1 Raoul C. van Caenegem (dir.), 1302. Le désastre de Courtrai. Mythe et réalité de la bataille des Éperons d’or, Anvers, 2002, p. 7-9 et les contributions de B. Cardon, B. Stroobants et de J. Tollebeck.
2 Serge Dauchy, « Le désastre de Courtrai. L’image de la bataille de 1302 dans les manuels français », dans 1302. Le désastre de Courtrai. Mythe et réalité de la bataille des Éperons d’or, op. cit., p. 240-261.
3 Xavier Hélary, « Bataille de Bouvines, dimanche 27 juillet 1214 », Recueil des commémorations nationales 2014, p. 95-97 [http://www.culturecommunication.gouv.fr/var/culture/storage/pub/commemorations_nationales_2014/index.htm#/1] ; Bouvines, 1214-2014. Un lieu de mémoire. Actes du colloque tenu aux Archives du Nord les 17 et18 mai 2014, rassemblés par Ph. Marchand et Fr. Verrier, Lille, 2015 ; le discours de Guillaume Thirard, secrétaire général adjoint de la préfecture du Nord peut être consulté en suivant le lien http://www.bouvines2014.fr/wp-content/uploads/140727_discours_sga_g_thirard_800_ans_bouvines.pdf .
4 Georges Duby, Le dimanche de Bouvines, Paris, 1973.
5 Cf. Hartmut Atsma (éd.), La Neustrie. Les pays au nord de la Loire de 650 à 850. Actes du colloque international de Rouen, 2 vol., Sigmaringen, 1989.
6 Robert-Henri Bautier, « Le poids de la Neustrie ou de la France du Nord-Ouest dans la monarchie carolingienne unitaire d’après les diplômes de la chancellerie royale (751-840) », dans H. Atsma (éd.), op. cit., p. 535-563.
7 Jan Dhondt, Études sur la naissance des principautés territoriales en France (IXe-Xe siècle), Bruges, 1948 ; David Nicholas, Medieval Flanders, New York, 1992, p. 13-20.
8 Pierre Riché, Les Carolingiens. Une famille qui fit l’Europe, Paris, 1983, p. 195.
9 D. Nicholas, op. cit., p. 39.
10 John Dunbabin, « The reign of Arnulf II count of Flanders and its Aftermath », Francia, 16, 1 (1989), p. 53-65.
11 Louis Trénard (dir.), Histoire de Lille, t. 1 : Des origines à l’avènement de Charles Quint, Lille, 1970 ; Ph. Marchand (dir.), D’un millénaire à l’autre : Lille, Luçon, 1999.
12 Laurent Feller, L’assassinat de Charles le Bon, comte de Flandre. 2 mars 1127, Paris, 2012.
13 François-Louis Ganshof, « Le roi de France en Flandre en 1127-1128 », RHDFE, 27 (1949), p. 204-228, ici, p. 227.
14 Yves Sassier, Louis VII, Paris, 1991, en particulier p. 262-264 et 409-410.
15 Y. Sassier, op. cit., p. 469.
16 Cf. John Baldwin, Philippe Auguste et son gouvernement. Les fondations du pouvoir royal en France au Moyen Âge, traduit de l’anglais, Paris, 1991, p. 256-268.
17 Jean Richard, Saint Louis, Paris, 1983, p. 329-337.
18 Cf. Xavier Hélary, Courtrai, 11 juillet 1302, Paris, 2012, p. 15-57.
19 F.-L. Ganshof plaçait le « terminus ad quem » dans la seconde moitié du XVe siècle, sous le règne du Téméraire, au moment où furent rompus les liens de droit unissant la Flandre à la Couronne : en 1435, au traité d’Arras, Philippe le Bon obtint d’être dispensé de l’hommage qu’il prêta cependant à l’occasion du sacre de Louis XI en 1461 ; en 1468, par les conventions de Péronne, Charles le Téméraire contraignit le roi à renoncer à la compétence judiciaire du Parlement de Paris à l’égard de la Flandre, cf. « La Flandre », dans F. Lot et R. Fawtier (éd.), Histoire des institutions françaises au Moyen Âge, I : Institutions seigneuriales, Paris, 1957, p. 343.
20 Bernard Guenée, « État et nation en France au Moyen Âge », RH, 481, 1967, p. 17-30 [repris dans B. Guenée, Politique et histoire au Moyen Âge – Recueil d’articles sur l’histoire politique et l’historiographie médiévale, Paris, 1981, p. 151-164.]
21 Colette Beaune, Naissance de la nation France, Paris, 1985.
22 R. Babel et J.-M. Moeglin (éd.), Identité régionale et conscience nationale en France et en Allemagne du Moyen Âge à l’époque moderne, Sigmaringen, 1997 (Beihefte der Francia, t. 39).
23 Jean-Marie Moeglin, « Nation et nationalisme du Moyen Âge à l’Époque moderne (France-Allemagne) », RH, CCCI/3, 1999, p. 537-553.
24 Laurence Moal, L’étranger en Bretagne au Moyen Âge. Présence, attitudes, perceptions, Rennes, 2008, p. 18.
25 Philippe Contamine, « Qu’est-ce qu’un étranger pour un Français de la fin du Moyen Âge ? » dans C. Carozzi et H. Taviani-Carozzi (dir.), Peuples du Moyen Âge, problèmes d’identification, Aix-en-Provence, 1996, p. 28.
26 Il faut se souvenir qu’au XIXe siècle, l’École positiviste (ou méthodique) avait fini par récuser catégoriquement l’usage de ces sources narratives, au profit d’une exposition des faits fondée exclusivement sur des documents contemporains. Dans l’introduction de son ouvrage intitulé Les origines de la Guerre de Cent Ans. Philippe le Bel en Flandre, Paris, 1896, p. II-III, Frantz Funck-Brentano, en bon représentant de ce courant, formule une vive critique à l’égard de ses prédécesseurs qui avaient prétendu faire un « tableau des événements » à partir des récits des compilations médiévales « auxquelles ils empruntaient, non seulement les faits, mais, ce qui était encore plus dangereux, les appréciations et les idées ; d’où il est résulté que, non seulement ils ont donné force historique à des événements légendaires, mais ont prêté à des hommes de la fin du XIIIe siècle des sentiments qui ne se sont développés qu’après deux siècles de guerres et de révolutions ».
27 Cf. Pierre Nora dans la préface à l’édition « Quarto » des Lieux de mémoire, Paris, 1997.
28 La naissance de la médiévistique. Les historiens et leurs sources en Europe (XIXe-début du XXe siècle), Actes du colloque de Nancy, 8-10 novembre 2012, études réunies par I. Guyot-Bachy et J.-M. Moeglin, Paris, 2015.