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Conclusion

p. 217-228


Extrait

1Si l’on observe l’enchaînement des premières vues photographiques prises successivement et produites au cours du XIXe siècle, on ne distinguera probablement qu’une série d’images individuelles, dans laquelle les positions des sujets photographiés se déplacent par saccades. Remarquons du reste que les auteurs de ces images visaient principalement à l’identification des différentes phases d’un mouvement, soit à en opérer la discontinuité pour en faciliter l’étude : on pense notamment aux vues produites par Eadweard Muybridge et Étienne-Jules Marey (1830-1904) par exemple. C’est une autre démarche qui poussa des inventeurs à rechercher un moyen de reproduire le mouvement. Après une période d’essais variés et de tâtonnements multiples, on parvint à mettre en œuvre la technologie nécessaire à l’enregistrement successif d’images, de telle sorte que la visualisation de leur succession puisse procurer à ceux qui les regardent l’illusion d’un mouvement ininterrompu, permettant par-là d

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