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Émerveillement et écriture de l’histoire : le romanesque au service du contre-récit historique dans les fictions magico-réalistes antillaises

p. 159-170


Extrait

1À travers les diverses définitions qui en ont été proposées dans les études récentes, le romanesque apparaît comme une notion ambivalente, « au caractère diffus1 », mais pouvant pourtant faire l’objet d’un consensus2, être souvent facilement identifiable : pour Gilles Declercq et Michel Murat, il s’agirait d’une « puissance » du texte « dispensatrice de sens et de plaisir3 », par laquelle s’établiraient donc des relations spécifiques entre ce texte, le lecteur et le monde. Le romanesque, ainsi reconnaissable, résiste aux délimitations trop fermes : la « constellation » envisagée par Jean-Marie Schaeffer ne peut être contenue dans la typologie qu’il propose4 et gagne à être envisagée, comme le fait Frank Wagner, dans toute sa complexité, aussi bien dans une perspective scalaire5 que dans la diversité de ses formes. Il faut donc glisser du romanesque singulier aux romanesques pluriels6, ou encore aux pratiques romanesques, interrogées dans ce volume, et dont l’exploration peut ê

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