1 François-Charles Mougel, Histoire des relations internationales. De la fin du xviiie siècle à l’aube du IIIe millénaire, Paris, Ellipses, 2013, p. 75.
2 Ibidem, p. 85.
3 Ibidem, p. 248.
4 Ibidem, p. 327.
5 Ibidem, p. 3.
6 Hedley Bull, « Society and anarchy in international relations », in Herbert Butterfield et Martin Wight (dir.), Diplomatic Investigations, Londres, Allen & Unwin, 1966, pp. 35-60.
7 Raymond Aron, « Qu’est-ce qu’une théorie des relations internationales ? », Revue française de science politique, 17 (5), septembre-octobre 1967, pp. 837-861.
8 Thomas Hobbes, Léviathan (1651), Paris, Sirey, 1971, pp. 227 et 126.
9 Rappelons que les guerres coloniales ne sont pas prises en compte dans cette analyse du xixe siècle, n’étant pas des guerres interétatiques stricto sensu.
10 Voir Robert Gilpin, War and Change in World Politics, Princeton, Princeton University Press, 1981. John Ikenberry, After Victory: Institutions, Strategic Restraint, and the Rebuilding of Order After Major Wars, Princeton, Princeton University Press, 2001.
11 Raymond Aron, La société industrielle et la guerre (1957), in Raymond Aron, Les sociétés modernes (textes rassemblés et introduits par Serge Paugam), Paris, PUF, 2006, pp. 801-851.
12 Paul W. Schroeder, The Transformation of European Politics, 1763-1848, Oxford, Clarendon Press, 1994, pp. 485 et s., précise que le coût que représente l’effort de guerre pour l’économie britannique est proportionnellement supérieur à celui que représente pour Londres la Première Guerre mondiale.
13 Paul Kennedy, Naissances et déclin des grandes puissances, Paris, Payot, 1989, p. 211.
14 Ibidem, p. 187.
15 Citation dans ibidem, p. 188.
16 Voir Fareed Zakaria, From Wealth to Power: The Unusual Origins of America’s World Role, Princeton, Princeton University Press, 1998.
17 John Ikenberry, After Victory, op. cit., p. 4.
18 Voir les tableaux statistiques, ibidem, p. 168.
19 Charles Kindleberger, La grande crise mondiale, 1929-1939 (1973), Paris, Économica, 1988.
20 Georges-Henri Soutou, La guerre de cinquante ans. Les relations Est-Ouest 1943-1990, Paris, Fayard, p. 545.
21 L’expression contender est due à Abramo Fimo Kenneth Organski, World Politics, New York, Knopf, 1957.
22 Chiffres du CIA World Factbook.
23 Chiffres du SIPRI Yearbook.
24 Robert Jervis, « From balance to concert. A study of international security cooperation », World Politics, 38 (1), octobre 1985, pp. 58-79.
25 Patrick Karl O’Brien, « The Pax Britannica and American hegemony: Precedent, antecedent or just another history? », in Patrick Karl O’Brien & Armand Clesse (dir.), Two Hegemonies: Britain 1846-1914 and the United States 1941-2001, Aldershot, Ashgate, 2002, pp. 3-64.
26 Adam Smith, Recherches sur la nature et les causes de la richesse des nations (1776), Paris, Garnier-Flammarion, 1991, tome 2, pp. 51-52.
27 Selon Charles de Montesquieu, De l’esprit des lois (1748), Paris, Garnier-Flammarion, 1979, tome 2, p. 10, « l’effet naturel du commerce est de porter à la paix. Deux nations qui négocient ensemble se rendent réciproquement dépendantes : si l’une à intérêt d’acheter, l’autre a intérêt de vendre ; et toutes les unions sont fondées sur des besoins mutuels ».
28 Expression empruntée à John Ruggie, « Embedded liberalism and the post-war economic regimes » (1982), dans John Ruggie, Constructing the World Polity. Essays on International Institutionalization, Londres, Routledge, 1998, pp. 62-84.
29 Expression empruntée à Charles S. Maier, In Search of Stability: Explorations in Historical Political Economy, Cambridge, Cambridge University Press, 1987, p. 148.
30 Expression forgée par Albert Otto Hirschmann, Défection et prise de parole (1970), Paris, Fayard, 1995.
31 Citation dans Jean-Yves Haine, Les États-Unis ont-ils besoin d’alliés ?, Paris, Payot, 2004, p. 191. Rappelons que la France à ce moment n’est pas prise en compte ; elle ne l’est qu’ultérieurement, grâce à l’action de Winston Churchill.
32 John-Lewis Gaddis, « The Long Peace: Elements of stability in the postwar international system », International Security, 10 (4), printemps 1986, pp. 99-142.
33 Chiffres dans John Ikenberry, After Victory, op. cit., p. 120.
34 Citation dans P. Kennedy, Naissance et déclin des grandes puissances, op. cit., p. 250.
35 Titre d’un standard de blues de l’entre-deux guerres – entre autres repris par Eric Clapton – et, à ce titre, manifestation de la dimension culturelle – soft power – de l’hégémonie américaine, sinon anglo-saxonne, que nous n’avons pas pu approfondir dans ce chapitre, mais qui tout autant que la prédominance matérielle explique la durée de cette dernière.
36 Calculs effectués par nos soins à partir des statistiques du World Economic Outlook publié par le FMI.
37 Voir Georges Sokoloff, La puissance pauvre. Une histoire de la Russie de 1815 à nos jours, Paris, Fayard, 1993, qui établit un parallèle entre le géant aux pieds d’argile russe de 1914-1918 et l’Union Soviétique à partir de la période de la stagnation brejnévienne.