Jean-Baptiste Wicar et son temps 1762-1834
C’est le propre de certaines vies hors du commun de refléter le mouvement global d’une époque dans ses élans, ses revirements, ses échecs. Sans avoir eu le charisme de David ou le charme inné de Gérard, Jean-Baptiste Wicar, par sa personnalité multiforme et son existence aventureuse, demeure une figure emblématique du monde français de l’art, entre le 18e et le 19e siècle.
Sa vie fut partagée entre la France et l’Italie ; son œuvre l’est encore aujourd’hui et contribue à consolider les liens ...
Éditeur : Presses universitaires du Septentrion
Lieu d’édition : Villeneuve d'Ascq
Publication sur OpenEdition Books : 26 octobre 2022
ISBN numérique : 978-2-7574-3482-6
DOI : 10.4000/books.septentrion.111270
Collection : Histoire de l’art
Année d’édition : 2007
ISBN (Édition imprimée) : 978-2-85939-992-4
Nombre de pages : 482
Maria Teresa Caracciolo
Éloge d’un bâtisseurPremière partie. Conservation du patrimoine de la Révolution à la Restauration
Édouard Pommier
Images du Musée dans la deuxième moitié du xviiie siècleOrietta Rossi Pinelli
Maria Teresa Caracciolo (trad.)
Les orientations de l’historiographie artistique, la primauté de la sculpture et l’aménagement du musée Chiaramonti au Vatican (1802-1808)Jean-Michel Leniaud
Joachim Le Breton et Antoine Quatremère de Quincy, secrétaires perpétuels de l’Académie des Beaux-Arts : deux conceptions divergentes du muséeAntonella D’Autilia
Maria Teresa Caracciolo (trad.)
Le projet de Murat, roi de Naples, d’une galerie de peintres « nationaux »François Fossier
La pratique du dessin, condition nécessaire de l’artiste au tournant des xviiie et xixe sièclesChiara Savettieri
La Galerie de Florence de Jean-Baptiste Wicar et Antoine Mongez : tradition et originalité à l’époque de la RévolutionDeuxième partie. Mécénat, collectionnisme, critique d’art
Célia Fleury
César Hespel de Guermanez (1726-1805), le « premier bienfaiteur » de Jean-Baptiste WicarFrancesco Federico Mancini
Maria Teresa Caracciolo (trad.)
Collections et collectionneurs à Pérouse du temps de Jean-Baptiste WicarCristina Galassi
Maria Teresa Caracciolo (trad.)
La critique d’art à Pérouse entre la fin du xviiie siècle et le premier quart du xixeL’école ombrienne de peinture issue du Pérugin, dans les textes de Annibale Mariotti et de Baldassarre Orsini, du temps des réquistions de Dominique-Vivant Denon
Gennaro Toscano
Paysages, vedute et tableaux troubadour dans les collections de Caroline Murat, reine de Naples (1808-1815)Monica Preti-Hamard
Celleberrimi Francisci Mazzola Parmensis graphides. Les collections de dessins du Parmesan à Venise et à Bologne. Collectionneurs, marché, éditionTroisième partie. La peinture et le dessin à l’époque néo-classique : Wicar, ses contemporains, sa fortune
Annie Scottez-De Wambrechies
La Résurrection du fils de la veuve de Naïm de Wicar : le défi picturalArnauld Brejon De Lavergnée
Un carnet inédit de portraits florentins de WicarChristophe Henry
La copie comme chef-d’œuvreLe Jugement de Salomon de Jean-Baptiste Wicar et la déontologie de l’emprunt néo-classique
Valérie Bajou
Visages de Gros. À propos de quelques portraits d’artistes de l’époque révolutionnaireAnne Lafont
Les Italies de Girodet
C’est le propre de certaines vies hors du commun de refléter le mouvement global d’une époque dans ses élans, ses revirements, ses échecs. Sans avoir eu le charisme de David ou le charme inné de Gérard, Jean-Baptiste Wicar, par sa personnalité multiforme et son existence aventureuse, demeure une figure emblématique du monde français de l’art, entre le 18e et le 19e siècle.
Sa vie fut partagée entre la France et l’Italie ; son œuvre l’est encore aujourd’hui et contribue à consolider les liens entre les deux pays et à mettre en valeur leur complémentarité. Le fonds de l’atelier de Wicar, conservé à l’Académie des Beaux-Arts de Pérouse, constitue le plus important ensemble d’œuvres françaises de l’époque néoclassique appartenant au patrimoine italien. La collection de dessins de Wicar, qui fut très convoitée en son temps, est entrée en revanche au musée de Lille, où elle continue de familiariser le public avec l’art italien de la Renaissance.
Né pauvre, à Lille, sous l’Ancien Régime, Wicar mourut riche et célèbre dans la Rome de la Restauration, qui l’honora d’un tombeau dans Saint-Louis des Français. Cet ouvrage collectif restitue les étapes de la vie de Wicar dans leur contexte et met l’accent sur les échanges entre une Italie en éveil, ébauchant sa quête d’unité nationale, et la France de la Révolution et de l’Empire.
Chargée de recherche au CNRS (Lille 3, UMR IRHiS), spécialiste de peinture et de dessin italiens, est l’auteur de Giuseppe Cades (1750-1799) et la Rome de son temps, Paris, Arthena, 1992. Pour ses ouvrages Da Lille a Roma. Jean-Baptiste Wicar e l’Italia, Electa, 2002 et Museo dell’Accademia di Belle Arti di Perugia. Disegni di Jean-Baptiste Wicar, 2 vol. (Electa 2003 et 2005), elle a été sélectionnée au Prix Italiques à Rome (Capitole), en 2006.
Professeur de Civilisation et histoire de l’art de la Renaissance à Lille 3 (UFR Études romanes, UMR IRHiS) et conseiller à l’Institut du Patrimoine (Paris), a dirigé les ouvrages Venise en France. La fortune de la peinture vénitienne des collections royales, Paris, École du Louvre, 2004 et, en coll. avec C. Barbillon, Venise en France. Du romantisme au symbolisme, Paris, École du Louvre, 2006. Il étudie la présence française à Naples sous l’Empire.
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