1 Cet article a été réalisé grâce à l’appui du programme Subventions Développement Savoir du CRSH qui finance ma recherche intitulée « Montréal, une métropole du 19^e siècle. Culture visuelle, urbanité et modernités ». Je tiens à remercier Philippe Navarro et François Gauvin pour leurs relectures et commentaires.

2 André Gaudreault et Laurent Le Forestier (dir.), assistés de Stéphane Tralongo, Méliès, carrefour des attractions, suivi de Correspondance de Georges Méliès (1904-1937), édition critique de la correspondance par Jacques Malthète, Cerisy-la-Salle/Rennes, Colloque de Cerisy/PUR, 2014, 542 p.

3 Le Colloque international de Cerisy-la-Salle sur « La mise en scène théâtrale et les formes audio-visuelles : emprunts esthétiques et techniques », le 22 juin 2013, et l’Atelier « L’autre présence. Les révélations des relevés de mise en scène (en Europe et en Amérique du Nord) », Montréal, Université de Montréal, le 15 juin 2014.

4 Artemis Willis, « Between Screen Practice and Peep Practice: The Keystone ’600 Set », 16th International Convention of The Magic Lantern Society of U.S. & Canada, Boston, juillet 2014.

5 André Gaudreault, Germain Lacasse et Jean-Pierre Sirois-Trahan, Au pays des ennemis du cinéma… Pour une nouvelle histoire des débuts du cinéma au Québec, Québec, Nuit blanche éditeur, 1996, p. 47.

6 Jean Mitry, Histoire du cinéma. Art et industrie. I (1895-1914), Paris, Éditions universitaires, 1967, p. 76.

7 Le premier chercheur classique à prendre en compte tous les types d’images – ce qu’il appelle des « filières » – est peut-être C. W. Ceram, Archéologie du cinéma, Paris, Plon, 1966, 263 p.

8 C’est aussi sous cet aspect principalement technique que s’inscrit l’archéologie des médias que pratique Laurent Mannoni, mais en développant la projection autre que stroboscopique, réintégrant la lanterne magique dans le paradigme cinéma. Cf. Le Grand Art de la lumière et de l’ombre. Archéologie du cinéma, Paris, Nathan, 1995, 512 p.

9 Ce critère d’un « énonciateur réel questionnable en termes de vérité » fut proposé par Roger Odin dans De la fiction, Bruxelles, De Boeck Université, coll. « Arts et cinéma », 2000, p. 133.

10 Maurice Bardèche & Robert Brasillach, Histoire du cinéma, Paris, Les Éditions Denoël, 1943, p. 20.

11 Selon une définition que j’ai pu donner ailleurs : « Le découpage est l’opération mentale ou concrète par laquelle est mobilisé, dans l’espace et le temps, le point de vue sur le monde diégétique (réel ou fictif) auquel s’identifiera la réception spectatorielle. Il s’agit de construire la mobilité spatiotemporelle de ce regard autre par les variations de l’axe de vision selon certaines modalités de durée, que ce soit par les enchaînements des positions de caméra, des angles de prise de vues et des cadrages successifs selon l’échelle de plans, par la mise en scène dans la profondeur et les relations champ/hors-champ, par le choix des focales, par les mouvements de caméra ou par le montage. Il s’agit en somme des moyens mis à la disposition de l’instance réalisatrice pour construire sa vision d’un monde révélé par l’écran. » Cf. « Découpage, mon beau souci », Le découpage au cinéma, enjeux théoriques et poétiques, actes du Colloque international de Cerisy-la-Salle, Vincent Amiel, Gilles Mouëllic et José Moure (dir.), Rennes, Presses Universitaires de Rennes, sous presse.

12 Sur ce concept, voir mon article : « La scène réfractée au travers de la lentille de Georges Méliès », Méliès, carrefour des attractions, suivi de Correspondance de Georges Méliès (1904-1937), André Gaudreault et Laurent Le Forestier (dir.), assistés de Stéphane Tralongo, édition critique de la correspondance par Jacques Malthète, Cerisy-la-Salle/Rennes, Colloque de Cerisy/PUR, 2014, p. 189-199.

13 Thomas Cradock Hepworth, The book of the lantern. Being a practical guide to the working of the Optical (or Magic) Lantern. With full and precise directions for making and coloring Lantern Pictures, Londres, Wymans & Sons, 1888, 273 p.

14 Giusy Pisano et Caroline Renouard, « Méliès et la lanterne magique », Méliès, carrefour des attractions, op. cit., p. 217-229.

15 Ibid., p. 223.

16 Article inconnu de Georges Méliès dans La Semaine cinématographique, cité dans Georges-Michel Coissac, Histoire du Cinématographe, Paris, Éditions du « Cinéopse », Librairie Gauthier-Villars et Cie, 1925, p. 192.

17 Georges Ménard [Méliès ?], « Les vues cinématographiques de M. Georges Méliès (dites “Star-Films”) », extrait d’un programme du théâtre Robert-Houdin, vers 1906, reproduit dans Georges Méliès, Écrits sur le cinéma, édition établie et présentée par Jean-Pierre Sirois-Trahan, assisté de Stéphane Tralongo, préfacé par Martin Scorsese, Paris, PUF, à paraître en 2017.

18 Georges Méliès, La Vie et l’Œuvre d’un pionnier du cinéma, édition établie et présentée par Jean-Pierre Sirois-Trahan, Paris, Les Éditions du Sonneur, coll. « La petite collection », 2012, p. 34-35.

19 Merci à Sébastien Dupont-Bloch pour la référence.

20 Terry Borton et Deborah Borton, Before the Movies: American Magic Lantern Entertainment and the Nation’s First Great Screen Artist, Joseph Boggs Beale, New Barnet, John Libbey Publishing, 2014, p. 163. Je remercie vivement Terry et Deborah pour leur aide apportée à cet article et leur accueil lors de la Convention de Boston.

21 Selon Terry Borton, consulté sur cette question, il n’y a pas d’évidence que cette plaque était vendue en France.

22 Il était possible de faire un changement à vue d’un élément du décor, par contre.

23 Théodore Cogniard et Clairville, Les Bibelots du diable : féerie-vaudeville en 3 actes et 16 tableaux, Paris, Calmann Lévy éditeur, sans date. Création : Paris, Théâtre des Variétés, 21 août 1858. Relevé de mise en scène (1896), fonds de l’ART, Bibliothèque de la ville de Paris, cote : 4-TMS-00399 (RES).

24 Idem.

25 André Gaudreault, « “Théâtralité” et “narrativité” dans l’œuvre de Georges Méliès », Méliès et la naissance du spectacle cinématographique, Madeleine Malthête-Méliès (dir.), Paris, Klincksieck, 1984, p. 217-218 ; Pierre Jenn, Georges Méliès, cinéaste. Le Montage cinématographique chez Georges Méliès, Paris, Éditions Albatros, coll. « Ça cinéma », 1984, 172 p.