1 Hans Rothfels, « Zeitgeschichte als Aufgabe », Vierteljahrshefte für Zeitgeschichte, 1953, n° 1, p. 1-8.
2 Kristina Spohr Readman, « Contemporary history in Europe: from mastering national pasts to the future of writing the world », Journal of Contemporary History, 46-3, p. 506-530.
3 Lucien Febvre, « Face au vent : manifeste des Annales nouvelles [À nos lecteurs, à nos amis] », Annales. Économies, Sociétés, Civilisations, 1re année, n° 1, 1946. p. 1-8, ici p. 6.
4 Henry Rousso, La dernière catastrophe. L’histoire, le présent, le contemporain, Paris, Gallimard, 2012.
5 Lutz Raphael, « Quelles perspectives pour l’histoire du XXIe siècle », Conférence donnée à l’Institut Historique Allemand à Paris le 19 octobre 2013 dans le cadre du 3e workshop du PFR.
6 Ces trois questions ont fait l’objet d’une manifestation scientifique respectivement organisée à Rennes en novembre 2012, à Berlin au Centre Marc Bloch en juin 2013 et à Paris à l’Institut historique allemand en octobre 2013. Nous remercions à cet égard Annie Antoine, Patrice Veit et Stefan Martens pour nous avoir accueillis au cours de ces journées d’études.
7 Rüdiger Graf, Kim Priemel, « Zeitgeschichte in der Welt der Sozialwissenschaften. Legitimität und Originalität einer Disziplin », Vierteljahrshefte für Zeitgeschichte, 2011, n° 59, p. 1-30.
8 Paul Veyne, Comment on écrit l’histoire. Essai d’épistémologie, Paris, coll. Points Histoire, Seuil, 1997 [1971]
9 Hans Rothfels, art. cit.
10 Cf. à ce sujet Thomas Lindenberger, « Vergangenes Hören und Sehen. Zeitgeschichte und ihre Herausforderung durch die audiovisuellen Medien », Zeithistorische Forschungen/Studies in Contemporary History, Online-Ausgabe, 1 (2004), H. 1, URL: http://www.zeithistorische-forschungen.de/1-2004/id=4586 (24.7.2015)
11 C’est le cas des enregistrements de conversations de prisonniers allemands, objets d’écoute. Voir Sonke Neitzel, Harald Welzer, Christian Gudehus (éd.), « Der Führer war wieder viel zu human, viel zu gefühlvoll ». Der Zweite Weltkrieg aus der Sicht deutscher und italienischer Soldaten, Francfort/M., Fischer Verlag, 2011.
12 Voir le dossier coordonné par Nicolas Delalande et Julien Vincent consacré au « métier d’historien à l’ère numérique : nouveaux outils, nouvelle épistémologie ? », Revue d’histoire moderne et contemporaine , n°58-4bis, 2011. Pour l’Allemagne, voir l’article de Klaus Kiran Patel, « Zeitgeschichte im digitalen Zeitalter. Neue und alte Herausforderungen », Vierteljahrshefte für Zeitgeschichte, 59-3, 2011, p. 331-351.
13 En France, la communication immédiate des archives est certes la règle de droit commun depuis la réforme du 15 juillet 2008, mais différents délais de communicabilité s’appliquent toujours à de nombreux documents (en particulier ceux mettant en cause la vie privée des individus et la sûreté de l’État). Détails sur les délais s’échelonnant de 25 à 100 ans sous http://www.cada.fr/archives-publiques,6093.html (24.7.2015). En Allemagne cohabitent plusieurs législations. Toutefois la règle générale pour les archives publiques impose un délai de 30 ans après la production ; dans le cas d’informations sur des personnes, le délai de consultation sans dérogation est porté à 30 ans après la mort ou, dans le doute sur cette date, à 110 ans après sa naissance, cf. par ex. https://www.bundesarchiv.de/benutzung/voraussetzungen/allgemeinehinweise/nutzungsbeschraenkungen/index.html.de (24.7.2015).
14 Romain Bertrand, Une histoire à parts égales. Récits d’une rencontre Orient-Occident (XVI-XVIIe siècle), Paris, Seuil, 2011.
15 Voir dans ce volume l’essai de Natalie Pohl, « Une histoire du temps présent nucléaire : Le mouvement anti-nucléaire franco-allemand dans la région du Rhin supérieur ».
16 Voir l’essai d’Étienne Dubslaff, « Faire parler les acteurs de la Révolution pacifique en RDA. Réflexions sur la coproduction de sources orales ».
17 Florence Descamps, L’historien, l’archiviste et le magnétophone. De la constitution de la source orale à son exploitation, Comité pour l’histoire économique et financière, Paris, 2001, p. 561.
18 Danièle Voldman, « Définitions et usages », dans Cahier de l’IHTP n° 21, La bouche de la vérité ? La recherche historique et les sources orales, Paris, IHTP, 1992, http://www.ihtp.cnrs.fr/spip.php%3Frubrique61&lang=fr.html (13.7.2015) ; Henry Rousso, La dernière catastrophe. L’histoire, le présent et le contemporain, Paris, Gallimard, 2012, p. 9-13.
19 Marc Ferro, L’histoire sous surveillance, Paris, Gallimard, 1985.
20 L’argument d’autorité est toujours mobilisé par celui « qui y était » vis-à-vis de ceux qui n’ont pas vécu l’événement, voir Rousso, op. cit.
21 Annette Wieviorka, L’ère du témoin, Paris, Plon, 1998, p. 13.
22 Robert Frank, « La mémoire et l’histoire », dans La bouche de la vérité ?, op. cit., p. 34.
23 Voir les essais de N. Pohl, cit., d’Hugo Melchior, « L’historien du temps présent à l’épreuve du témoignage oral, une source historique changeante par nature ? » et de Claire Trojan, « ’Le silence n’est pas nécessairement oubli’. Écrire l’histoire des expulsés intégrés en Allemagne orientale (1945-2013) ».
24 Voir l’essai d’Anne Lammers, « La comptabilité nationale comme objet de recherche ».
25 Voir l’essai de Jan Hansen, « Laika – ou comment écrire l’histoire des animaux ? »
26 Carola Otterstedt et Michael Rosenberger (dir.), Gefährten – Konkurrenten – Verwandte: Die Mensch-Tier-Beziehung im wissenschaftlichen Diskurs, Göttingen, Vandenhoeck & Ruprecht, 2009.
27 Partie rédigée par Frank Reichherzer et traduite par Mathieu Dubois.
28 Friedrich Schiller, « Sprüche des Konfuzius », Gedicht (1795), dans Schillers Sämmtliche Werke, 1er volume, Stuttgart, J. G. Cotta’sche Buchhandlung, 1879, p. 236-237.
29 Reinhart Koselleck, L’expérience de l’histoire. Édité et préfacé par Michael Werner Traduit de l´allemand par Alexandre Escudier, avec la collaboration de Diane Meur, Marie-Claire Hoock et Jochen Hoock, Paris, Éd. de l’EHESS, 1997.
30 François Hartog, Croire en l’histoire, Paris, Flammarion, 2013. En allemand, voir Aleida Assmann, Ist die Zeit aus den Fugen?. Aufstieg und Fall des Zeitregimes der Moderne, Munich, Carl Hanser Verlag, 2013.
31 Le recours à l’histoire du temps présent comprise comme « préhistoire de notre présent » est, sous cet éclairage, toujours un réflexe d’autodéfense et se réfère à l’idée que l’histoire s’occupe bel et bien de ce qui est passé.
32 Voir à ce sujet les récentes discussions suscitées par le livre de Christopher Clark, Les somnambules. Été 1914 : comment l’Europe a marché vers la guerre, Paris, Flammarion, 2013.
33 Geoffrey Barraclough, An introduction to contemporary history, Londres, Watts, 1964.
34 Voir les essais d’Ariane d’Angelo, « L’expérience du temps et l’histoire : Regards sur l’entreprise de communication d’État ouest-allemande à l’étranger », de Valérie Dubslaff, « L’histoire du temps présent au prisme du genre. Écrire une histoire des femmes nationales-démocrates (NPD) en République fédérale d’Allemagne » et d’Andreas Spreier, « Le présent de la violence. Réflexions sur l’historicisation du conflit en Irlande du Nord ».
35 R. Koselleck, op. cit.
36 Voir l’essai de Julia Frommhold, « L’histoire au cœur du présent et des processus de transformation. L’exemple de l’Administration transitoire des Nations unies au Timor oriental (ATNUTO, 1999-2002) ».
37 Voir l’essai de Gildas Bregain, « Cerner les temporalités des politiques publiques du handicap (Argentine, Brésil, Espagne). Le recours indispensable à l’histoire croisée ».
38 Anselm Doering-Manteuffel, « Die deutsche Geschichte in den Zeitbögen des 20. Jahrhunderts », Vierteljahrshefte für Zeitgeschichte, 62, 2014, p. 321-348; Martin Sabrow, « Zäsuren in der Zeitgeschichte », dans Frank Bösch, Jürgen Danyel (éd.), Zeitgeschichte – Konzepte und Methoden, Göttingen, Vandenhoeck & Ruprecht, 2012, p. 109-130.
39 H. Rothfels, art. cit., p. 2.
40 Ibid., p. 6.
41 Justus Hashagen, Das Studium der Zeitgeschichte, Bonn, Verlag von Friedrich Cohen, 1915, p. 18.
42 Voir en français « Les mondes de Hans Blumenberg », Archives de philosophie, 67-2, 2004.
43 Hermann Heimpel « Geschichte und Geschichtswissenschaft », Vierteljahrshefte für Zeitgeschichte, n° 17, 1957, p. 1-17, ici p. 6.
44 Karl Dietrich Bracher, « Doppelte Zeitgeschichte im Spannungsfeld politischer Generationen », dans B. Steinbach, P. Hey (éd.), Zeitgeschichte und politisches Bewusstsein, Cologne, 1986, p. 53-71; Hans Günter Hockerts, « Zeitgeschichte in Deutschland. Begriff, Methoden, Themenfelder », Historisches Jahrbuch, 1993, n°113, p. 98-127; Hans-Peter Schwarz, « Die neueste Zeitgeschichte », Vierteljahrshefte für Zeitgeschichte, 1993, n° 51, p. 5-28.
45 Alexander Gallus, « Über das Verhältnis von Geschichts- und Politikwissenschaft », Aus Politik und Zeitgeschichte, 2012, n° 62, p. 39-45.
46 Jürgen Kocka, Sozialgeschichte. Begriff – Entwicklung – Probleme, Göttingen, Vandenhoeck & Ruprecht, 1986; Id. (éd.), Theorien in der Praxis des Historikers. Forschungsbeispiele und ihre Diskussion, Göttingen, Vandenhoeck & Ruprecht, 1977.
47 Rüdiger Graf, Kim Christian Priemel, art. cit.; Lutz Raphael, Jenny Pleinen, « Zeithistoriker in den Archiven der Sozialwissenschaften », Vierteljahrshefte für Zeitgeschichte, 2014, n° 62, p. 172-195.
48 Voir l’essai de Wiebke Glässer, « L’Homo Oeconomicus du temps présent. L’histoire du temps présent à l’épreuve des concepts issus de l’économie ».
49 Voir l’essai de Kristina Kütt, « Je suis constructiviste et c’est tant mieux ! Réflexion sur le positionnement des historiens face au temps présent ».
50 Gérard Noiriel, Sur la « crise » de l’histoire, Paris, Belin, 1996.
51 Emmanuel Droit, « Nouveau monde, nouveau régime d’historicité, nouvelle histoire? », ELFe – Études de littérature française des XXe et XXIe siècles, 2012, n° 2 : Quand finit le XXe siècle, p. 17-32.
52 « Histoire et sciences sociales. Un tournant critique ? », Annales. Économies, Sociétés, Civilisations, 1988, n° 43, p. 291-293, ici p. 292.
53 Annales, art. cit., p. 293.
54 Ce séminaire donna lieu à une publication des Cahiers de l’IHTP : n° 18 Histoire politique et sciences sociales, sous la direction de Denis Peschanski, Michael Pollak et Henry Rousso réédité en 1991 aux éditions Complexe sous le titre Histoire politique et sciences sociales.
55 Emmanuel Droit, Frank Reichherzer, « La fin de l’histoire du temps présent telle que nous l’avons connue. Plaidoyer franco-allemand pour l’abandon d’une singularité historiographique », Vingtième Siècle. Revue d’histoire, avril-juin 2013, n° 118, p.121-145.
56 Denis Peschanski, Henry Rousso, Michaël Pollack, « Le temps présent : une démarche historienne à l’épreuve des sciences sociales », dans D. Peschanski, H. Rousso, M. Pollack (éd.), Histoire politique et sciences sociales, Bruxelles, Complexe, 1991, p. 13.
57 La rédaction de Genèses, « Manifeste : Sciences sociales et histoire », Genèses, 1990, n° 1, p. 2-3.
58 Ibid., p. 3.
59 Nicolas Beaupré, « Le Centre Marc-Bloch de Berlin. Du projet à la réalisation (1989-1994) », Pariser Historische Studien, 2007, n° 81, 2007, p. 369-380.
60 Pascale Laborier, Dany Trom (éd.), Historicités de l’action publique, Paris, PUF, 2003.
61 Emmanuel Droit, Sandrine Kott (éd.), Die ostdeutsche Gesellschaft. Eine transnationale Perspektive, Berlin, Links Verlag, 2006.
62 Michel Offerlé, Henry Rousso, « Introduction. Le goût de l’indiscipline et de la curiosité », dans M. Offerlé, H. Rousso (dir.), La fabrique interdisciplinaire, Rennes, Presses Universitaires de Rennes, 2008, p. 11-21, ici p. 11.
63 Voir l’essai de Mathieu Dubois, « Comparatisme et histoire du temps présent : une relation privilégiée ? ».
64 Voir l’essai de Fanny le Bonhomme, « Aborder une réalité historique autrement. L’apport de la sociologie dans l’étude de la « société socialiste » est-allemande (1960-1968) ».
65 Voir l’essai de Caroline Garrido, « Événement et émotion dans la construction d’un savoir scientifique : les territoires de l’historien(ne) du temps présent ».
66 Bernard Lepetit, « Propositions pour une pratique restreinte de l’interdisciplinarité », Revue de synthèse, juillet-septembre 1990, n° 111, p. 331-338.
67 Michael Werner et Bénédicte Zimmermann, « Penser l’histoire croisée : entre empirie et réflexivité », Annales. Histoire, Sciences Sociales, 2003, n° 58, p. 7-36.
68 Etienne François, « Les vertus du bilatéral », Vingtième Siècle. Revue d’histoire, n° 71, juillet-septembre 2001, p. 91-96.
