Conclusion

Olivia Carpi

p. 309-318


Extrait

1En dépit de la grande diversité de leurs ancrages géographiques, chronologiques ou scientifiques, les dix-huit contributions réunies dans ce livre présentent une grande cohérence, qu’une analyse synthétique permet de faire ressortir. Toutes, en effet, révèlent que l’étude de la relation dialectique entre guerre et paix civiles est synonyme d’une interrogation fondamentale sur la politique, qu’il faut comprendre comme la manière de gouverner ou de conduire une communauté humaine, organisée en société. Au fond, le problème que pose l’articulation entre guerre et paix civiles est celui de la conception que l’on se fait de la cité et de son mode de fonctionnement. Il s’agit de savoir si la paix est censée être l’état « normal » du corps social, la condition sine qua non de son équilibre, de son bien-être et de sa survie et, auquel cas, de déterminer en quoi elle consiste, si elle se résume à l’absence de violence ou du moins à son amortissement, ou si elle peut s’envisager, à l’in

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