1 La matière documentaire exploitée dans cet article provient, pour une bonne partie, des recherches que j’ai pu effectuer dans le cadre d’études réalisées pour le cabinet Archi-Trav - François Jeanneau, acmh. Qu’il soit ici remercié pour m’avoir permis d’utiliser cette documentation.
2 map : 0081/050/0031 – Église abbatiale du Mont-Saint-Michel, devis du 25 avril 1892 et du 15 avril 1894, mémoires des travaux de 1894 à 1897.
3 Bien que rare, la dépose-repose est une technique de restauration qui a toujours existé. Je l’ai rencontrée à Saint-Laurent de Montmorillon au XVIIe siècle (étude documentaire présentée dans l’Étude préalable à la restauration de la façade occidentale de l’église Saint-Laurent de Montmorillon, François Jeanneau, acmh, octobre 2004) et au cloître du Mont-Saint-Michel à la fin du XIXe siècle, par Édouard Corroyer : map : 0081/050/0030 – Mont-Saint-Michel et Saint-Lo ; ad Manche : fonds Corroyer 28 Fi 1-240.
4 Dulin prévoyait de reprendre la partie inférieure de la façade, de reconstruire le pilier de droite de la porte d’entrée de l’église, de placer quatre tirants en fer depuis la croisée jusqu’à la façade occidentale pour retenir la façade déversée et désolidarisée de la voûte, de reprendre les fissures des voûtes de la première travée, de déposer la tour de l’horloge.
5 Ch. de Chergé, « Restauration de l’église de Saint-Nicolas de Civray », Bull. mon., t. 9, 1843, p. 605.
6 P. Mérimée, Correspondance établie et annotée par Maurice Parturier, Paris, t. 2, 1836-1840, Paris, Le Divan, 1942, p. 370.
7 Très investi, Lion réalisa en 1841 un relevé de l’état actuel et une restitution de la façade telle qu’il l’imaginait, avec un fronton décoré du Christ en majesté entouré du Tétramorphe : map : église Saint-Nicolas de Civray, cl. MH 99439 (projet de restitution de la façade ouest par Lion) et MH 99440 – MH 204919 (relevé de la façade ouest par Lion avant restauration).
8 map : 81-086-94-10 – Église Saint-Nicolas de Civray, devis de Camille Jules Formigé du 10 avril 1877.
9 Rapport d’étude de Thomas Vieweger, restaurateur de sculptures, en annexe de l’Étude préalable à la restauration générale de l’église Saint-Nicolas de Civray (Vienne), François Jeanneau, acmh, octobre 2004.
10 B. Fillion-Braguet, « Les modifications apportées à l’église romane et ses abords. Étude d’authenticité », Notre-Dame-La-Grande de Poitiers, dir. M.-Th. Camus et Cl. Andrault-Schmitt, Paris, Picard, 2002, p. 36-56. Sur les travaux de la façade, p. 36-40.
11 am, Chinon : 2M – Église Saint-Maurice de Chinon, devis et plan du 1er mai 1863.
12 ad Maine-et-Loire : 4 T 34 – Église Saint-Aubin de Blaison-Gohier.
13 ad Vienne : 0 43, Église Saint-Jacques de Châtellerault ; l’abbé Boislabeille, Aux bienfaiteurs de l’église de Saint-Jacques de Châtellerault. Bénédiction de la façade le 12 juin 1859. Châtellerault, s.d. p. 8.
14 A. Timbert, Restaurer et bâtir : Viollet-le-Duc en Bourgogne, Villeneuve-d’Ascq, Presses universitaires du Septentrion, 2013 (coll. Architecture et Urbanisme), p. 148-153.
15 S. Lagrabrielle, « Mouler, créer. L’Utilisation des moulages dans les restaurations des monuments au XIXe siècle », Le plâtre, l’art et la matière, dir. G. Barthe, Paris, Créaphis, 2001, p. 119-127 ; J.-M. Hofman, « Éphémères musées d’archéologie médiévale. La collection de moulages de l’humble M. Malzieux », In Situ, n° 28, 2016, [En ligne]. https://journals.openedition.org/insitu/12648.
16 P. Mérimée, « Lettres aux Antiquaires de l’Ouest, 1836-1869, recueillies et annotées par Jean Mallion », Mémoires de la Société des Antiquaires de l’Ouest, 3e série, t. 14, 1937, p. 147. Les propos sont assez comparables à ceux que Lassus et Viollet-le-Duc tenaient en 1843 dans leur Projet de restauration de Notre-Dame de Paris : rapport adressé à M. le Ministre de la Justice et des Cultes, Paris, Lacombe, 1843, p. 7 et 8, réédité dans Conversaciones. Revista de Conservación, Publication de la Coordinación Nacional de Conservación del Patrimonio Cultural – Instituto Nacional de Antropología e Historia, Mexico, n° 3, 2017.
17 Bull. mon., t. 9, 1843, p. 659.
18 « Rapport lu le 24 mai 1851 en présence de MM. les membres de la commission de réparation de la salle basse de l’évêché d’Angers. Procès-verbaux », Société nationale d’agriculture, sciences et arts d’Angers, Commission archéologique, n° 27, 1850, p. 4 : Barrême, « chargé de la sculpture des archivoltes et du portail de la salle basse de l’évêché a confié ce travail à d’habiles artistes qu’il a dirigés et qui ont pris leur type aux arcades de la préfecture, afin d’être fidèles aux exigences de l’archéologie. » Et « Nouvelles archéologiques et diverses », Société nationale d’agriculture, sciences et arts d’Angers, Commission archéologique, n° 30, 1846, p. 9-10.
19 map : 0081/079/0034 – Église Saint-Jouin-de-Marnes, devis de Déverin du 12 novembre 1890.
20 Plusieurs de ces moulages sont aujourd’hui au musée Sainte-Croix de Poitiers. Selon le devis du 12 novembre 1890, les blocs à remplacer sont « des crochets et ornements, dents de scie sur pinacle, un gros chapiteau du porche, figures avec petits dais à gauche de la grande baie centrale, deux gros chapiteaux de la porte latérale droite, parties d’ornements reprises dans les arcatures du porche et des parties latérales, têtes de lions à gauche et à droite au-dessus des baies latérales, sur les deux colonnes avancées du porche, deux animaux symboliques, pour figures d’ornements dans le fronton, dents de scie de la moulure de couronnement ».
21 map : 0081/079/0006 – Notre-Dame de Bressuire, rapport de Déverin du 2 septembre 1895. L’opération fut ajournée.
22 Outre les recherches de R.-A. Maxwell, « Parthenay (Deux-Sèvres). Découverte d’une tête, provenant de Notre-Dame-de-la-Couldre ? », Bull. mon., t. 162, n° 3, 2004, p. 185-188 ; The Art of Medieval Urbanism: Parthenay in Romanesque Aquitaine, University Park, Pennsylvania, The Pennsylvania State University Press, 2007, p. 222-227 ; « Le goût pour la sculpture de Parthenay : les collectionneurs américains et la redécouverte de l’art au XIIe siècle », dir. P. Brudy et A. Bénéteau-Péan, L’Âge roman. Arts et culture en Poitou et dans les pays charentais, Xe-XIIe siècle, Montreuil, 2011, p. 270-273 ; M. Cavailles, « Notre-Dame de la Couldre à Parthenay », ibidem, p. 260-269. Voir également le dossier sur le site de l’Inventaire Poitou-Charentes, rassemblé par Marie-Paule Dupuy et mis en ligne en janvier 2018 : Monuments déplacés : les « rois » de Notre-Dame de la Couldre, de Parthenay (Deux-Sèvres) à New York et Boston, [En ligne]. https://inventaire.poitou-charentes.fr/operations/les-monuments-disparus/266-decouvertes/1083-monuments-deplaces-les-rois-de-notre-dame-de-la-couldre-de-parthenay-deux-sevres-a-new-york-et-boston.
23 C. Vivet-Peclet, « Les sculptures du Louvre acquises auprès de Georges Joseph Demotte : de la polémique à la réhabilitation ? », Revue du Louvre, n° 3, 2012, p. 57-69 ; C. Vivet-Peclet, « L’antiquaire Georges Joseph Demotte, le Louvre et les musées américains. S’approprier le discours sur le patrimoine médiéval de la France au sortir de la Première Guerre mondiale », Les Cahiers de l’École du Louvre, n° 11, 2017, [En ligne]. http://journals.openedition.org/cel/705.
24 J. J. Rorimer, « The Twelfth Century Parthenay Sculptures », Technical Studies in the Field of Fine Arts, January 1942, p. 122-30. R. A. Maxwell, « The Dispersed Sculptures of Notre-Dame-de-la-Couldre and the Contributions of Nuclear Science », Medieval Archaeology, n° 49, 2005, p. 247-280.
25 Ibidem.
26 map : Portail du transept nord de l’église Saint-Hilaire à Melle, cl. MH 007583.
27 ad Deux-Sèvres : 9 T 15/14 – Église Saint-Hilaire de Melle, dossier de restauration du portail nord (1871-1874) et C. Pon-Willemsen, « Une entreprise niortaise méconnue, l’atelier Vidiani (1850-1900), mouleur des sculpteurs François-René Guetrot et Aristide Belloc », Bulletin de la Société historique et scientifique des Deux-Sèvres, 4e série, t. 1, 2008, p. 121-151.
28 map : 0081/079/0015 – Saint-Hilaire de Melle, dossier restauration du portail nord.
29 ad Deux-Sèvres : 9 T 15 – Saint-Médard de Thouars, devis du 1er mai 1866.
30 ad Deux-Sèvres : 9 T 15 – Saint-Médard de Thouars, mémoire de Charron du 12 avril 1870. Alors que la façade était en tuffeau de Tourtenay avec un soubassement en pierre dure de Vrines, les restaurateurs ont utilisé du tuffeau, mais aussi du Richemont ou du Sireuil pour les corniches et l’avant-corps, de la pierre de Chauvigny, du Lavoux pour la croix.
31 A. Nayel et H. Bodin, L’Église Saint-Médard de Thouars (Deux-Sèvres), Toulouse, Privat, 1902, p. 13-14.
32 H. Imbert, Histoire de Thouars, Niort, L. Clouzot, 1871, p. 96.
33 Les travaux de réfection des flèches vont durer de 1837 à 1845 : adi Angers : OP 4 ; an : 19 F 7406, cathédrale Saint-Maurice d’Angers.
34 ad Maine-et-Loire : 3 V 6 – Cathédrale Saint-Maurice d’Angers, devis et rapport de Binet du 14 août 1837.
35 Voir entre autres C. Mathurin, « La cathédrale Saint-Maurice d’Angers. La restauration », Naissance de la sculpture gothique. Saint-Denis, Paris, Chartres, 1135-1150, dir. D. Berné et Ph. Plagnieux, Paris, rmn, 2018, p. 172-173 et C. Mathurin, V. Gaudard, et G. Mester de Parajd, « Cathédrale Saint-Maurice d’Angers. Le portail polychrome, de la restauration à la conservation préventive », Monumental, 2021-1, p. 36-43.
36 Voir le numéro spécial sur les ciments naturels dans Monumental, 2006-1, p. 89-111. Découvert en Angleterre en 1796 par James Parker, le « ciment romain », parfois appelé ciment prompt, est un mélange de calcite et d’argile cuit, obtenu en broyant des galets (de type calcaire argileux) calcinés et gâchés à l’eau.
37 A. Delesse, Matériaux de construction de l’Exposition universelle de 1855, Paris, 1856, p. 337-338. Inventé à la fin du XVIIIe siècle, le mastic Dihl est un mélange d’huile de lin cuite dans laquelle on a fait dissoudre de l’oxyde de plomb, mélangé à du ciment de terre à porcelaine ou de brique ou de poterie de grès pour varier les teintes. Plus coûteux que le ciment romain, le mastic Dihl est employé pour les joints des pierres avec lesquelles il se lie et forme un corps plus dur que les pierres elles-mêmes.
38 F. Joubert, « La restauration des sculptures de la cathédrale de Bourges : pour une réhabilitation de Théophile Caudron (18401847) », Cahiers archéologiques, n° 57, 2018, p. 113-124.
39 S. D. Daussy, « L’Élaboration d’une doctrine de restauration à Amiens au XIXe siècle », Restaurer au XIXe siècle, Actes de la Journée d’études, 16 février 2010, Clermont-Ferrand, dir. Br. Phalip et J.-Fr. Luneau, Clermont-Ferrand, Presses universitaires Blaise-Pascal, 2012 (coll. Histoires croisées), p. 35-45.
40 « Séances générales », Bull. mon., t. 5, 1839, p. 450 : Delarue « […] a fait mouler en plâtre les sculptures qui existaient, les moules ont ensuite été remplis avec du ciment de Vassy ou de Pouilly, vulgairement connu sous le nom de ciment romain et l’on a ainsi obtenu une reproduction exacte des ornements de l’époque ».
41 ad Sarthe : 2O 133/11 – Église Notre-Dame-des-Marais de la Ferté-Bernard, Mémoires présentés en 1859 et 1860. ad Mayenne : E dépôt 72 2 M1 et O 438 – Église Notre-Dame d’Évron, marché du 13 mars 1853.
42 « Rapport sur la restauration de la cathédrale de Tournai », Bulletin archéologique, 1843, p. 97-100.
43 map : 0081/053/0017 – Église d’Avesnières à Laval, rapport de Courmon à la commission du 26 juin 1860.
44 J. Beasse, « Les religieux de Saint-Edme au Mont-Saint-Michel », Les annales du Mont-Saint-Michel, 128e année, n° 4, 2002, p. 10.
45 ad Manche : 5 Fi 53.
46 ad Deux-Sèvres : 9 T 15 – Église d’Airvault, devis de Segrétain du 26 juillet 1828.
47 ad Deux-Sèvres : 9 T 15 – Église d’Airvault, devis de Déverin du 1er mars 1888.
48 ad Deux-Sèvres : 9 T 15 – Église d’Airvault, devis de Déverin du 27 octobre 1906.
49 ad Deux-Sèvres : 9 T 15 – Église d’Airvault, devis de Déverin du 6 février 1907.
50 Ces blocs laissés bruts – procédé que l’on retrouve à Saint-Nicolas de Civray, Notre-Dame de Bressuire, Saint-Pompain et Saint-Jouin de Marnes – ne doivent pas être confondus avec une pratique très répandue dans l’ouest de la France. Pour une raison encore mal expliquée, mais qui semble liée à la mise en œuvre des voûtes bombées à nervures pénétrantes, on trouve dans la vallée de la Loire, sur l’axe Angers-Saumur-Tours, une grande quantité de chapiteaux qui sont restés épannelés dès leur mise en œuvre au début du XIIIe siècle (Cunault, travée sous clocher de l’église paroissiale de Cizay-la-Madeleine, Montsoreau, Beaulieu-les-Loches, Saint-Germain-sur-Vienne). Les dossiers d’archives nous apprennent que les blocs de préparation de quelques chapiteaux de Bourgueil et de Blaison ont profité d’une restauration au XIXe siècle pour être enfin sculptés.
51 P. Mérimée, op. cit., 1937, p. 85-86.
52 Ibidem, p. 114.
53 Sur le chantier de Saint-Serge d’Angers, sculpter un chapiteau neuf coûte 15 francs, soit 3 fois plus cher que la restauration qui n’excède pas 5 francs : E. Vacquet, Charles Joly-Leterme (1805-1885) architecte angevin. Du praticien à l’artiste, mémoire de 3e cycle de l’École du Louvre, 1998 (prom. François Loyer), t. 2, p. 489.
54 Adolphe Gleisse a également restauré les échauguettes et lucarnes de l’hôtel des Créneaux à Orléans, au début du XXe siècle, sous la direction de l’architecte Lucien Roy, et des sculptures sur bois à l’hôtel de Beaune. Il a également travaillé à la cathédrale d’Autun en 1897-1899 : an : F/19/7624, dossier 23.
55 Anthime Chapot avait sculpté en 1877 le buffet de la cathédrale de Clermont-Ferrand réalisé par le menuisier Fulgence Carré sur les plans d’Anatole de Baudot ; il participe à la restauration de la façade occidentale de Notre-Dame de Dijon en 1880 et 1881 : P. A. Jacquin, « les restaurations néogothiques de l’église Notre-Dame de Dijon », Mémoires de la commission des Antiquités de la côte d’Or, t. 39, 2000-2001, p. 253-280. Il est également l’auteur du maître-autel de la cathédrale de Laon entre 1906 et 1913. Chapot travaille par ailleurs aux restaurations des cathédrales de Nîmes (an : F/19/7788, Dossier 36 et 37) et d’Orléans (an : F/19/7793, dossier 9, 11-12, 16, 18, et 23 ; F/19/7794, dossier 4, 7 et 15).
56 F. Boudon, « La première restauration du château de Blois. Lettres de Felix Duban à Jules de La Morandière (1843-1870) », Société de l’histoire de l’art français, Archives de l’Art français, nouvelle période, t. 39, 2009, p. 69, 89, 99.
57 Corpus numérique sur l’histoire du château et des jardins de Saint-Germain-en-Laye : cote 195 - Soumission pour les sculptures du château de Saint-Germain-en-Laye (an : F/21 859).
58 E. Vergnolle, Saint-Benoît-sur-Loire et la sculpture du XIe siècle, Paris, Picard, 1985, p. 213.
59 Dantan a réalisé également des statuettes de 20 à 60 cm en marbre ou en bronze comme le buste de Charles X en 1824, ou un petit buste de Bellini en 1832. On lui doit les statues de Jacques Lemercier et de Philibert Delorme pour la cour du Palais du Louvre ou encore la statue de l’archange Raphaël pour l’église de La Madeleine à Paris, les statues de saint Pierre et saint Christophe pour la façade de l’église Saint-Jacques et Saint-Christophe de la même ville. Musée du Louvre, Nouvelles acquisitions du département des sculptures : 1988-1991, Paris, rmn, 1992, p. 112-114 ; A. Le Normand-Romain, La tradition classique et l’esprit romantique : les sculpteurs de l’Académie de France à Rome, de 1824 à 1840, Rome, Elefante, 1981, p. 226.
60 Notamment Un coin d’atelier, 1881, huile sur toile, 98x130 cm, conservée à Saint-Cloud, au musée des Avelines à Saint-Cloud, où Édouard-Joseph a peint son père sculptant l’Ivresse de Silène. Outre l’exposition qui s’est tenue au musée des Avelines, entre octobre 2013 et mars 2014, on citera : S. de Juvigny, Édouard Dantan 1848-1897. Des ateliers parisiens aux marines normandes, Paris, Somogy, 2002.
61 G. Durand, Monographie de l’église Notre-Dame, cathédrale d’Amiens. Mobilier et accessoires, Paris, Picard, t. 1, 1901, p. 169 et t. 2, 1903, p. 90.
62 « Vandalisme et restauration », Annales archéologiques, t. 2, 1858, p. 186-187.
63 ad Sarthe : 2 O 133/11 – Église de la Ferté-Bernard, mémoire présenté le 22 août 1860 par Gaullier pour les travaux de 1858, 1859 et 1860.
64 L. Dupré, « Notice nécrologique sur M. P. - Amédée Brouillet », Bulletin de la société des Antiquaires de l’Ouest, 2e série, t. 9, 1901-103, p. 151-160.
65 Y.-J. Riou « Abbé Durand, une manufacture d’art chrétien, la sainterie de Vendeuvre-sur-Barse (1842-1961) », Bulletin de la société des Antiquaires de l’Ouest, 4e série, t. 14, 1979, p. 636-637.
66 T. Allard et Y.-J. Riou, « Objets et décors religieux du XIXe siècle. Un art injustement méprisé », Patrimoines de Poitou-Charentes, architectures et mobiliers, dir. Y.-J. Riou, Inventaire Général, cpppc, 1998, p. 68-161. Sur la sculpture, p. 96-111 et 150-155 ; P. Duran, « Un atelier de sculpture à Poitiers au XIXe siècle : l’atelier Saint-Savin », Revue historique du Centre-Ouest, t. 11, 2e semestre 2012, p. 317-338.
67 Fils de berger, Henri Bouriché (1826-1906) est formé à partir de 1846 dans les ateliers angevins de statuaire religieuse de Barrême et Choyer. Après une formation complémentaire à Paris, il revient en 1860 à Angers et reprend l’atelier de Barrême. Il réalise essentiellement des statues, chemin de croix, autels. On lui doit notamment le monument funéraire de Mgr Angebault, à la cathédrale d’Angers, en 1876. M. Laroche, Un sculpteur religieux. Notes sur la vie de M. Bouriché (1826-1906), Angers, J. Siraudeau, 1907.
68 Léon Chapeau (1825-1895) possède un atelier de statuaire religieuse à Angers, mais participe également à la décoration des châteaux (Chanzeaux construit par René Hodé en 1852) et des églises de l’Anjou (tympan de la fuite en Égypte de l’église Saint-Joseph à Angers, mobilier de l’église de Saint-Laud en 1862) ; son fils Henri Chapeau travaille autant à l’ornementation des églises (clocher de la chapelle du château de Chandoiseau) qu’à leur mobilier (maître-autel de l’église de Madeleine à Angers). G. Masson-Le Goff, Les châteaux néogothiques en Anjou, Paris, éd. Nicolas Chaudin, 2007, p. 256.
69 Né à Baugé, en Anjou, en 1805, Charles Joly s’instruit au collège de Saumur, avant de préparer les concours d’entrée à l’école Polytechnique. Ayant dû renoncer à cette carrière, il étudie l’architecture, les beaux-arts et entre à l’Administration des Ponts-et-Chaussées, ce qui le conduit à construire le pont Napoléon à Saumur en 1833. Dès 1838, il est contacté pour diriger la restauration de l’église de Cunault où il rencontre Prosper Mérimée avec lequel il échangera une importante correspondance. En 1840, il est nommé inspecteur correspondant du comité des Monuments historiques. L’année suivante, il est désigné architecte de Saumur. En 1848, il est fait architecte du diocèse d’Angers. Sensible à l’archéologie et à l’histoire des lieux qu’il restaure, attentif au décor peint et sculpté, il se voit rapidement confier la restauration d’églises en Anjou (Cunault, Le Puy-Notre-Dame, Saint-Serge d’Angers et la Trinité, Saint-Eusèbe et Saint-Vétérin à Gennes, Saint-Jean, Saint-Pierre et Nantilly à Saumur, mais aussi le palais épiscopal), Poitou (Bressuire, Charroux, Chauvigny, Civray, Lusignan, Nouaillé, Le baptistère Saint-Jean de Poitiers, Notre-Dame-la-Grande, Saint-Porchaire, et Saint-Hilaire à Poitiers, Saint-Savin) et Touraine (Candes et le château de Chinon). Il est également architecte diocésain en 1848 et meurt le 9 janvier 1885, à Saumur. Sur Joly-Leterme voir E. Vacquet, op. cit., 1998, 5 volumes.
70 E. Vacquet, op. cit., 1998, p. 213 précise que Joly-Leterme donne des dessins, ou approuve ceux qu’on lui soumet, et qu’il peut demander des maquettes lorsqu’il le juge utilise. Pourtant aucun croquis signé par un sculpteur embauché par Joly-Leterme n’a été retrouvé.
71 ad Maine-et-Loire : 4 T 34 – Église Saint-Aubin de Blaison, devis de Roffray du 29 avril 1869.
72 am Blaison : 2M1 – Église de Blaison, marché signé entre le maire et l’entrepreneur Vaslin, le 28 février 1870.
