Maudire la ville
Socio-histoire comparée des dénonciations de la corruption urbaine
Espaces PolitiquesÉditeur : Presses universitaires du Septentrion
Lieu d’édition : Villeneuve d'Ascq
Publication sur OpenEdition Books : 12 mai 2022
Collection : Espaces Politiques
Année d’édition : 2021
Nombre de pages : 284
Présentation
Un scandale de corruption, des élus accusés de clientélisme, de favoritisme, d’affairisme, de liens avec le crime organisé… La scène se passe-t-elle n’importe où ? Pas forcément, car il y a des villes où ces dénonciations sont plus fréquentes qu’ailleurs, des villes maudites qui finissent par avoir une mauvaise réputation. Cet ouvrage analyse les mises en accusation des phénomènes d’improbité publique qui se prolongent dans une stigmatisation de certaines villes ainsi considérées comme corruptrices et corrompues. Il explore différentes époques (depuis la fin du xixe siècle à nos jours) et plusieurs espaces européens et nord-américains : les villes étasuniennes des machines politiques (New York, Boston, Chicago), Glasgow au Royaume-Uni, Montréal au Canada, Naples en Italie, Marseille en France. Un traitement spécifique est réservé à cette dernière avec quatre chapitres qui saisissent l’invention et la consolidation de sa mauvaise réputation sur une très longue durée.
Sommaire
Nicolas Maisetti et Cesare Mattina
IntroductionPartie 1. Genèses intellectuelles et politiques des mauvaises réputations des villes
Partie 2. La cristallisation de la ville maudite (1920-1945)
Laurence Montel
Chapitre 3. De « Marseille Chicago » à « Marseille propre ». Logiques de dénonciation de la villePartie 3. La production urbaine intensive et la mise sous tension des gouvernements locaux (1950-1980)
Nicolas Maisetti
Chapitre 5. D’un scandale immobilier à la critique de la dénonciation de Marseille. Le cas du scandale de l’Urbaine immobilière (1964-1966)Mathieu Lapointe
Chapitre 6. « Du « nettoyage » de Montréal à la défense de sa réputation. La trajectoire du maire Jean Drapeau, 1954-1986Partie 4. Acteurs et rhétoriques de la dénonciation (1980-2010)
Frédéric Monier
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