Le panorama, un art trompeur
Conçu en 1787, le Panorama offrait au public une représentation grandiose donnant le sentiment de visiter une ville ou bien de vivre un événement historique. Pour rendre cette illusion parfaite, les lois scientifiques, les techniques et les sens étaient à l’œuvre. Cet immense point de vue sur des peintures circulaires rehaussées d’effets de perspective et de lumière agrémentés par la musique annonçait les vues photographiques et cinématographiques. Les dispositifs de Réalité virtuelle (RV) ou ...
Designed in 1787, the Panorama offered the public a grandiose representation giving the feeling of visiting a city or reliving a historical event.
Éditeur : Presses universitaires du Septentrion
Lieu d’édition : Villeneuve d’Ascq
Publication sur OpenEdition Books : 10 novembre 2022
ISBN numérique : 978-2-7574-2840-5
DOI : 10.4000/books.septentrion.137643
Collection : Arts du spectacle – Images et sons
Année d’édition : 2019
ISBN (Édition imprimée) : 978-2-7574-2804-7
Nombre de pages : 226
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Jean-Roch Bouiller, Ségolène Le Men, Laurence Madeline et al.
Introduction1. Archéologies du panorama
Patrick Désile
Le corps et l’horizon. Cirque et panorama2. Le modèle panoramique et les peintres
Lucie Grandjean
Le Panorama dans les échanges artistiques transatlantiques : John Vanderlyn et le panorama de Versailles (1818-1819) à New YorkIsabelle M. Caron
Le Cyclorama de Jérusalem, Saint-Anne-de-Beaupré, Québec : une crucifixion du Christ en Amérique du Nord à protégerAnne Henriette Auffret
Du décor au dispositif patriotique : le panorama du Panthéon de la guerre de Pierre Carrier-Belleuse et Auguste Gorguet (1914-1918)Laurence Madeline
Les panoramas des Alpes ou l’alternative à la modernité3. Le modèle panoramique et la culture visuelle
Giusy Pisano
Le Panorama et la culture optiqueArnaud Maillet
Du panorama au cinéma : l’image mobileRéjane Hamus-Vallée
Le panorama, un effet spécial comme les autres ? Un détour par le Matte Painting4. Résurgences du panorama
Alexandre Streitberger
Le panorama inversé. Bullet Time et art vidéo panoramiqueJean-Roch Bouiller
Ce que le panorama fait au muséeConçu en 1787, le Panorama offrait au public une représentation grandiose donnant le sentiment de visiter une ville ou bien de vivre un événement historique. Pour rendre cette illusion parfaite, les lois scientifiques, les techniques et les sens étaient à l’œuvre. Cet immense point de vue sur des peintures circulaires rehaussées d’effets de perspective et de lumière agrémentés par la musique annonçait les vues photographiques et cinématographiques. Les dispositifs de Réalité virtuelle (RV) ou encore de réalité augmentée prolongent cette expérience immersive. Son principe illusoire resurgit dans les installations d’artistes (Victor Burgin, David Claerbout, Michiel Van Bakel et John Gerrard, Olafur Eliasson, Dominique Gonzalez-Foerster). Il fait l’objet d’expositions, dont celle « J’aime les panoramas » (MuCEM, Marseille, 2016) qui a accompagné la réflexion, allant de son archéologie à ses résurgences, proposée par cet ouvrage. Cette étude s’inscrit dans les recherches du projet international Les Arts trompeurs. Machines. Magie. Médias (Labex Arts-H2H/ENS Louis-Lumière/CRILCQ).
Designed in 1787, the Panorama offered the public a grandiose representation giving the feeling of visiting a city or reliving a historical event.
Jean-Roch Bouiller (dir.)
Docteur en histoire de l’art contemporain et conservateur en chef, responsable du secteur art contemporain au MuCEM (2011-2018). Depuis janvier 2019 directeur du musée des Beaux-Arts de Rennes. Il a été commissaire de plusieurs expositions.
Ségolène Le Men (dir.)
Professeur émérite d’histoire de l’art à l’Université Paris Nanterre (EA 4414 HAr), dont elle préside la fondation. Membre honoraire de l’Institut universitaire de France, elle est ancienne élève de l’École normale supérieure (Sèvres).
Laurence Madeline (dir.)
Conservatrice en chef du patrimoine. Elle a été commissaire de plusieurs expositions thématiques portant sur la seconde moitité du xixe siècle (Hodler/Parallélisme, 2018) ou sur Picasso (Picasso 1932. Année érotique, 2017 ; Picasso devant la télé, 2013).
Giusy Pisano (dir.)
Professeur des Universités à l’École nationale supérieure Louis-Lumière, directrice de recherche à l’ED Arts et Médias/Université Sorbonne Nouvelle Paris III, membre de l’IRCAV et de Grafics. Actuellement, elle codirige avec Jean-Marc Larrue le projet « Les Arts trompeurs. Machines, Magie, Médias ».
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