1 P. Krajewski, « La geste des gestes (extrait) », Revue Appareil, 8, 2011, disponible à l’adresse : [http://revues.mshparisnord.org/appareil/index.php?id=1298].
2 Ibid.
3 Bril Blandine, « Description du geste technique. Quelles méthodes ? », Techniques & culture, 54-55, 1, 2010, p. 242-244. Voir aussi 3/1984, p. 81-96.
4 Ibid., p. 43.
5 André Leroi Gourhan, L’homme et la matière, Paris, Albin Michel, (1re éd. 1943), 2004 p. 9.
6 Irène Mainguy, Symbolique des outils et glorification du métier, Sables-d’Olonne, Godefroy, 2007, p. 24. Voir Albrecht Dürer (1471-1528), Étude à trois mains, 1494, dessin à la plume, 18 x 27 cm, Albertina Museum, Vienne, Autriche, n° inv. 263272.
7 Ibid., p. 25-26.
8 Ibid.
9 Robert Sennett, Ce que sait la main – la culture de l’artisanat, Paris, Albin Michel, 2010, p. 205.
10 Ibid., p. 243.
11 Patricia Ribault, « Du toucher au geste technique : la “technè des corps” », Revue Appareil, 8, 2011, disponible à l’adresse : [http://revues.mshparisnord.org/appareil/index.php?id=1298].
12 Jean-François Robert, Rêver l’outil – Gestes essentiels – outils de toujours, St-Gingolph, Cabélita, 1995, p. 65.
13 Ibid., p. 23.
14 Ibid., p. 37.
15 Nathan Schlanger, « Le fait technique total – La raison pratique et les raisons de la pratique dans l’œuvre de Marcel Mauss », Terrain, 16, mars 1991, p. 114-130.
16 François Icher, La France des artisans et des métiers, Paris, Éd. De la Martinière, 2003, p. 250-251.
17 Raymond Humbert, Gestes des œuvres des artisans, Paris, Denoël, 1987, p. 162.
18 Philippe Braunstein, Travail et entreprise au Moyen Âge, op. cit., p. 467.
19 Ibid., p. 468. Selon le règlement de métier de la ville de Thorn (1531), aucun artisan ne doit introduire d’innovation.
20 Yves Jeannin, « Petit aide-mémoire sur l’outillage à main de la taille de la pierre », dans Marbres en Franche, Besançon, 10-12 juin 1999, Besançon, ASPRODIC, 2003, p. 35-48.
21 A. Leroi-Gourhan, op. cit.
22 Jean-Claude Bessac, L’outillage traditionnel du tailleur de pierre de l’Antiquité à nos jours, Paris, CNRS, 1986.
23 Bertrand Gille, « Prolégomènes à une histoire des techniques », dans Gille Bertrand (dir.), Histoire des techniques, Paris, Gallimard, La Pléiade, 1978, p. 19-34.
24 Le fondeur de cloches juge la sonorité du produit fini à l’oreille ; le marbrier « sonne » le marbre pour en détecter les défauts ; le maréchal-ferrant, estime la chaleur du métal prêt à être travaillé à sa couleur ; la personne qui prépare des pâtes, les juge par la manière dont elles vont lever ; un agriculteur goûte la terre pour en connaître la qualité.
25 Denis Chevallier, « Des savoirs efficaces », Terrain, 16, 1991, p. 5-11.
26 François Sigaut, Les recherches sur la culture technique, rapport au conseil du Patrimoine ethnologique, 1988, p. 24.
27 Juhani Pallasmaa, La main qui pense, Arles, Actes Sud, 2013, p. 48.
28 Les dix livres d’architecture de Vitruve.
29 Jean-Baptiste Rondelet, Traité théorique et pratique de l’art de bâtir, Paris, chez l’auteur, 1802.
30 P. Braunstein, op. cit., p. 34.
31 Robert Halleux, Le savoir de la main – savants et artisans dans l’Europe pré-industrielle, Paris, Armand Colin, 2009, p. 76.
32 Denis Diderot, Jean Le Rond d’Alembert, Encyclopédie, ou dictionnaire raisonné des sciences, des arts et des métiers, par une société de gens de lettres…, Paris-Genève, Panckoucke, Cramer, 1771-1776.
33 R. Sennett, op. cit., p. 129. L’ordre alphabétique place l’entrée « roi » à proximité de « rôtisseur ».
34 Georges Friedmann, « L’Encyclopédie et le travail humain », Annales. Économies, Sociétés, Civilisations, 1, 1953, p. 53-61, disponible à l’adresse : [http://www.persee.fr/web/revues/home/prescript/article/ahess_0395-2649_1953_num_8_1_2133, p. 54]. Renvoi à la citation du tome 1 p. XL de l’Encyclopédie.
35 Pline l’Ancien, Histoire naturelle, livre XXXVI, Paris, Les Belles lettres, Éd. 1981.
36 F. Icher, op. cit., p. 170.
37 Jacques Guillerme, Jan Sebestik, « Les commencements de la technologie », Thalès, 12, 1966, p. 1-72, réimpr., dans Documents pour l’histoire des techniques, 14, 2007, p. 36.
38 Ibid., p. 37 ; Martine Mille, Joëlle Petit, « Vivre, transmettre et transcrire le geste technique », dans A. Guillerme (dir.), M. Mille, J. Petit (coord.), Faut-il garder la mémoire du geste au siècle de l’informatique. Vivre, transmettre, transcrire le geste technique, Paris, SACDHTE, 2013, p. 49 ; J. Proust, Diderot et l’Encyclopédie, Paris, Armand Collin, 1962.
39 R. Halleux, op. cit., p. 56.
40 La grue, la louve et l’écureuil figurent dans le traité d’architecture de Vitruve.
41 Le Pont du Gard, par exemple.
42 Jean-Louis Van Belle, « Bilan des recherches sur les signes lapidaires », dans J.-P. Ducastelle (dir.), Aspects du travail de la pierre en France et en Belgique de l’Antiquité à nos jours, Maffle, Documents du Musée de la pierre de Maffle, 11, 2010, p. 282.
43 Jean-Louis Van Belle, Les marques compagnonniques de passage, Izegem, Illustrata, 2003.
44 Robert Bedon, Les carrières et les carriers de la Gaule romaine, Paris, Picard, 1989, fig. 44 et 45.
45 Ibid., p. 158.
46 Joëlle Petit, « Stratégies et valorisation des métiers et techniques du marbre », dans A.-L. Carré, M.-S. Corcy, C. Demeulenaere-Douyère, L. Hilaire-Pérez (dir.), Les expositions universelles en France au XIXe siècle, Paris, CNRS, 2012, p. 198.
47 Frans Doperé, « Les techniques d’extraction dans la carrière de Saint-Remy à Rochefort : comment faisaient-ils ? », dans J. Toussaint (dir.), Marbres jaspés de Saint-Remy et de la région de Rochefort, Namur, Société archéologique de Namur, 2012, p. 105 ; R. Perrier, « Les coins en bois peuvent-ils fracturer les roches ? », Pierreactual. Matériaux, ouvrages, techniques, 889, 2010, p. 62-68.
48 La prudence reste de rigueur face aux imitations.
49 Jacques Dubarry de Lassalle, Utilisation des marbres, Dourdan, Vial, 2005.
50 Madeleine Pinault-Sørensen, « Les métamorphoses des Planches : quelques exemples », Recherches sur Diderot et sur l’Encyclopédie, 1992, 12, p. 99-112, disponible à l’adresse : [http://www.persee.fr/web/revues/home/prescript/article/rde_0769-0886_1992_num_12_1_1161].
51 Benjamin Ravier-Mazzocco, « Lire les images de machines – Essai pour une typologie analytique des images techniques (XVe-début XIXe) », e-Phaïstos, décembre 2012, 1, 2, p. 54.
52 Ibid., p. 55.
53 Ibid.
54 Ibid., p. 57.
55 B. Bril, « Description du geste technique », op. cit., p. 8.
56 Ibid.
57 Blandine Bril, Rémy Goasdoué, « Du mouvement sans sens ou du sens sans mouvement : rôle des finalités et des contextes dans l’étude des comportements moteurs », Intellectica, 2009, 1, 51, p. 282-283.
58 Jean-Louis Van Belle, Quatuor Coronati, Braine-le-Château, Éd. de la Taille d’Aulme, 2000, p. 88. Voir Léonard Defrance (1735-1805), La carrière de marbre (détail du geste du marbrier utilisant le maillet), Musée Marmottan, Paris, n°inv. 690 ; Maïté Pacco, « Une carrière de marbre peinte par Léonard Defrance », dans Jacques Toussaint (dir.), Marbres jaspés de Saint-Remy et de la région de Rochefort, Namur, Société archéologique de Namur, 2012, p. 157.
59 R. Bedon, op. cit., p. 180.
60 Voir [http://www.postindustriel.be] et [http://tchorski.morkitu.org].
61 R. Halleux, op. cit., p. 142.
62 Manuel Charpy, « Les “techniques archaïques” produits d’un autre temps et produits artisanaux dans les expositions universelles », dans A.-L. Carré, M.-S. Corcy, C. Demeulenaere-Douyère, L. Hilaire-Pérez (dir.), Les expositions universelles en France au XIXe siècle, op. cit., p. 290.
63 B. Ravier-Mazzocco, op. cit., p. 55.
64 Nouvelles technologies de l’information et de la communication.
65 « Cette méthode essaie de quantifier la luminescence par rapport à celle de l’étalon. Les hauteurs des pics à 350 et 615 nm sont mesurées et reportées sur un diagramme. Le report dans un diagramme général incluant les mesures sur 19 carrières de marbres du bassin méditerranéen permet de proposer des hypothèses sur les provenances », disponible à l’adresse : [http://www.culture.gouv.fr/culture/conservation/fr/cours/blanc.htm].
66 Le Conseil international des monuments et des sites est une organisation internationale non-gouvernementale de professionnels, qui œuvre à la conservation des monuments et des sites historiques dans le monde.
67 Laurent Van Parys, François Dagrain, « Altération des matériaux et imagerie : cibler le traitement, sécuriser l’investissement », La Lettre du patrimoine, janvier-février-mars, 30, 2013.
68 Michel Cotte, « Les outils numériques au service de l’histoire des techniques », e-Phaïstos, 1, 2, 2012, p. 22.
69 Françoise Bergamo, « De la mémoire du geste à la FAO dans l’art campanaire », dans André Guillerme (dir.), Martine Mille, Joëlle Petit (coord.), Faut-il garder la mémoire du geste au siècle de l’informatique. Vivre, transmettre, transcrire le geste technique, op. cit., p. 157-174.
70 Comme les scieurs de long, les sabotiers.
71 Pamela Smith, The Body of the Artisan: Art and Experience in the Scientific Revolution, University of Chicago Press, 2004.
72 M. Mille, J. Petit, op. cit., p. 12.
73 F. Icher, op. cit., p. 238.
74 A. Leroi-Gourhan, op. cit., p. 17.
75 Ibid., p. 321. Leroi-Gourhan classifie la notion d’artisanat en préartisanal, proto-artisanal, artisanal isolé, artisanal groupé et industriel (p. 41-42).
76 Robert Halleux, Anne-Catherine Bernès, Luc Étienne, Histoire économique et sociale, L’évolution des sciences et des techniques en Wallonie, dans Freddy Joris, Wallonie. Atouts et références d’une Région, Namur, Gouvernement Wallon, 1995, disponible à l’adresse : [http://www.wallonie-en-ligne.net/1995_Wallonie_Atouts-References/1995_ch09-1_Halleux-R_Bernes-A-C_Etienne-L.htm]. « Ainsi le système technique de l’Antiquité et du haut Moyen Âge repose essentiellement sur les métaux non ferreux, le fer au procédé direct, le bois, la force de l’homme et des animaux. À partir du Moyen Âge, un autre système se met en place, caractérisé par l’énergie hydraulique et la fonte au charbon de bois. À la Révolution industrielle, il sera détrôné par le système vapeur, fonte au coke, puis par le système acier-électricité, moteur à explosion, chimie ».
77 Comme le métier de charpentier, scindé entre charpentiers de grande et de petite cognée, les premiers spécialisés dans le gros bois de charpente, les seconds dans la menuiserie, donnant naissance à l’ébénisterie, menuisiers spécialisés en construction de meubles, en ébène d’abord, d’où leur nom.
78 Didier Reppelin, « L’âme, le geste et l’outil », Arts sacrés, 1, septembre-octobre 2009, p. 26.
79 Michel Cotte, « Les techniques numériques et l’histoire des techniques. Le cas des maquettes virtuelles animées », Documents pour l’histoire des techniques, 18, 2009, p. 7-21.