Table des matières
Caroline zum Kolk et Kathleen Wilson-Chevalier
IntroductionPremière partie. La présence féminine à la cour de France : évolution et cadres
Caroline zum Kolk
La naissance de la « cour des Dames » : la maison de la reine de France et son personnel féminin (Moyen Âge – XVIe siècle)- L’hôtel de la reine au Moyen Âge
- Les origines
- L’hôtel des reines capétiennes
- La fin du Moyen Âge (1328-1494)
- L’expansion de la maison de la reine et de la cour (1496-1589)
- Les charges féminines de la maison de la reine
- Dames et dame d’honneur
- Demoiselles et filles d’honneur
- La gouvernante des filles
- La dame d’atour
- Femmes de chambre, nourrices, lavandières et lingères
- Les moteurs de l’expansion
Aubrée David-Chapy
La « Cour des Dames » d’Anne de France à Louise de Savoie : un espace de pouvoir à la rencontre de l’éthique et du politique- La Cour des Dames, lieu d’apprentissage et de pratique de la vertu
- « Le royaume de fémynie » : glorification et mise en scène des régentes
- Un entourage féminin nombreux, source de prestige
- La Cour des Dames de Louise de Savoie, symbole de puissance
- La « Cour des Dames », espace politique
- Douceur et concorde : la cour au féminin ou la rencontre de l’éthique et du politique
- Un discours avant tout politique
Fanny Giraudier
Une cour sans reine : Catherine de Bourbon et la restauration de la cour entre 1593 et 1600Charles-Éloi Vial
La maison de l’impératrice Marie-Louise face au déclin de l’EmpireDeuxième partie. Travailler à la cour : charges et fonctions
Youri Carbonnier
Les Demoiselles de la musique du roi de 1659 à 1792- Les premières incursions féminines à la musique du roi
- La musique du roi au début du règne de Louis XIV : une phalange masculine
- L’arrivée des chanteuses à la chambre du roi
- Les musiciennes ordinaires du roi : une institutionnalisation tardive et partielle
- L’institutionnalisation tardive des musiciennes à la chambre
- Des chanteuses à la chapelle
- Musiciennes et musiciens du roi : un petit monde
- Les origines des musiciennes du roi
- Réseaux et appuis : les entrelacs complexes autour des musiciennes du roi
Pascale Mormiche
Être nourrice des enfants de France à la cour (XVIIe-XVIIIe siècle)- Le choix des nourrices
- L’origine des nourrices et les réseaux qui les conduisent à la cour
- Des risques du métier et des carrières compromises
- Des difficultés de recrutement des nourrices princières au XVIIIe siècle
- Les nourrices dans la hiérarchie des maisons princières
- Un titre convoité : la première nourrice
- La promotion sociale dans les maisons princières
- Les pensions des nourrices
- Conclusion
Benoît Carré
Femmes, pensions et autres grâces royales à la cour de Versailles au XVIIIe siècle- Les pensions de cour
- La liste des pensions de cour
- Le statut des pensions de cour
- Les caisses des pensions de cour : du Trésor royal à la liste civile
- Femmes d’influence à la cour : leur rôle dans l’attribution des pensions
- La reine
- Mesdames Tantes
- Les pensions des femmes de la cour
- Les pensions des gouvernantes et des nourrices
- Les pensions des dames de la cour
- Les pensions des femmes de chambre et de la première femme de chambre
- Les pensions des musiciennes
- Les pensions des ouvrières des garde-robes
- Les pensions des servantes de cuisine
- Les pensions de réversion et les pensions des veuves
- Conclusion
Troisième partie. L’espace curial : usages et significations
Pauline Ferrier-Viaud
Habiter Versailles : le logement des épouses des ministres à la cour de Louis XIV- Le logement des épouses des ministres à Versailles : le choix du roi
- L’expression de la faveur royale
- Des logements de fonction
- Investir un logement de fonction : topographie et ameublement
- La topographie du logement
- L’aménagement des lieux
- Réception et représentation : l’épouse vectrice de l’intégration à la société de cour
- Une fonction assumée par les épouses
- Une fonction de réception lisible dans l’espace
Quatrième partie. Du centre à la périphérie : dames et princesses en lien avec la cour
Daniela Cereia
Femmes à la cour de Marguerite de Bourbon (1438-1483) et Claude de Brosse, comtesses de Bresse (1471-1497)Kathleen Wilson-Chevalier
Le mécénat politique d’une grande dame de la cour : Jeanne de France, duchesse de Bourbon, et le Livre des faiz monseigneur saint Loys (v. 1480)- Charlotte de Savoie et sa suite de princesses
- Jeanne de France, duchesse de Bourbon : médiatrice politique, mécène
- Le Livre des faiz monseigneur saint Loys pour une duchesse sans héritier
- Les visées politiques du Livre des faiz monseigneur saint Loys
- Un idéal de roi de charité et de justice cher à des princesses
- La duchesse, la cause des Bourbon et la cour royale des dames
- Jeanne de France et le peuple du royaume
- Conclusion
Brian Sandberg
« Je ne vis jamais cette cour plus pleine de tourment » : Montmorency Women and Confessional Politics at Court during the French Wars of Religion- Divided Family and Divided Kingdom, 1520s-1550s
- Montmorency Women and the Royal Court(s), 1550s
- Montmorency Religious Politics during the First War of Religion, 1562-1563
- Montmorency Women and the Politics of Pacification, 1563-1567
- Widow and Mother in Religious and Family Crises, 1567-1576
- Montmorency Family Politics and Religious Turmoil, 1579-1585
- Conclusion
Cinquième partie. Des intégrations difficiles : les maîtresses dans l’univers curial
Flavie Leroux
L’intégration des maîtresses royales au « système de la cour » (1661-1691)- Une situation privilégiée d’abord donnée « à voir » : les marques sensibles de la faveur
- Proximité structurelle et faveur particulière
- « La culture des apparences »
- La faveur dans l’espace
- Maîtresses et mères de bâtards royaux
- Établir ensemble les enfants et la mère
- Arcanes d’un établissement
- La rhétorique de « l’affection » et du devoir paternel
- La place des maîtresses au sein de la hiérarchie de cour, entre théorie et pratique
- Masquer la faveur par la dignité
- À la cour et dans la pratique
- Conclusion
Véronique Garrigues
Les clairs-obscurs de Françoise de Foix, dame de Châteaubriant (1494 ?-1537) : revisiter l’historiographie d’une favorite royaleCaroline zum Kolk
Conclusion
