1 Aragon, J’abats mon jeu, op. cit., p. 43.
2 A. Prost, op.cit., p. 159.
3 Aragon, La Lumière de Stendhal, op. cit., p. 98-99. Pour écrire La Chartreuse de Parme, dont la diégèse commence en 1796, lors de l’entrée à Milan des troupes révolutionnaires du général Bonaparte, Stendhal a utilisé une chronique italienne du XVIe siècle, Origine des grandeurs de la famille Farnese.
4 Les Voyageurs de l’Impériale, préface de 1965, Et comme de toute mort renaît la vie, p. 497.
5 Cf. notamment l’article d’Édouard Béguin « À propos du style dans Traité du style », Textuel, n° 35.
6 Définition de Fontanier reprise dans Bernard Dupriez, Gradus, Les procédés littéraires, Union générales d’éditions, collection 10/18, p. 284.
7 C’est là que tout a commencé, p. 699. Le 27 février 1933, à Berlin, le Reichstag est détruit par un incendie. Hitler crie au complot communiste alors qu’il est probable que l’incendie est l’œuvre des S.A. (sections d’assaut) nazies. Dès le 28 février, Hitler fait signer au président Hindenburg un décret qui met à mal les libertés fondamentales. 4 000 militants communistes sont arrêtés, les premiers camps de concentration sont créés, c’est le début de la dictature.
8 On trouve des échos de cette nouvelle orientation dans l’itinéraire du militant Victor qui, malgré l’échec de la grève des taxis, continue l’action syndicale en faisant des « réunions de garage ».
9 Claude Willard, La France ouvrière, t. 2, op. cit., p. 68-69.
10 Les Beaux Quartiers, p. 122.
11 Mollier et George, op. cit., p. 641.
12 Ibid., p. 644. À Muret, notamment, dans les campagnes, mais aussi à Toulouse, on craint des exécutions, des groupes d’auto-défense se constituent. L’enquête diligentée par le préfet, à la demande du ministre de l’intérieur Roger Salengro, finira par conclure à « une campagne méthodique organisée par des éléments de droite cherchant à troubler la petite bourgeoisie ». Sont désignés des membres de professions libérales, du clergé, des membres du Parti social français issus des Croix-de-Feu après leur dissolution.
13 Jean-Richard Bloch, Réponse d’un pacifiste à un soi-disant pacifiste, Commune, n° 63, nov. 1938, repris dans O.P. VIII, p. 297.
14 Ibid., p. 310-311
15 Ibid., p. 298.
16 Ibid., p. 311. Plus d’un demi-siècle après, Stéphane Hessel écrit : « Quand j’essaie de comprendre ce qui a causé le fascisme, qui a fait que nous ayons été envahis par lui et par Vichy, je me dis que les possédants, avec leur égoïsme, ont eu terriblement peur de la révolution bolchevique. Ils se sont laissés guider par leurs peurs ». Stéphane Hessel, Indignez-vous ! Indigène éditions, 2010, p. 12.
17 Michel Dreyfus, op. cit., p. 157.
18 Les Voyageurs, p. 902.
19 Ibid., p. 903.
20 Ibid., p. 901.
21 Michel Dreyfus, op. cit., p. 158.
22 Ibid., « Ambiguïtés du pacifisme et controverses sur le sionisme (1931-1945) », p. 155-183.
23 O.P, VIII, p. 331. J.-R. Bloch précise dans une note reproduite p. 331, à propos de Romain Rolland, que celui-ci a signé « pour des raisons bien différentes (il le tient de lui) de celles qui poussaient les deux autres qu’(il] nomme et les initiateurs de la pétition ». Georges Bonnet (1889-1973) a été ministre des affaires étrangères d’avril 1938 à septembre 1939 ; anticommuniste notoire, il a été partisan d’une politique de non-agression à l’égard de l’Allemagne. Selon J.-R. Bloch, c’est lui qui fut à l’origine de la pétition lancée par le syndicat des instituteurs.
24 Suzanne Ravis, « Responsabilité et démission des intellectuels, 1897-1939 », dans Lectures d’Aragon, Presses Universitaires de Rennes, 2001, p. 96.
25 Et, comme de toute mort renaît la vie… p. 506.
26 Maryse Vassevière, « L’écriture de l’histoire », RCAET, n° 11, p. 42-43.
27 Les Voyageurs, p. 569.
28 Id.
29 Ibid., p. 789.
30 Ces propos sont prononcés en novembre 1898 par l’anarchiste Jean Grave ; cités par Jean Maitron, Le mouvement anarchiste en France des origines à nos jours, t. 1, Maspero, 1975, p. 117.
31 Les Temps nouveaux, n° 41, 5-11 février 1898, cité par M. Dreyfus, L’antisémitisme à gauche, op. cit., p. 90.
32 Les Voyageurs, p. 788.
33 Ibid., p. 789.
34 Id.
35 Ibid., p. 903.
36 Maryse Vassevière, art. cit., p. 47.
37 Mollier et George, La plus longue des Républiques, 1870-1940, op. cit., p. 642. En 1930, 200 000 Juifs, français pour la plupart, sont recensés, auxquels il faut ajouter 100 000 étrangers fuyant les nazis.
38 Ibid., p. 642-643. Finaly fait partie des « seigneurs de la guerre », industriels et banquiers dénoncés par Aragon dans Les Cloches de Bâle.
39 Bagatelles pour un massacre, extrait cité par Mollier et George, op. cit., p. 643.
40 Cité par Jean-Noël Jeanneney, « Maurras appelle au meurtre », L’Histoire, n° 353, mai 2010, p. 86. Heimatlos signifie « apatride » en allemand ; le hircocerf est un animal fabuleux, mi-bouc, mi-cerf.
41 Mollier et George, La plus longue des Républiques, 1870-1940, op. cit., p. 642.
42 Cf. Michel Apel-Muller, « L’édition de 1942 des Voyageurs de l’impériale : une entreprise diabolique », publiée en 1988, RCAET, n° 1, p. 198-202.
43 Cité par S. Ravis, « L’inscription indirecte de la guerre et de la lutte contre la guerre dans Les Cloches de Bâle, Les Beaux Quartiers et Les Voyageurs de l’impériale », article cité.
44 M. Dreyfus, op. cit., p. 162-163.
45 Cf. Barbara Lambauer, Otto Abetz et les Français, Fayard, 2001.
46 Les Cloches de Bâle, p. 998.
47 Chateaubriand, Mémoires d’outre-tombe, Livre IX, chapitre 3, Le Livre de poche, t. 1, p. 558-559.
48 Ibid., Livre I, chap. 4, p. 201. La citation exacte de Chateaubriand est la suivante : « Les événements effacent les événements ; inscriptions gravées sur d’autres inscriptions, ils font des pages de l’histoire des palimpsestes ».
49 Julien Gracq, Entretiens avec Jean-Louis Tissier, 1978, Œuvres complètes, II, Pléiade, p. 1202.
50 Julien Gracq, Carnets du grand chemin, 1992, Pléiade, II, p. 989. Le chef germain Arminius, profitant de la confiance du gouverneur romain Varus, organisa contre les Romains une coalition et anéantit Varus et trois légions romaines, vraisemblablement à Teuteburger Wald (près de Detmold). Cet épisode est cité par Tacite.
51 Les Voyageurs, p. 903.
52 Drumont, La France juive, op. cit., t. 1, p. 59.
53 Les Voyageurs, p. 901.
54 Reynald Lahanque, thèse citée, p. 181.
55 K. Marx, Le 18 Brumaire de Louis Bonaparte, op. cit., p. 296.
56 Lénine, Que faire ? cité par R. Lahanque, op. cit., p. 118.
57 R. Lahanque, op. cit., p. 117.
58 Cette expression est empruntée à la définition du réalisme socialiste telle qu’elle figure dans les statuts de l’Union des Écrivains soviétiques (UES), cité par R. Lahanque, p. 117.
59 Maryse Vassevière, article cité, p. 48.
60 La Fin du « Monde réel », op. cit., p. 620.
61 Aragon, La Lumière de Stendhal, op. cit., p. 99.