1 Albert Camus, L’Été, « Prométhée aux enfers », 1946, Essais, Gallimard, « Bibliothèque de la Pléiade », p. 843.
2 Dictionnaire historique de la langue française, Le Robert, p. 1298.
3 Roger Caillois, Le mythe et l’homme, 1938, Gallimard, collection « Folio essais », p. 30.
4 Ibid. p. 29.
5 André Green, « Le mythe : un objet transitionnel collectif », Le temps de la réflexion, n° 1, 1980, p. 121.
6 Dictionnaire de philosophie politique, sous la direction de Philippe Raynaud et Stéphane Rials, PUF, 1996, p. 407.
7 Pierre Albouy, Mythes et mythologies dans la littérature française, Armand Colin, 1969, p. 11.
8 Le Paysan de Paris, Œuvres poétiques complètes, I, Pléiade, p. 149.
9 Paul Ricœur, Temps et récit, 3, Le temps raconté, Le Seuil, 1985, collection « Points Essais », p. 443-444.
10 Les Beaux Quartiers, p. 337.
11 L’assiette au beurre, août 1907, cité par Madeleine Rebérioux, op. cit., p. 114.
12 Les Beaux Quartiers, p. 337.
13 Ibid., p. 342.
14 Id.
15 Les Schutzbündlers : alors que l’Autriche est dirigée par un gouvernement populiste s’appuyant sur l’extrême droite et la milice fasciste des Heimwehren, que le gouvernement de Dollfus devient de plus en plus autoritaire, les socialistes s’organisent en « Schutzbündlers », groupes antifascistes dont les chefs sont incarcérés en 1934, après de violentes émeutes.
16 Les Beaux Quartiers, p. 341.
17 Ibid., p. 476.
18 Le concept de « régime d’historicité » a été forgé dans les années 1980 par l’historien François Hartog et l’anthropologue Gérard Lenclud ; il désigne la valeur sociale affectée à chaque temps : passé, présent, futur. Cf. François Hartog, Régimes d’historicité. Présentisme et expérience du temps, Le Seuil, 2003.
19 Stendhal, Rome, Naples et Florence en 1817, éditions du Divan, p. 118.
20 Les Voyageurs, p. 1116.
21 Dans Les Déracinés, (1897), Barrès définit Napoléon comme « professeur d’énergie », c’est-à-dire celui qui a la « puissance de multiplier l’énergie », un « excitateur de l’âme », de telle sorte que les énergies des individus ainsi mobilisés soient mises au service d’un projet politique dans lequel chacun se reconnaisse, trouve une forme d’accomplissement car, « dans une situation déterminée, il n’y a pas à subir, mais toujours à délibérer ». Ch. VIII, Le Livre de poche, p. 242.
22 André Suarès, Le voyage du condottiere, (1911-1932), cité par S. Ravis, op. cit., p. 191. Suzanne Ravis précise qu’« Aragon se garde bien de reprendre l’énoncé des vertus du célèbre homme de guerre au portrait qu’en a dressé Suarès […] : Coleone “ne pouvait souffrir le mensonge et méprisait la ruse. Désintéressé comme pas un en son siècle” ». Ravis, op. cit., p. 87.
23 Suzanne Ravis, op. cit., p. 191.
24 Jean Garrigues, Les Hommes providentiels, Histoire d’une fascination française, Le Seuil, 2012.
25 La Croix, 9 février 1934, cité par Jean Garrigues, op. cit., p. 90.
26 Cité par Jean Garrigues, p. 91-92. Nous renvoyons à l’ensemble du chapitre III de la première partie de cet ouvrage : « Le temps de Cincinnatus », p. 69-95.
27 Jean Garrigues, op. cit., p. 224.
28 Les Voyageurs, p. 823.
29 « La Leçon de Ribérac, ou l’Europe française », 1941, dans Les Yeux d’Elsa, op. cit., p. 814.
30 Ibid., p. 811.
31 Aurélien, p. 534.
32 Henri de Montherlant, « Les Chevaleries », la N.R.F, n° 323, janvier 1941, cité par Lionel Follet, Aurélien, le fantasme et l’Histoire, op. cit., p. 135.
33 « La Leçon de Ribérac », op. cit., p. 812.
34 Aragon fait vraisemblablement allusion à la réunion du Comité central du 19 mai 1939, au cours duquel il fut décidé de donner une dimension particulière à la célébration du 150e anniversaire de la Révolution française, et qu’était constituée une commission d’histoire du Parti communiste. Cf. Le P.C.F. étapes et problèmes 1920-1972, op. cit., p. 196.
35 « De l’exactitude en poésie », Œuvres poétiques I, Pléiade, p. 864-865.
36 Philippe Lacoue-Labarthe, « De Hölderlin à Marx : mythe, imitation, tragédie », Labyrinthe, n° 22, mars 2005.
37 Reynald Lahanque, Le réalisme socialiste en France, 1934-1954, op. cit.
38 « La Leçon de Ribérac », op. cit., p. 814.
39 « De l’exactitude en poésie », op. cit., p. 867.
40 « Poésie et défense de l’homme » dans « Almanach des lettres françaises » publié par le Comité National des Écrivains, 1944, repris dans O.P. X, p. 13.
41 « La Leçon de Ribérac », op. cit., p. 811.
42 Ibid., p. 815.
43 Cf. Johann Chapoutot, Le national-socialisme et l’Antiquité, PUF, Collection « Le nœud gordien », 2008.
44 Intervention au Deuxième Congrès des écrivains soviétiques, Moscou, décembre 1954, repris dans J’abats mon jeu, op. cit., p. 161.
45 O.P. VII, p. 460.
46 Gisèle Sapiro, « La politique littéraire nationale d’Aragon : de la “contrebande” poétique au CNE », dans Lire Aragon, op. cit., p. 311.
47 Siéyès, en 1788, écrit : « Une nation est un corps d’associés vivant sous une loi commune et représenté par la même législature ». Qu’est-ce que le Tiers-État ?, PUF, 1982, p. 32.
48 Fichte (1762-1814), Quatrième Discours à la nation allemande, 1807-1808, traduction A. Renaut, Imprimerie nationale, 1992.
49 Dominique Schnapper, La France de l’intégration. Sociologie de la nation en 1990. Gallimard, « Bibliothèque des Sciences Humaines », 1991, p. 36.
50 Sur la pensée de Fichte, on pourra consulter : Fichte et la politique, sous la direction de Jean-Christophe Goddard et Jacinto Rivera de Rosales, Polimetrica, 2008, ainsi que l’article de J.-C. Goddard : « La résistance au pouvoir dans la pensée de Fichte, dans Le Pouvoir, sous la direction de J.-C. Goddard et Bernard Mabille, Vrin, 1994.
51 Aragon parle avec Dominique Arban, op. cit., p. 25.
52 Maurice Barrès, Cocarde, 22 octobre 1894, « Réponse à M. Edwards, directeur du Matin », cité par Marie-Claire Bancquart, Les Écrivains et l’Histoire, Nizet, 1966, p. 47.
53 François Hartog, « Régimes d’historicité ». Entretien, sur le site de vox-poetica.org
54 Chateaubriand, « Préface testamentaire », 1833, Mémoires d’outre-tombe, op. cit., p. 758.
55 Mircea Eliade, Mythes, rêves et mystères, Gallimard, collection « Idées », 1957, p. 34.
56 « De l’exactitude en poésie », op. cit., p. 865.
57 Jean-Michel Besnier, article « Mythe » du Dictionnaire de philosophie politique, PUF, 1996, p. 408.
58 Paul Claudel, « Poème ou roman ? Aurélien par Aragon », Les Étoiles, n° 1, 1945, repris dans Œuvres en prose, Pléiade, p. 574.