1 Celle-ci avait été fondée en 1893 : elle bénéficiait du droit exclusif de fabrication et de vente en France, en Espagne et au Portugal des appareils, des équipements et des machines conçus par General Electric.
2 Rappelons que le projet de prolonger la ligne d’Orléans entre la gare d’Austerlitz et le quai d’Orsay a été accepté par le ministère des Travaux publics en novembre 1897 et que c’est en mai 1900 que la gare d’Orsay a été ouverte au trafic.
3 Cf. Yves Machefert-Tassin, Fernand Nouvion et Jean Woimant, Histoire de la traction électrique, tome 1, Des origines à 1940, Paris, La Vie du Rail, 1980, pp. 25 et suivantes. Christophe Bouneau, « La politique d’électrification de la Compagnie du Midi (1902-1937) », in Fabienne Cardot (dir.), La France des électriciens, 1880-1980, Actes du 2e colloque de l’AHEF, avril 1985, Paris, PUF, 1986, pp. 185-199. Christophe Bouneau, « La contribution des technologies étrangères à l’électrification ferroviaire en France, 1840-1940 », Histoire, Économie et Société, 4, 1993, pp. 553-572. Christophe Bouneau, « Un débat technique national : l’électrification des chemins de fer en France au début de l’entre-deux-guerres », in Paul Claval (dir.), Les chemins de fer, l’espace et la société en France, Actes du 1er colloque de l’AHICF, mai 1988, Paris, 1989, pp. 151-162. Christophe Bouneau, « Le financement de l’électrification ferroviaire en France de 1900 à 1937 » in Le financement de l’industrie électrique en France (1880-1980), Actes du 7e colloque de l’AHEF, décembre 1991, Paris, PUF, collection « Histoire de l’électricité », 1994, pp. 131-164.
4 « Chronique », Revue générale des chemins de fer, a. 27, novembre 1904, p. 325.
5 V. Tremonti, « De la question de la traction électrique », Bulletin du Congrès international des chemins de fer, 7e session du Congrès de Milan, 1905, mars 1905, volume xix, n° 4, p. 1217.
6 Compte rendu des travaux du 4e Congrès national des travaux publics, séance du 20 novembre 1912, Paris, 1912, p. 146.
7 Ibidem.
8 Christophe Bouneau, « Un débat technique national », art. cit., p. 153.
9 « Traction électrique et traction à vapeur », La Lumière Électrique, tome xxv (2e série), n° 8, 21 février 1914, p. 225. L’auteur de cet article signé Maurice d’Aste est en réalité Parodi. Dans la liste des publications établie par l’ingénieur en vue de son élection à l’Académie des Sciences, il est précisé que les articles publiés dans La Lumière électrique le sont sous le pseudonyme de Maurice d’Aste ; cf. Bibliographique commentée, par rubrique, des travaux publiés par H. Parodi, 1946, p. 7.
10 « Traction électrique sur les chemins de fer et tramways », note publiée in Revue générale des chemins de fer, a. 24, juillet 1901, p. 89.
11 Cf. François Caron, Histoire des chemins de fer en France 1883-1937, Paris, Fayard, 2005, pp. 159 et suivantes.
12 AN F14 14421 : Note du ministère des Travaux publics, direction des chemins de fer, 29 octobre 1921.
13 Ibidem.
14 « Traction électrique et traction à vapeur », art. cit., p. 225.
15 Georges Darrieus, Notice nécrologique sur Hippolyte Parodi (1874-1968), in Comptes rendus de l’Académie des sciences, Paris, tome 267, 18 novembre 1968, p. 83 [http://www.academie-sciences.fr/activite/archive/dossiers/eloges/parodi_cr1968.pdf].
16 Cf. Michèle Merger, « Hippolyte Parodi (1874-1968) : un des pionniers de l’électrification ferroviaire en France », in Électricité et chemins de fer. Cent ans de progrès ferroviaire en France par l’électricité, Actes du colloque organisé par l’Association pour l’histoire des chemins de fer en France et par l’Association pour l’histoire de l’électricité, Paris, 17-19 mai 1995, Paris, PUF, 1997, pp. 152-153.
17 Ivan Peychès, Notice sur la vie et l’œuvre de Hippolyte Parodi (1874-1968), déposée en la séance de l’Académie des sciences du 7 septembre 1970, p. 614.
18 Hippolyte Parodi, « Le développement actuel de la traction électrique sur les grands réseaux de chemin de fer », Revue générale des chemins de fer, a. 39, janvier 1920, p. 4.
19 Marcel Garreau, « L’état actuel de l’électrification ferroviaire », Revue générale des chemins de fer, a. 57, février 1938, p. 113.
20 Idem.
21 Remerciements d’H. Parodi, Académie, p. 18.
22 Hippolyte Parodi, « De l’électrification en courant continu 1500 V à l’électrification en courant monophasé 50Hz », Revue générale des chemins de fer, a. 70, novembre 1951, p. 536.
23 Note manuscrite d’André Caquot sur Parodi, datée du 17 juillet 1962.
24 Cf. Georges Darrieus, « Notice nécrologique sur Hippolyte Parodi », op. cit., p. 84.
25 Cf. Louis Armand, Propos ferroviaires, Paris, Fayard, 1969, p. 148.
26 Cité dans : Girolamo Ramunni, « L’électrification des chemins de fer à travers les traités et les encyclopédies », Électricité et chemins de fer. Cent ans, op. cit., p. 138.
27 Cf. Jean-François Picard, « Technique universelle ou filières nationales ? Le cas de l’électrification des chemins de fer en Europe », Sciences et techniques en perspective, II, série, 1, 1997, p. 133.
28 Hippolyte Parodi, « Caractéristiques générales de l’électrification des chemins de fer français. Électrification des lignes de Paris au Mans et de Tours à Bordeaux », Revue générale de l’électricité, tome xlvi, 9-16 décembre 1939, p. 518.
29 François Caron, Histoire des chemins de fer en France 1883-1937, Paris, Fayard, 2005, p. 886.
30 Cf. Jean-Marc Combe et Bernard Escudié, « L’urgence des besoins commerciaux induit une révolution technique : le réseau PO devient fournisseur de locomotives », in Les transports par fer et leurs clientèles, Actes du colloque tenu à Paris les 10 et 11 octobre 1990, Revue d’histoire des chemins de fer, hors-série n° 3, Paris, 1992, pp. 199 et suivantes.
31 Archives nationales : F 14 14 421 : ministère des Travaux publics, note datée du 23 février 1923.
32 François Caron, Histoire des chemins de fer, op. cit., p. 897.
33 Cf. Michèle Merger, « Hippolyte Parodi », art. cit., pp. 156-157.
34 Propos tenus par Jean Bouley lors d’un entretien réalisé le 8 janvier 1982 et cités in « D’où viens-tu TGV ? », Revue générale des chemins de fer, août-septembre 1994, p. 16.
35 François Caron, Histoire des chemins de fer, op. cit., p. 907.
36 Louis Armand, « Le rôle de l’électrification en courant industriel 50 périodes dans la modernisation et l’unification des chemins de fer européens », discours d’ouverture des Journées d’Annecy 12-15 octobre 1951, Revue générale des chemins de Fer, a. 70, novembre 1951, p. 530.
37 Les redresseurs à vapeur de mercure tentent de prendre l’avantage à la fin des années 1930. Cf. Marcel Garreau, « L’état actuel de l’électrification des chemins de fer », Revue générale des chemins de fer, a. 57, février 1938, p. 117.
38 Marcel Garreau, « L’état actuel de l’électrification », art. cit., p. 117.
39 Ibidem.
40 Albert Fioc, « Le développement de l’électrification des chemins de fer français monophasé 15000 V ? Continu 3000 V ? Ou continu 1500 V ? », Revue générale des chemins de fer, a. 64, juillet-août 1945, p. 31. Fioc devient chef du service des études générales de la Sncf.
41 Albert Fioc, « Le développement de l’électrification... », art. cit., p. 31.
42 Louis Armand, Propos ferroviaires, Paris, 1970, p. 148.
43 Louis Armand, « Éditorial », dans Chemins de fer 1952, Science et vie, n°hors série, 1951, p. 3. C’est en Hongrie que l’ingénieur Kalman de Kando a mis au point au début des années 1920 un convertisseur mono-triphasé permettant d’amener directement sur la locomotive le courant alternatif monophasé 50 Hz et de le transformer en courant triphasé. Construite par Ganz, une première locomotive a été testée avec succès en 1923 et, après d’ultérieures améliorations, c’est en 1931 que le tronçon hongrois Budapest-Hegyeshalom (190 km) de la ligne internationale Budapest-Vienne a pu être électrifié en courant alternatif à fréquence industrielle. Il s’agissait d’une première mondiale à grande échelle, mais Kando n’a pas pu admirer cette réussite incontestable car il est décédé le 13 janvier 1931.
44 Cf. Yves Machefert-Tassin, Histoire de la traction électrique, Paris, La Vie du Rail, 1986, t. II, pp. 39-41.
45 André Blanc, « Le journal professionnel de Marcel Garreau, 13 août 1940-6 octobre 1950 Du 1500 V continu au 25 000 V 50 Hz, l’électrification du réseau français vue par l’un de ses principaux acteurs », in Cents ans de progrès, op. cit., p. 259.
46 André Blanc, « Le journal professionnel de Marcel Garreau », art. cit., p. 248.
47 De l’électrification en courant continu 1500 V à l’électrification en courant monophasé 50 Hz, conférence de M. Parodi aux journées d’Annecy d’octobre 1951, Revue générale des chemins de fer, a. 70, novembre 1951, p. 536.
48 Cf. à ce sujet : Yves Machefert-Tassin, « Cinquante ans de 50 Herz », Revue générale des chemins de fer, janvier 2002, pp. 37-43.
49 Conférence citée de Parodi, p. 536.
50 Allocution de Le Bourhis, président de la Chambre syndicale du gros matériel électrique, lors de la remise d’épée d’académicien à Hippolyte Parodi, séance de l’Académie des sciences du 2 mars 1950.
51 Louis Armand, « Le rôle de l’électrification en courant ...», art. cit., p. 530.
52 Conférence citée de Parodi, p. 536.