d’Auguste Comte au cours de ses années de lycée par l’intermédiaire de son beau-frère, le docteur Cousin. Il est l’un des exécuteurs testamentaires d’Auguste Comte. Membre du Comité Positif Occidental, il fait également partie de la Société positiviste d’enseignement populaire supérieur.

20 JORF/DP/CD, 1894, vol. 1, p. 1074.

21 JORF/DP/CD, 1894, vol. 1, p. 1075.

22 P. Boutry, « La gauche et la religion », dans J.-J. Becker et G. Candar (dir.), Histoire des gauches en France, t. 1, p. 328-331.

23 CRSAN, t. 3, p. 793.

24 Francisque Bouvet, « Les ultramontains, les gallicans, la nation », La Revue indépendante, Paris, mars 1845, p. 416.

25 Non identifié par le compte rendu.

26 CRSAL, t. 6, p. 316.

27 CRSAL, t. 6, p. 315-316.

28 ASCL, 1867, t. 7, p. 234-240.

29 ASCL, 1867, t. 8, p. 21-22.

30 ASCL, 1867, t. 8, p. 24-25.

31 J.-O. Boudon, Religion et politique en France depuis 1789, p. 107 ; C. Nicolet, L’idée républicaine en France, 1789-1924, éd. cit., p. 270-273.

32 25 juin 1881, JORF/DP/CD, 1881, p. 1381 ; 24 juin 1882, JORF/DP/CD, 1882, p. 1013-1014 ; 11 novembre 1882, JORF/DP/CD, 1882, p. 1567 ; 29 janvier 1887, JORF/DP/CD, 1887, p. 226 ; 20 décembre 1888, JORF/DP/CD, 1888, p. 3031.

33 Jean-Clément Martin, « Monseigneur Freppel et la Révolution française », Annales de Bretagne et des pays de l’Ouest, 1995, t. 102, p. 76-78, p. 81 et p. 87.

34 Charles-Émile Freppel, La Révolution française. À propos du centenaire de 1789, Paris, A. Roger et F. Chernoviz, 1889, p. 18.

35 Ibid., p. 15.

36 Ibid., p. 22-42.

37 JORF/DP/CD, 1882, p. 1567.

38 OC t. 5, p. 116-121.

39 JORF/DP/CD, 1887, p. 226.

40 Notice « Gaston de Douville-Maillefeu », dans Jean-Marie Mayeur (dir.), Les parlementaires de la Seine sous la Troisième République, Paris, Publications de la Sorbonne, 2001, t. 1, p. 206-208.

41 25 octobre 1886 (projet de loi sur l’organisation de l’enseignement primaire), JORF/DP/CD, 1886, vol. 2, p. 1633.

42 23 novembre 1876 (budget des cultes pour 1877), JORF, 1876, p. 8626.

43 E.-B. Courtois, « Rapport fait au nom de la commission chargée de l’examen des papiers de Robespierre », dans Papiers inédits trouvés chez Robespierre, t. 1, p. 33.

44 Pierre-Claude-François Daunou, Convention nationale. Rapport sur l’instruction publique présenté au nom de la Commission des onze et du Comité de salut public dans la séance du 23 vendémiaire, Paris, Impr. nationale, an IV, p. 1-2.

45 Ibid., p. 7.

46 Il est notamment mentionné au Sénat en 1861 lors d’un débat sur une pétition demandant le rétablissement des écoles centrales (ASCL, 1861, t. 5, p. 10) et à l’Assemblée nationale en 1880 lors du débat sur la loi Camille Sée (JORF, 1880, p. 518) et en 1886 lors du débat sur la loi Goblet (JORF/DP/CD, 1886, vol. 2, p. 1633).

47 J. Michelet, Histoire de la Révolution, P83, t. 6, p. 311-314 ; E. Quinet, La Révolution, éd. cit., t. II, p. 328-329.

48 Michel Lepeletier de Saint-Fargeau, Œuvres de Michel Lepeletier Saint-Fargeau, précédées de sa vie, par Félix Lepeletier, son frère, suivies de documents historiques relatifs à sa personne, à sa mort et à l’époque, Bruxelles, A. Lacrosse, 1826, p. 262.

49 Il comprend en revanche les « Observations générales sur le plan d’instruction publique proposé à la Convention nationale » publiées dans les Lettres de Maximilien Robespierre à ses commettans (A. Laponneraye, Œuvres de Maximilien Robespierre, éd. cit., t. 3, 189-196).

50 P. Buchez et P. Roux, Histoire parlementaire de la Révolution française, t. 24, 1836, p. 53-93.

51 Ibid., t. 28, 1838, p. 401.

52 L. Blanc, Histoire de la Révolution française, F57/70, t. 9, p. 407-408 ; H. Hamel, Histoire de Robespierre, t. 3, p. 67-69.

53 L. Blanc, Histoire de la Révolution française, F57/70, t. 9, p. 408-409.

54 H. Hamel, Histoire de Robespierre, t. 3, p. 69.

55 A. de Lamartine, Histoire des Girondins, t. 5, p. 405.

56 P. Albertini, L’école en France. Du XIX^e siècle à nos jours, p. 14 et p. 45-46.

57 AP 2^e s., t. XCVI, p. 587.

58 Villemain avait déposé en mars 1841 un premier projet mais, face aux polémiques, ce projet avait été retiré. Le projet déposé en 1844 est débattu à la chambre des Pairs, mais Villemain, qui a été victime d’une crise d’aliénation, est écarté du ministère à la fin de l’année 1844 et le projet est abandonné.

59 M. Denis, « 1815-1848. Que faire de la Révolution française », dans J.-F. Sirinelli (dir.), Histoire des droites en France, éd. cit., t. 1, p. 60-63 ; Sylvain Milbach, Les Chaires ennemies. L’Église, l’État et la liberté de l’enseignement secondaire dans la France des notables (1830-1850), Paris, Honoré Champion, 2015, p. 112-129 et p. 156-170.

60 Annales du Parlement français, Paris, F. Didot, 1839-1848 [ci-après APF], t. 6, n^o XIV, p. 49.

61 APF, t. 6, n^o XIV, p. 88-89.

62 APF, t. 6, n^o XIV, p. 88-89.

63 P. Albertini, L’école en France. Du XIX^e siècle à nos jours, p. 47-48 ; Inès Murat, La Deuxième République, Paris, Fayard, 1987, chapitre XIV « Le président et l’Assemblée législative », partie « Le président et l’Assemblée contre la Montagne », § « La loi Falloux ». Il convient de préciser que, si jusqu’à la Deuxième République, les catholiques ont réclamé la liberté d’enseigner pour pouvoir développer un enseignement parallèle à celui de l’État aux niveaux primaire, secondaire et supérieur, désormais, ceux qui, comme Veuillot, réclament la mise en place d’un enseignement catholique totalement indépendant de celui de l’État, libre de fixer ses programmes et de conférer ses grades, sont peu nombreux.

64 Marie Saingainy, Mgr Dupanloup et la Seconde République : réseaux et combats, 1848-1852, thèse d’histoire sous la direction de Christian Sorrel, Université Lumière Lyon 2, 2017, p. 179-180, p. 354, p. 464-465 et p. 501-508.

65 CRSAL, t. 4, p. 683.

66 CRSAL, t. 4, p. 685.

67 CRSAL, t. 4, p. 683-684.

68 CRSAL, t. 5, p. 65.

69 CRSAL, t. 5, p. 65.

70 Jean-Claude Yon, Le Second Empire. Politique, société, culture [2004], Paris, Armand Colin, 2012, p. 166-169.

71 ASCL, 1861, t. 5, p. 10.

72 ASCL, 1861, t. 5, p. 9-12.

73 P. Albertini, L’école en France. Du XIX^e siècle à nos jours, p. 63-67 et p. 77-78 ; C. Nicolet, L’idée républicaine en France, éd. cit., p. 273 et p. 448-449.

74 JORF, 1880, p. 908-910.

75 Lors des débats sur le deuxième projet de loi sur l’instruction secondaire proposé par Villemain (1844), la loi Falloux (1850) et la pétition demandant le rétablissement des écoles centrales examinée par le Sénat en 1861.

76 Émile Keller, Histoire de France, Tours, A. Mame, 1876, p. 330-334.

77 JORF, 1880, p. 517-518.

78 JORF, 1880, p. 11491.

79 JORF/DP/CD, 1886, vol. 2, p. 1633.

80 18 mars 1882, JORF/DP/S, 1882, p. 237 ; 20 mars 1882, JORF/DP/S, 1882, p. 252-254.

81 30 mars 1886, JORF/DP/S, 1886, p. 522.

82 JORF/DP/S, 1882, p. 252-254.

83 OC t. 10, p. 12-27.

84 JORF/DP/CD, 1895, vol. 2, p. 2465-2466.

85 J.-N. Ducange, La Révolution française et l’histoire du monde, chapitre 2 « 1848-1889. Refaire la Révolution ? », partie « Le moment “quarante-huitard” », § « Lendemains de défaite : le modèle révolutionnaire en question ».