Table des matières
Chapitre 1. L’élargissement continu de la demande (1700-1830)
- Une consommation populaire limitée mais changeante
- Dépenses nobiliaires et renouvellement vestimentaire
- L’accumulation des produits textiles dans les inventaires
- Le coton dans les inventaires
- De la rareté à l’omniprésence : les étapes de la diffusion du coton
- Une matière qui se dévoile sous des formes de plus en plus variées
Chapitre 2. L’apparition des « toiles mélangées » (1700-1760)
- Le mercantilisme à l’épreuve du développement de l’industrie cotonnière
- L’influence du commerce des toiles de coton sur la région
- La fabrication des toiles de coton sur le territoire national
- La nature des toiles produites dans la région
- De la futaine au basin
- Le développement de l’industrie cotonnière dans la région
- La limitation des importations comme préalable à l’industrialisation
- Quelques exemples dans le cadre des proto-fabriques
- La proto-fabrique de Valenciennes
- Les proto-fabriques d’Armentières et de Comines
- Le développement de l’industrie du tissage du coton dans le cadre traditionnel
- La multiplication des productions lilloises
- L’essor de la fabrication dans « le plat pays »
- La filature de coton dans la première moitié du XVIIIe siècle
- Les importations de coton
- Le développement de l’industrie de la filature dans le Nord
- Un mode de paiement propre à la région ?
- De l’essor au repli de l’activité dans la région
Chapitre 3. L’essor des cotonnades (1760-1790)
- Essor et diffusion des productions déjà existantes
- La bonneterie
- L’essor des toiles de basin
- La multiplication des lieux de production
- La production roubaisienne de basins
- La production de nouvelles toiles
- Les toiles à carreaux
- La multiplication des proto-fabriques et la variété des toiles
- Les débuts de l’indiennage dans la région
- L’impulsion sur l’activité du tissage : les toiles de coton blanches
- Les importations de toiles de coton blanches
- La faiblesse de l’indiennage régional
- Le marché
- Les activités d’amont
- L’origine du coton
- Les importations de matières filées
- Les importations de matière brute
- La filature de coton dans la deuxième moitié du siècle
- La mobilisation de la main-d’œuvre juvénile
- Une expérience singulière ?
- De « l’atelier de charité » à la manufacture
- L’exemple de la manufacture de Condé-sur-l’Escaut
Chapitre 4. Les promoteurs de cette greffe industrielle (1700-1790)
- Le cadre traditionnel : corporations et plat pays
- Entre liberté et protection
- Une organisation qui est loin d’être bloquée ou médiocre
- Des cadres de production très proches
- La corporation : un système égalitaire ?
- Les fabricants de la châtellenie
- L’hétérogénéité des fabricants : les investissements
- Le transfert des hommes et des techniques
- L’origine des techniciens
- La nécessaire association des techniques et du capital
- La difficulté à s’imposer face à la concurrence nationale
- Les indienneries
- La nécessaire alliance du capital et de la technique
- S’assurer les « secrets »
- L’exemple des indienneries lilloises
- La première fabrique Durot
- La manufacture de Vanzeller et Marousse
- La difficile transmission de la fabrique Durot
- L’indiennerie « Clemmen et fils »
Chapitre 5. Tout un éventail de produits nouveaux (1790-1830)
- La fin de l’Ancien Régime : un tournant pour l’industrie textile
- La crise textile dans la région
- Un premier renouveau : la production de velours
- Un produit promis à un bel avenir : le nankin
- Du nankin aux « articles de Roubaix » : des fabricants innovants
- Limiter la concurrence
- La conquête précoce d’un large marché
- La diffusion des nouvelles toiles
- Le marché italien
- Les initiatives en direction du marché de l’Europe du nord-ouest
- L’évolution de l’indiennage dans le département 1790-1830
- Créations et disparitions des fabriques de toiles peintes
- Conquêtes révolutionnaires et recul de l’industrie
- La concurrence gantoise
- Le retour de la frontière et de l’industrie
- Le marché des indiennes fabriquées à Wazemmes
- Un marché régional
- L’essor de la fabrique des calicots
- Le développement rapide de l’industrie du calicot dans le Cambrésis
- La crise de l’industrie des « toilettes »
- La concurrence des toiles de coton
- La mesure du changement
- La fabrication des calicots dans l’arrondissement de Lille
- Une lente progression
- Les approvisionnements en calicots de la fabrique de Wazemmes
- Les effets de la surproduction dans la région lilloise
- Les techniques de production des toiles de calicot
- Le marché du calicot
- Le développement de l’industrie du tulle
- Le transfert des techniques
- L’exemple de Douai
- La diffusion de l’industrie du tulle
- Le développement de l’industrie du tulle à Lille et dans le Cambrésis
Chapitre 6. La mécanisation de la filature (1790-1820)
- La première mécanisation de la filature
- L’adoption des jennies dans les années 1780
- La diffusion de la filature de coton à Lille
- Un groupe homogène mais en concurrence
- La multiplication des fabriques
- La pesée de l’industrie de la filature à la petite mécanique
- La mécanisation générale de la filature
- Les premières tentatives de mécanisation à Lille
- L’introduction des « grandes mécaniques » à Dunkerque
- Les phases de l’essor de la filature de coton
- Du Consulat à la fin du premier Empire
- Les premières filatures à la « grande mécanique »
- Le renforcement à l’époque napoléonienne
- Les difficultés conjoncturelles de la deuxième moitié du premier Empire
- La rapide reprise des affaires
- Le marché des filés dans la première décennie du XIXe siècle
- Les effets de la crise de 1809-1810
- La situation contrastée de la fin de l’Empire
- De la Restauration à la Monarchie de Juillet : une nouvelle phase de croissance
- Le dynamisme retrouvé à Roubaix et Tourcoing
- La reprise de l’industrie de l’indiennage stimule la filature
- La conquête de nouveaux débouchés : les fabriques de mousselines et de tulle
- Les effets de la crise de 1825 sur la filature de coton
Chapitre 7. Le foisonnement des initiatives entrepreneuriales (1790-1830)
- Fabricants et fabriques de coton à la petite mécanique
- Un recrutement local
- Un milieu ouvert
- Une grande hétérogénéité
- Un développement chaotique
- De faibles coûts d’entrée pour les candidats à la création de fabriques
- La difficulté de se maintenir dans l’industrie
- Une indépendance relative
- Entreprendre au temps de la grande mécanique
- Une première typologie du milieu entrepreneurial
- Un recrutement local
- Une faible représentation des entrepreneurs étrangers
- Une très petite contribution des nationaux nés hors du département du Nord
- Le Nord : une terre d’entrepreneurs
- L’origine sociale des nouveaux entrepreneurs
- Un recrutement au sein de la bourgeoisie
- Les filateurs du premier Empire
- Du commerce à l’industrie
- De nombreux fabricants intègrent la filature
- Le mythe de l’ouvrier devenu filateur de coton
- Des notables tentés par l’industrie
- L’ouverture du recrutement sous la monarchie
- Une entrée dans l’industrie qui devient difficile sous la Monarchie de Juillet
- Le financement des entreprises : des exigences nouvelles
- Hétérogénéité et évolution dans l’équipement des filatures
- Des moteurs adaptés aux structures productives
- De la fabrique à l’usine
- La vente des biens nationaux
- Exigences nouvelles de l’actif circulant
- Entreprendre : une aventure individuelle ?
- Les niveaux de financement
- Le recours au crédit
- Des financiers mobilisés
- Un soutien intéressé des propriétaires
- L’appui des négociants en coton
- Le recours à l’association
- Une minorité de sociétés en commandite
- La structure des sociétés en nom collectif
- Des sociétés inachevées ?
- Inscrire l’entreprise dans la durée
