La Fille de la Terre, tragédie populaire d’Émile Sicard : conception et représentation

1 Émile Sicard, La Fille de la Terre, Paris, Basset, s.d., p. 14.

2 Ibid., p. 8.

3 On peut penser par exemple au personnage de Feste dans La Nuit des Rois, ou au bouffon de Lear et Cordelia dans Le Roi Lear.

4 On pense aux fous dans Cromwell, Trick, Giraff, Gramadoch et Elespuru, et à Triboulet dans Le Roi s’amuse.

5 Émile Sicard, La Fille de la Terre, op. cit., p. 15.

6 Idem.

7 Ibid., p. 60.

8 Émile Sicard, Marie de Magdala, Aix-en-Provence Le Feu, 1911.

9 On dispose de peu d’informations sur le destin scénique de cette pièce. On sait qu’une représentation a eu lieu au Casino Municipal de Nice le 19 avril 1916, à l’occasion de la semaine sainte (voir coupure de presse dans La Fille de la Terre : dossier d’archives, BnF, cote : 8-RF-80587). Il s’agit peut-être de la création de l’œuvre. C’est dans cette mise en scène que Sicard tient le rôle de Jésus. Un relevé de mise en scène est présent dans le fonds de l’ART, avec la mention « entre 1900 et 1945 » ; rien ne permet de dire s’il s’agit de la même mise en scène.

10 Ibid., p. 16.

11 Voir Maurice Agulhon, « Accentuation de l’exode rural », in Histoire de la France rurale, 1789-1914, t. 3, sous la dir. de Georges Duby et Armand Wallon, Paris, Seuil, 1976, p. 399-402. Nous relevons également ce propos qui correspond tout à fait à La Fille de la Terre : « Entre 1900 et 1914 au contraire, l’image de la paysannerie dans la littérature, sans devenir nécessairement idyllique, est celle d’un monde menacé plutôt que menaçant, d’un monde qu’on situe par rapport à la ville, parce que la ville a maintenant bien commencé à le pénétrer de ses institutions et de ses appâts » (ibid., p. 529).

12 Théo Savy, « La Fille de la Terre au Théâtre des Arts », Massalia, 16 août 1928, sans numéro de page. La Fille de la Terre : dossier d’archives, BnF, cote : 8-RF-80587.

13 « La Fille de la Terre, tragédie lyrique d’Émile Sicard. Musique de Déodat de Séverac », Spectator, 21 août 1921, sans nom d’auteur. La Fille de la Terre : dossier d’archives, BnF, cote : 8-RF-80587.

14 Paul Souchon, Mistral, poète de France, Tallandier, 1945, p. 272.

15 Ibid., p. 400. Paul Souchon précise : « En se rendant, le 31 mars, aux obsèques, le poète Émile Sicard composa un thrène dont l’effet, encore aujourd’hui, quand il est dit par la voix harmonieuse de Roger Gaillard, devant le petit mausolée de Maillane, arrache des larmes à tous les yeux. Voici la dernière strophe, pleine d’une mistralienne espérance ».

16 « Le seul point de vue provençal aurait pu nous suggérer l’idée de ce témoignage d’amitié ou d’admiration. Mais, en pouvant présenter à la fois un homme sous son aspect de fidélité à la cause mistralienne et sous son aspect noble d’écrivain et de pur patriote, nous ne pouvons qu’obéir à l’acte de discipline régionale qui nous commande d’honorer tous ceux qui – hors des partis et jusque dans les partis, tressent avec leur gloire, leur dévouement et leur cœur la belle couronne méditerranéenne ». Émile Sicard, « Introduction », Charles Maurras. Poèmes, portraits, jugements et opinions, Paris, Nouvelle librairie nationale, 1919, p. 10-11.

17 Il est notamment l’auteur d’un ouvrage sur Cézanne (Cézanne, Paris, Bernheim jeune, 1921) ; son épouse Marie Girard, devenue Marie Gasquet, était membre du Félibrige.

18 Émile Sicard, La Fille de la Terre, op. cit., p. 5.

19 Ibid., p. 90.

20 L’Illustration, 29 juin 1912. La Fille de la Terre : dossier d’archives, BnF, cote : 8-RF-80587.

21 Coupure de presse sans référence, datée au crayon de 1913. « Au théâtre de la Nature d’Amélie-les-Bains : La Fille de la Terre ». La Fille de la Terre : dossier d’archives, BnF, cote : 8-RF-80587. Comme le précise Pierre Guillot cette représentation est la création de la pièce dans sa version musicale, celle de Nîmes ayant été représentée sans accompagnement : « Cette tragédie lyrique sera créée au théâtre de la nature d’Amélie-les-Bains (Pyrénées-Orientales) le 17 août 1913 ». Pierre Guillot, Déodat de Sévérac, musicien français, L’Harmattan, 2010, p. 80.

22 Idem.

23 Coupure de presse sans référence, datée au crayon de 1913. « Au théâtre de la Nature d’Amélie-les-Bains : La Fille de la Terre ». La Fille de la Terre : dossier d’archives, BnF, cote : 8-RF-80587.

24 « Le théâtre doit avoir lieu en plein air, interrompit Paul Claudel. Le théâtre doit être une forêt, un parc, un palais […] ». Paul Claudel, Supplément aux œuvres complètes, t. II, Lausanne, éditions l’Âge d’homme, 1991, p. 14.

25 Voir Musique et poésie dans l’Antiquité, textes réunis par Georges-Jean Pinault, actes du colloque de Clermont-Ferrand, Clermont-Ferrand, Presses Universitaires Blaise Pascal, 2001.

26 « La Fille de la Terre, tragédie lyrique d’Émile Sicard. Musique de déodat de Séverac », Spectator, 21 août 1921. La Fille de la Terre : dossier d’archives, BnF, cote : 8-RF-80587.

27 François de Fortis, « La Fille de la Terre, musique de scène de Déodat de Séverac », Le Feu, 1^er décembre 1921. p. 290-291. La Fille de la Terre : dossier d’archives, BnF, cote : 8-RF-80587.

28 Ibid., p. 291.

29 Article signé « Le critique obèse », 10 septembre 1921 : « À la mémoire d’Émile Sicard, La Fille de la Terre, tragédie populaire ». La Fille de la Terre : dossier d’archives, BnF, cote : 8-RF-80587.

30 Émile Sicard, La Fille de la Terre, op. cit., p. 23.

31 Article signé L. C. O. La Fille de la Terre : dossier d’archives, BnF, cote : 8-RF-80587.