1 Nadezhda Durova, The Cavalry Maiden: Journals of a Russian Officer in the Napoleonic Wars, Bloomington, Indiana University Press, 1989.

2 Dominic Lieven, Russia Against Napoleon: The True Story of the Campaigns of War and Peace, New York, Viking, 2009 ; et Oleg Sokolov, Le Combat de deux Empires, Paris, Éditions Fayard, coll. « Divers Histoire », 2012.

3 Marie-Pierre Rey, L’effroyable tragédie. Une nouvelle histoire de la campagne de Russie, Paris, Flammarion, 2012.

4 Laurie Stoff, They Fought for the Motherland: Russia’s Women Soldiers in World War I and the Revolution, University Press of Kansas, 2006.

5 Voir par exemple Anna Krylova, Soviet Women in Combat. A History of Violence on the Eastern Front, Cambridge, Cambridge University Press, 2010 ; Barbara Alpern Engel, Women in Russia, 1700-2000, Cambridge, Cambridge University Press, 2010 ; S. Conze, B. Fieseler, « Soviet Women as Comrades dans Arms: A Blind Spot in the History of the War », dans R. Thurston et R. Bonwetsch (éds), The People’s War. Responses to World War II in the Soviet Union, Chicago, University of Illinois Press, 2000 ; Amandine Regamey, « Anna Lebedev, Le cœur politique des mères. Analyse du mouvement des mères de soldats en Russie, Éditions de l’EHESS, Paris, 2013, 248 pages », Revue d’études comparatives Est-Ouest, 2014, vol. 45, n^o 3-4, p. 325-330 ; John Erickson, « Soviet women at War », dans J. Garrard, C. Garrard (dir.), World War II and the Soviet People, New York, St Martin’s Press, 2002 ; Vera Semenovna Murmantseva, Sovetskie zhenshchiny v Velikoi Otechestvennoi voine, Moscou, Mysl’, 1974 ; Reina Pennington, Wings, Women, and War: Soviet Airwomen in World War II Combat, University Press of Kansas, 2001.

6 Elena Saraeva, « La guerre de 1812 : le regard d’une aristocrate russe, M. A. Volkova », Journal Pédagogique de Iaroslavl, 2018, n^o 1, p. 3.

7 Les Français en Russie : 1812 selon les mémoires des contemporains étrangers [recueil], 3 tomes, par A. M. Vassioutinensky, A. K. Djivelegov, S. P. Melgounov, Bibliothèque Historique de Russie, Moscou, 2012, p. 3 (Французы в России: 1812 год по воспоминаниям современников-иностранцев: [сборник]: в 3 ч. / сост. А. М. Васютинский, А. К. Дживелегов, С. П. Мельгунов ; Гос. публ. ист. б-ка России.‑М., 2012. (К 200-летию Отечественной войны 1812 года).

8 Voir la bibliographie numérique des Prisonniers de guerre, 1800-1815, 50 références dans Gallica, sélectionnées et mises en thème par la Fondation Napoléon, mai 2014, Bibliothèques de la Fondation Napoléon. Rémi Ottaviani, Chantal Prévot.

9 Paul-Charles-Amable Bourgoing, Le Prisonnier en Russie, Paris, Chez Maradan, 1815, p. 35 (lettre n^o IV à sa sœur Adélaïde, le 13 octobre 1812 à Moscou).

10 Maya Goubina, Russes et Français (1812-1818) : une histoire des perceptions mutuelles, Paris, Presses de l’Université Paris-Sorbonne, 2017, p. 35.

11 Aucun autre renseignement n’a pu être trouvé sur le signataire de cette lettre.

12 M. Goubina, op. cit., p. 41.

13 Elle quitte la France et s’installe en Russie en 1806, où elle exerce ses talents d’actrice sur les scènes des théâtres impériaux à Saint-Pétersbourg et à Moscou jusqu’en 1812. Elle revient en France après l’incendie de Moscou.

14 Louise Fusil, L’incendie de Moscou, la petite orpheline de Wilna, passage de la Bérésina et retraite de Napoléon jusqu’à Wilna, Paris, Pillet, 1817, p. 18.

15 Les Français en Russie : 1812 selon les mémoires des contemporains étrangers [recueil], op. cit., p. 356.

16 L. Fusil, op. cit., p. 18.

17 Les Français en Russie : 1812 selon les mémoires des contemporains étrangers [recueil], op. cit., p. 344.

18 D’après les témoignages moscovites recueillis par T. Tolytcheva, Récits de témoins oculaires sur l’année 1812, Moscou, 1872.

19 Rambaud s’aide des écrits laissés par Catherine de Novossiltsov, célèbre publiciste du XIX^e siècle, qui écrit sous le pseudonyme de Tolytcheva dans la Gazette de Moscou.

20 A. Rambaud, op. cit., p. 92.

21 A. Rambaud, op. cit., p. 93.

22 A. Rambaud, op. cit., p. 316‑317.

23 Jacques-Olivier Boudon, Napoléon et la campagne de Russie - 1812, Paris, Armand Colin, 2012, p. 107.

24 Les Français en Russie : 1812 selon les mémoires des contemporains étrangers (recueil), op. cit., p. 308.

25 Les Français en Russie : 1812 selon les mémoires des contemporains étrangers (recueil), op. cit., p. 316‑317.

26 Ibid., p. 316‑317.

27 B. Alpern Engel, op. cit., p. 42.

28 A. Rambaud, op. cit., p. 52.

29 Les Français en Russie : 1812 selon les mémoires des contemporains étrangers (recueil), op. cit., p. 341.

30 Les Français en Russie : 1812 selon les mémoires des contemporains étrangers (recueil), op. cit., p. 21.

31 M. Goubina, op. cit., p. 39.

32 Johann David Ludwig Yorck von Wartenburg (1759-1830), général prussien. Allié de la France au début de la campagne, il est à la tête de 20 000 hommes. Il est le signataire de la Convention de Tauroggen (30 décembre 1812), qui marque le retournement d’alliance de la Prusse contre Napoléon I^er.

33 Joseph Grabowski, Mémoires militaires, Paris, 1907, p. 11‑12.

34 « Récit du lieutenant Bressoles », Revue du Souvenir napoléonien, 1979, n^o 135. Cité par Léonce Bernard dans Les Prisonniers de guerre du Premier Empire, Paris, Christian, 2002, p. 215.

35 Marie-Pierre Rey, « La Russie et les Russes dans les écrits des prisonniers de la Grande Armée, une approche comparée », Annales historiques de la Révolution française, 2012, n^o 369, p. 61‑80.

36 Honoré Beulay, Mémoires d’un grenadier de la Grande Armée, 18 avril 1808-10 octobre 1815, de la Beauce à l’Oural par la Bérézina et d’Oufa à Ouzouer-le-Doyen, Paris, Honoré Champion, 1907, p. 100.

37 Marina Peltzer, « Imagerie populaire et caricature : la graphique politique anti napoléonienne en Russie et ses antécédents petroviens », Journal of the Warburg and Courtauld Institutes, 1985, n^o 48, p. 211.

38 Richard Wortman, Visual Texts, Ceremonial Texts, Texts of Exploration: Collected Articles on the Representation of Russian Monarchy, Academic Studies Press, 2013, p. 151.

39 Michel Dmitriev, Glavy iz vospominanii moei zhizni, Moscou, NLO, 1998, p. 85.

40 Andreï Zarin, Les femmes héroïnes en 1812 : essais et récits de l’époque de la Grande Guerre patriotique (Женщины-героини в 1812 году: Очерки и рассказы из эпохи великой "Отечественной войны), Saint-Pétersbourg, 1912, p. 7 [traduit du russe].

41 A. Zarin, op. cit., p. 18, traduit du russe.

42 M. Peltzer, op. cit., p. 211.

43 R. Wortman, op. cit., p. 147.

44 Fiodor Glinka, Lettres d’un officier russe sur la Pologne, les possessions autrichiennes, la Prusse et la France, avec une description détaillée de la campagne des Russes contre les Français en 1805 et 1806, ainsi que de la guerre patriotique et étrangère de 1812 à 1815, Moscou, 1870.

45 Stephen Norris, A War of Images. Russian Popular Prints, Wartime Culture and National Identity (1812‑1945), De Kalb, Northern Illinois University Press, 2006, p. 188.

46 M. Goubina, op. cit., p. 89.

47 A. Zarin, op. cit., 1912, p. 18.

48 Bernard Michel, Nicole Pietri, Marie-Pierre Rey, L’Europe, des nationalismes aux nations. Autriche-Hongrie, Russie, Allemagne, Paris, SEDES, 1996, p. 115.

49 Just-Jean-Étienne Roy, Les Français en Russie : souvenirs de la campagne de 1812 et de deux ans de captivité en Russie, Tours, 1863, p. 89.

50 M.-P. Rey, op. cit., 2012, p. 61‑80.

51 A. Rambaud, op. cit., p. 101.

52 Les Russes savaient seulement que la ville sainte avait brûlé et ils étaient convaincus que les Français étaient les auteurs de l’incendie : l’habile calomnie de Rostopchine faisait son chemin.

53 Marie-Pierre Rey, « La Russie et les Russes dans les écrits des prisonniers de la Grande Armée, une approche comparée », Annales historiques de la Révolution française, 2012, n^o 369, p. 61‑80.

54 A. Rambaud, op. cit., p. 85.

55 A. Rambaud, op. cit., p. 85.

56 Adele Lindenmeyr, « Public Life, Private Virtues: Women in Russian Charity, 1762-1914 », Signs, 1993, vol. 18, n^o 3, p. 562‑591.

57 Ioulia Joukova, La première association féminine de Russie (La Société patriotique de femmes à Saint-Pétersbourg 1812-1826), Первая женская организация России (Женское Патриотическое Общество в Петербурге 1812-1826 гг.), ПЦГИ. СПб, 1996. № 5. C. 38-56.

58 A. Lindenmeyr, op. cit., p. 568.

59 A. Lindenmeyr, op. cit., p. 568.

60 Eugène Choumigorsky, Imperatorskoe ženskoe patriotičeskoe obŝestvo (1812-1912), Saint-Pétersbourg, 1912, p. 6.

61 Maria Vasilyevna Kotchoubey, Ekaterina Alexeïevna Ouvarova, Sofia Grigorievna Volkonskaïa, Adelaide Petrovna Vassilikova, Elisabeth Olenina, Maria Artшуma Vorontsova, Sofia Petrovna Svetchina, Maria Dimitrievna Nesselrode, Anna Ivanovna Orlova, Ekaterina Vladimirovna Novosiltseva, etc.

62 P. Winkler, « La dame-cavalière », dans Dictionnaire encyclopédique Brockhaus et Efron : en 86 volumes (82 volumes et 4 supplémentaires), – Saint-Péterdbourg, 1890-1907 (Винклер П. П. Кавалерственная дама // Энциклопедический словарь Брокгауза и Ефрона : в 86 т. (82 т. и 4 доп.). — СПб., 1890-1907).

63 L’Ordre de Sainte-Catherine avait deux grades : une grande croix, destinée aux personnes de sang royal ; et une petite croix, ou de chevalerie, ce grade était décerné aux candidats de la haute noblesse, y compris les sujets étrangers. Celles qui les recevaient s’appelaient soit les dames de la grande croix, soit les dames de la chevalerie.

64 E. Choumigorsky, op. cit., p. 11.

65 E. Choumigorsky, op. cit., p. 11.

66 Active jusqu’en 1917, l’organisation est à l’origine de création de nombreuses écoles et institutions.

67 E. Saraeva, op. cit., p. 210.

68 E. Saraeva, op. cit., p. 211.

69 E. Saraeva, op. cit., p. 211.

70 A. Rambaud, op. cit., p. 95.

71 Fiodor Glinka, Očerki Borodinskogo sraženiâ: (Vospominaniâ o 1812) Č. 2, Moscou, 1839, p. 114.

72 Les trois flèches de Bagration (ou redoutes) sont les terrassements militaires historiques du nom du général Bagration.

73 F. Glinka, op. cit., p. 116.

74 F. Glinka, op. cit., p. 116.

75 Laurie Stoff, Russia’s Sisters of Mercy and the Great War: More Than Binding Men’s Wounds, Lawrence, University Press of Kansas, 2015.

76 S. Conze, B. Fieseler, « Soviet Women as Comrades in Arms: A Blind Spot in the History of the War », dans R. Thurston et R. Bonwetsch (éds), The People’s War. Responses to World War II in the Soviet Union, Chicago, University of Illinois Press, 2000.