Conclusion de la première partie

p. 91-92


Extrait

1Nous avons pu voir combien les socialisations familiales, scolaires et extrascolaires impactent et clivent fortement les trajectoires des jeunes élus, en particulier celles des maires. L’exercice des mandats locaux, notamment au plus haut échelon municipal, avantage clairement celles et ceux qui ont le plus accumulé de ressources directement transposables dans les fonctions municipales. Une imprégnation familiale forte au politique, des fonctions de représentation au collège et au lycée, un engagement associatif important avec des responsabilités précoces en leur sein, des cadres de socialisation dans les partis politiques et dans les fonctions de conseiller municipal ou d’adjoint au maire permettent de consolider des parcours politiques et de faciliter l’accès vers la mairie.

2Ces facteurs de sélection, que ceux-ci portent sur l’hérédité, la notabilité locale, l’engagement partisan ou associatif, les compétences gestionnaires, ne sont pour autant pas spécifiques aux jeunes élu

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